Kampania prezydencka

Reflexions na Niedzielę. Zjeść ciastko i mieć ciastko

Swoimi refleksjami z Czytelnikami Gazety na Niedzielę dzieli się mieszkający wśród nas dziennikarz Nathaniel Garstecka. Refleksje o Polsce i Polakach, zdziwienia i fascynacje. Tekst publikujemy w językach francuskim i (poniżej) polskim.

francja

Réflexions d’un dimanche

Le beurre et l’argent du beurre

Une campagne présidentielle est toujours une période propice aux miracles en tous genres. En 2015 en Pologne, le candidat de la PO Bronislaw Komorowski a écrasé une nonne enceinte. En 2017, en France, on a fait croire au peuple qu’Emmanuel Macron était un candidat hors système. En 2022, qu’il était le seul à pouvoir s’opposer à la Russie. En 2024, à nouveau en Pologne, le candidat centriste Rafal Trzaskowski a soudainement été touché par la grâce. Est-ce la première manifestation de l’espoir, qu’on évoquait la semaine dernière ?

Le maire de Varsovie, champion des progressistes de centre-ville, et uniquement de ceux-là, est, d’un coup de baguette magique, devenu un citoyen « comme vous et moi », prenant les transports en commun et se rendant au marché de gros à l’aube.

Rafal Trzaskowski, qui a fait retirer les croix chrétiennes des locaux de l’administration publique, s’est déclaré catholique et « respectueux des traditions et de l’Eglise ». A-t-il été touché par un rayon de lumière en provenance de la cathédrale Notre-Dame ? Le Saint-Siège devrait se pencher sur cela, nous tenons peut-être là quelque chose de l’ampleur des guérisons de Lourdes.

Celui qui prévoit de faire enseigner aux écoliers de sa ville qu’un garçon peut être une fille s’il le désire et que les activités de garçons et de filles ne sont que des « constructions sociales » estime désormais qu’il ne s’agit là que de « lutter contre la pédophilie ». Qui peut s’opposer à la lutte contre la pédophilie ?

La métamorphose ne s’arrête pas là. Le candidat malheureux de l’élection présidentielle de 2020, qui n’avait été vaincu que de 400 000 voix par le conservateur Andrzej Duda, s’est détaché de son environnement déraciné et pro bruxellois et se dit désormais préoccupé par « la vie de tous les jours » de ses « compatriotes ». Lors de son dernier meeting, le public a été contraint d’agiter des drapeaux polonais, au lieu des traditionnels drapeaux européens qui ornent les événements de la Plateforme Civique.

La mondialisation heureuse, souriante et tolérante n’est de même plus à l’ordre du jour. Au lieu de cela, on a droit à la dénonciation de l’accord avec le Mercosur, commune malheureusement aux pays noyés dans le socialisme, et à la « défense des intérêts des citoyens » par la « reprise en main des entreprises publiques ».

Le maire de Varsovie, d’habitude soucieux du sort des clandestins africains et proche-orientaux agressifs et arrogants qui tentent de forcer les postes-frontières polonais depuis le Bélarus, est devenu un partisan résolu de la sécurité et de l’inviolabilité des frontières. Il suit en cela le revirement du premier ministre Donald Tusk, qui a annoncé poursuivre le programme de fortification du flanc est du pays initié par les conservateurs, alors qu’il militait pendant des années pour l’accueil des migrants illégaux acheminés par Loukachenko et Poutine. Serait-il devenu un dangereux fasciste ?

Ou bien un mégalomane belliciste ? Lui qui s’opposait avec vigueur pendant des années à la construction d’une grande plateforme aéroportuaire au centre de la Pologne, sous prétexte qu’« on a un aéroport à Berlin », et au renforcement des capacités militaires face à la menace russe, est désormais partisan de la « grandeur de la Pologne et de son armée » !

Rafal Trzaskowski, qui est proche tant personnellement qu’idéologiquement d’Anne Hidalgo et de Kamala Harris, deux incarnations de la défaite (la première d’une manière tout bonnement écrasante), à l’échelle nationale de leurs pays respectifs, à cause de leur incapacité à se débarrasser de leur logiciel progressiste, semble avoir retenu la leçon. Il va donc s’inspirer de ses ennemis politiques, en particulier de Donald Trump, en essayant de se  faire le candidat du peuple et des soucis quotidiens.

Ces soucis quotidiens ont pris la forme d’une promesse électorale avancée par un ministre du gouvernement de Donald Tusk : « Si Rafal Trzaskowski est élu président, le prix du beurre retombera à 5 zł ». Le beurre est un indicateur de premier choix des Polonais pour mesurer l’inflation. En l’espace de quelques années, son prix a augmenté de presque 100%. Comment le président pourrait-il avoir la moindre influence là-dessus, sachant qu’il s’agit d’un problème mondial, la production de lait ayant globalement diminué ? Mais ce n’est pas important. Dans le contexte de la campagne présidentielle, tout devient possible. Rafal Trzaskowski se garde bien de promettre aux Polonais de transformer leur pays en une grande Varsovie, ville défigurée par l’immobilier anarchique et la guerre sans merci menée à la voiture individuelle. Il leur promet le beurre, l’argent du beurre, et plus si affinités.

Chute du régime d’Assad

Bien malin celui qui est capable de prévoir quelles seront les conséquences à long terme du renversement de Bachar el-Assad en Syrie. Tout dépendra en réalité du degré d’engagement des puissances mondiales dans ce pays.

Du côté du positif, on peut avant tout saluer l’effondrement du régime nationaliste et socialiste de la dynastie el-Assad. Cet allié de l’Iran et de la Russie était un obstacle à la paix au Proche-Orient en plus d’être responsable de la mort de centaines de milliers de Syriens, bien qu’il garantissait une certaine protection à sa minorité chrétienne.

Ensuite, la défaite du proxy de Moscou et de Téhéran leur porte un coup sévère en terme d’image. Comment la Russie peut prétendre fournir une protection aux pays formant l’axe anti occidental si elle est incapable de les défendre durablement ? A l’inverse, la Turquie tire son épingle du jeu, ayant réussi à manœuvre tout le monde, y compris ses propres alliés de l’OTAN. Le désastre de la Russie sera total si elle est expulsée de ses bases de Tartous et Hmeimim, qui lui servent de relais dans ses opérations de déstabilisation en Afrique. Quant à l’Iran, il perd (temporairement ?) l’un des membres de sa coalition anti israélienne.

Bien évidemment, les propagandistes pro chiites français et polonais (il y en a et ils sont régulièrement invités dans les médias) crient au scandale, à la déstabilisation et à l’ingérence  occidentale, mais ils ne voyaient aucun inconvénient à ce que la Syrie soit une position avancée de la Russie et de l’Iran.

Il convient tout autant de pointer les contradictions de ceux qui s’opposent au soutien militaire à l’Ukraine mais qui ont salué le repli de Moscou en Syrie. Si la Russie a abandonné son allié à Damas, c’est parce qu’elle n’avait pas les moyens de lui assurer davantage de protection, ses capacités militaires matérielles et humaines étant dirigées en priorité vers le Donbass.

L’Europe peut aussi bénéficier de la fuite d’Assad. Les Syriens qu’elle accueillait en masse durant des années prétendaient « fuir les exactions de la dictature ». Le dictateur ayant été chassé et le pays ayant besoin de bras pour se reconstruire, il serait criminel de ne pas inciter (voire plus) les émigrés Syriens à retourner chez eux. Plusieurs pays, dont l’Allemagne, ont déjà annoncé cesser de traiter les demandes d’asile en provenance de Syrie.

Tout n’est pas rose pour autant. Les militants du HTS, qui a mené l’offensive éclair sur la ligne Alep-Hama-Homs-Damas, sont loin d’être des démocrates amoureux des valeurs occidentales. Ce sont des djihadistes adeptes de la charia dont le leader, Abou Mohammed al-Joulani, a combattu les Américains en Irak et célébré les attentats islamistes en France. Malgré les garanties données que les minorités religieuses ne seraient pas inquiétées, on note déjà des règlements de compte visant les Kurdes et les chrétiens notamment, ainsi que les anciens fidèles du régime.

L’Etat Islamique, tenu jusque-là en respect, espère reprendre du poil de la bête et étendre ses positions dans l’est du pays. Le risque de voir les armes syriennes tomber entre les mains des islamistes a poussé Israël à intervenir en bombardant les bases militaires et les dépôts d’armes et de munitions abandonnés par les troupes loyalistes.

Se pose aussi la question des combattants européens, en particulier français, qui se trouvent toujours en Syrie. Ils font partie de groupes rebelles islamistes et leur retour ferait peser une menace terroriste non négligeable sur la France. Nos Etats doivent ici se montrer intraitables et dépourvus du moindre sentiment à l’égard de ces gens-là. Mais en sommes-nous encore capables ?

Il n’est pas non plus impossible que les Américains, les Français et les Britanniques s’accordent avec la Russie pour maintenir un semblant d’ordre en Syrie. Faire à nouveau participer la Russie aux discussions sur la sécurité mondiale peut clairement avoir à terme des conséquences catastrophiques pour l’Occident. La Russie doit subir une défaite totale, il n’y a que comme cela que nous serons en mesure de la faire reculer, y compris en Ukraine.

La chute de Bachar el-Assad pose certainement autant de problèmes qu’elle n’en résout. Elle est pourtant l’aboutissement d’un processus qui devait être mené à bout. Nous ne pouvions pas nous permettre de perdre la face sur place, du moment que nous nous sommes engagés à soutenir la rébellion. Le Proche-Orient est une poudrière ethnoreligieuse et il est toujours risqué de s’aventurer dans les pays musulmans de cette région, à moins d’avoir un projet solide et cohérent.




polska

Réflexions na niedzielę

Zjeść ciastko i mieć ciastko

Kampania prezydencka to zawsze czas cudów wszelkiego rodzaju. W 2015 r. w Polsce kandydat PO Bronisław Komorowski przejechał ciężarną zakonnicę. W 2017 r. we Francji ludzie uwierzyli, że Emmanuel Macron jest kandydatem spoza systemu. W 2022 r., że tylko on może przeciwstawić się Rosji. W 2024 r., ponownie w Polsce, centrolewicowy kandydat Rafał Trzaskowski otrzymał nagle łaskę. Czy to pierwszy przejaw nadziei, o której mówiliśmy w zeszłym tygodniu?

Prezydent Warszawy, mistrz śródmiejskich postępowców – i tylko śródmiejskich postępowców – jak za dotknięciem czarodziejskiej różdżki stał się obywatelem „takim jak ty i ja”, korzystającym z transportu publicznego i udającym się o świcie na zakupy.

Rafał Trzaskowski, który kazał usunąć krzyże z lokali administracji publicznej, deklarował się jako katolik i „szanujący tradycję i Kościół”. Czyżby dotknął go promień światła z katedry Notre-Dame? Stolica Apostolska powinna się temu przyjrzeć, ponieważ możemy mieć coś na miarę uzdrowień w Lourdes.

Człowiek, który planuje, by uczniowie w jego mieście uczyli się, że chłopiec może być dziewczynką, jeśli chce, a zajęcia chłopców i dziewcząt są jedynie „konstruktami społecznymi”, teraz twierdzi, że chodzi tylko o „walkę z pedofilią”. Kto może sprzeciwić się walce z pedofilią?

Na tym metamorfoza się nie kończy. Niedoszły kandydat w wyborach prezydenckich w 2020 r., który został pokonany przez konserwatywnego Andrzeja Dudę zaledwie 400 tysiącami głosów, oderwał się od swojego wykorzenionego, probrukselskiego środowiska i teraz obiecuje, że martwi się o „codzienne życie” swoich „rodaków”. Na jego ostatnim wiecu publiczność została zmuszona do machania polskimi flagami zamiast tradycyjnymi flagami europejskimi, które zwyczajnie zdobią przedstawienia Platformy Obywatelskiej.

Szczęśliwa, uśmiechnięta, tolerancyjna globalizacja nie jest już nawet na porządku dziennym. Zamiast tego mamy potępienie umowy z Mercosurem, niestety wspólnym dla krajów utopionych w socjalizmie, oraz „obronę interesów obywateli” poprzez wzmocnienie spółek skarbu państwa. „Liberał”?

Prezydent Warszawy, zwykle zatroskany o los agresywnych i aroganckich nielegalnych imigrantów z Afryki i Bliskiego Wschodu, którzy próbują przedrzeć się przez granicę Polski z Białorusią, stał się zdecydowanym zwolennikiem bezpieczeństwa i nienaruszalności granic. Tym samym idzie w ślady premiera Donalda Tuska, który zapowiedział kontynuację programu fortyfikacji wschodniej granicy kraju zainicjowanego przez PiS, ale latami lobbował na rzecz przyjmowania nielegalnych imigrantów sprowadzanych przez Łukaszenkę i Putina. Czy stał się niebezpiecznym faszystą?

A może podżegającym do wojny megalomanem? Człowiek, który przez lata stanowczo sprzeciwiał się budowie CPK – pod pretekstem, że „mamy lotnisko w Berlinie” – oraz wzmocnieniu potencjału militarnego w obliczu rosyjskiego zagrożenia, teraz opowiada się za „wielkością Polski i jej armii”!

Rafał Trzaskowski, który jest osobiście i ideologicznie bliski Anne Hidalgo i Kamali Harris, dwóm ucieleśnieniom porażki (ta pierwsza była większa) w swoich krajach z powodu ich niezdolności do pozbycia się progresywistycznej ideologii, chyba wyciągnął wnioski. Zamierza zatem czerpać inspirację od swoich politycznych wrogów, w szczególności Donalda Trumpa, próbując uczynić z siebie kandydata zwykłych ludzi i ich codziennych trosk.

Te codzienne troski przybrały formę obietnicy wyborczej złożonej przez ministra rządu Donalda Tuska: „Jeśli Rafał Trzaskowski zostanie wybrany na prezydenta, cena masła spadnie z powrotem do 5 zł”. Masło jest głównym wskaźnikiem dla Polaków, jeśli chodzi o pomiar inflacji. W ciągu kilku lat jego cena wzrosła o prawie 100 proc. Jaki wpływ może mieć na to prezydent, wiedząc, że jest to problem globalny i że produkcja mleka spada na całym świecie? Ale to nie jest ważne. W kontekście kampanii prezydenckiej wszystko jest możliwe. Rafał Trzaskowski stara się nie obiecywać Polakom, że przekształci ich kraj w jedną dużą Warszawę, miasto oszpecone anarchicznym budownictwem i bezlitosną wojną z samochodami. Zamiast tego obiecuje, że będą mogli zjeść ciastko i mieć ciastko.

Upadek reżimu Asada

Trudno przewidzieć długoterminowe konsekwencje obalenia Baszara al-Asada w Syrii. W rzeczywistości wszystko będzie zależeć od stopnia zaangażowania światowych mocarstw w tym kraju.

Pozytywnym zjawiskiem jest upadek nacjonalistycznego i socjalistycznego reżimu dynastii al-Asadów. Ten sojusznik Iranu i Rosji był przeszkodą na drodze do pokoju na Bliskim Wschodzie i był odpowiedzialny za śmierć setek tysięcy Syryjczyków, mimo że gwarantował pewien stopień ochrony swojej chrześcijańskiej mniejszości.

Ponadto porażka pomocnika Moskwy i Teheranu jest poważnym ciosem dla ich wizerunku. Jak Rosja może twierdzić, że zapewnia ochronę krajom tworzącym antyzachodnią oś, jeśli nie jest w stanie ich bronić w dłuższej perspektywie? Z drugiej strony Turcja poradziła sobie doskonale, ponieważ udało jej się wymanewrować wszystkich, w tym własnych sojuszników z NATO. Klęska Rosji będzie kompletna, jeśli zostanie wyrzucona ze swoich baz w Tartusie i Humajmim, które wykorzystuje jako wysunięte punkty w swoich operacjach destabilizacji w Afryce. Jeśli chodzi o Iran, straci on (tymczasowo?) jednego z członków swojej antyizraelskiej koalicji.

Oczywiście francuscy i polscy proszyiccy propagandyści (są tacy i są często gośćmi w mediach) krzyczą o skandalu, destabilizacji i ingerencji Zachodu, ale nie mieli problemu z tym, że Syria była wysuniętą pozycją Rosji i Iranu.

Warto też zwrócić uwagę na niespójności u tych, którzy sprzeciwiają się militarnemu wsparciu dla Ukrainy, ale z zadowoleniem przyjęli odwrót Moskwy w Syrii. Jeśli Rosja porzuciła swojego sojusznika w Damaszku, to tylko dlatego, że nie miała środków, aby zapewnić mu większe wsparcie, bo jej zdolności wojskowe, zarówno materialne, jak i ludzkie, są skierowane przede wszystkim do Donbasu.

Europa również może skorzystać na ucieczce Asada. Syryjczycy, których masowo przyjmowała przez lata, twierdzili, że „uciekają przed dyktaturą”. Teraz, gdy dyktator został obalony, a kraj potrzebuje rąk do odbudowy, karygodne byłoby niezachęcanie (i nie tylko) syryjskich emigrantów do powrotu do siebie. Kilka krajów, w tym Niemcy, ogłosiło już, że przestaną rozpatrywać wnioski o azyl z Syrii.

Nie wszystko jednak jawi się różowo. Bojownicy HTS, którzy poprowadzili błyskawiczną ofensywę na linii Aleppo-Hama-Homs-Damaszek, nie są bynajmniej demokratami zakochanymi w zachodnich wartościach. To szariaccy dżihadyści, których przywódca, Abu Muhammad al-Dżaulani, walczył przeciwko Amerykanom w Iraku i celebrował islamistyczne ataki we Francji. Pomimo zapewnień, że mniejszości religijne nie zostaną skrzywdzone, doszło już do represji wymierzonych w szczególności w Kurdów i chrześcijan, a także byłych zwolenników reżimu.

Państwo Islamskie, które do tej pory było trzymane w ryzach, ma nadzieję odzyskać siły i rozszerzyć swoje pozycje na wschodzie kraju. Ryzyko, że syryjska broń wpadnie w ręce islamistów, skłoniło Izrael do interwencji poprzez bombardowanie baz wojskowych oraz składów broni i amunicji opuszczonych przez lojalistyczne wojska.

Istnieje również kwestia europejskich bojowników, zwłaszcza Francuzów, którzy wciąż przebywają w Syrii. Należą oni do islamistycznych grup rebelianckich, a ich powrót stanowiłby poważne zagrożenie terrorystyczne dla Francji. Nasze państwa muszą pokazać, że są nieugięte i pozbawione najmniejszego sentymentu do tych ludzi. Ale czy nadal jesteśmy do tego zdolni?

Nie jest też niemożliwe, by Amerykanie, Francuzi i Brytyjczycy doszli do porozumienia z Rosją w celu utrzymania pozorów porządku w Syrii. Przywrócenie Rosji do dyskusji na temat globalnego bezpieczeństwa może mieć katastrofalne konsekwencje dla Zachodu w dłuższej perspektywie. Rosja musi zostać całkowicie pokonana; tylko w ten sposób będziemy w stanie zmusić ją do wycofania się, także w Ukrainie.

Upadek Baszara al-Asada z pewnością stwarza tyle samo problemów, co rozwiązuje. Jest to jednak kulminacja procesu, który musiał zostać doprowadzony do końca. Nie mogliśmy sobie pozwolić na utratę twarzy, dopóki byliśmy zaangażowani we wspieranie rebelii. Bliski Wschód to etniczno-religijna beczka prochu i zawsze ryzykowne jest zapuszczanie się do muzułmańskich krajów tego regionu, chyba że ma się solidny i spójny plan.

Nathaniel Garstecka

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