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Fot. Benoit Tessier / Reuters / Forum

Reflexions na Niedzielę. Balans bieli

Swoimi refleksjami z Czytelnikami Gazety na Niedzielę dzieli się mieszkający wśród nas dziennikarz Nathaniel Garstecka. Refleksje o Polsce i Polakach, zdziwienia i fascynacje. Tekst publikujemy w językach francuskim i (poniżej) polskim.

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Réflexions d’un dimanche

Des professeurs coupés des réalités

Je regardais lundi soir le programme « Balans bieli » sur la chaîne de télévision polonaise TVP1. Il y était question de la France et du multiculturalisme, de la montée de l’islam et de la place de la religion catholique dans la société. J’estime qu’il est important de faire prendre conscience aux Polonais de la situation dans la quelle se trouve ce pays, qui leur est proche historiquement et culturellement, afin qu’ils ne commettent pas les mêmes erreurs chez eux, notamment pour ce qui est de la question migratoire, mais aussi celle de l’éducation et du patriotisme.

Parmi les invités de l’émission se trouvait un professeur, enseignant-chercheur en hydrologie à l’Université Paris-Sud. C’est lui qui est intervenu le plus longtemps durant les 30 minutes de transmission.

L’une des intervenantes, une artiste peintre, a fait part de son expérience et ses observations de la vie en France, où elle habite depuis cinquante ans, décrivant la progression inexorable de l’islam, de sa place de plus en plus importante dans l’espace public, de ses revendications culturelles et religieuses, de l’échec de la politique d’assimilation, et des tensions qui en résultent, se manifestant notamment par les émeutes dans les banlieues et l’augmentation drastique de la délinquance.

En guise de réponse, le professeur a appelé à « ne pas généraliser ». Il ne nie pas les changements démographiques en cours en France. Il ne nie pas non plus que les musulmans (il prend l’exemple de ses étudiants à l’université) sont davantage visibles, mais il ajoute que « leur nombre est toujours inférieur à celui des Français », même si « dans vingt ou trente ans le nombre sera égal ». Cette dernière affirmation devait faire sursauter les téléspectateurs et tous ceux qui se préoccupent de l’avenir de notre civilisation. Dans une volonté de « défaire les stéréotypes » sur un pays « où en réalité on vit bien », il ne fait que confirmer qu’il y a véritablement de quoi s’inquiéter. Seulement, il propose de le faire uniquement dès qu’il sera trop tard, alors qu’il sera devenu impossible d’éviter une guerre civile ethnoculturelle.

Questionnée sur la nature de ses craintes, si elle ne sont dues qu’à la situation sécuritaire de la communauté juive, sous pression constante depuis des années et a fortiori depuis le 7 octobre 2023, l’artiste ne se limite pas qu’à ça : « Cela ne concerne pas que les Juifs, cela concerne toute la société. Les gens ont peur de sortir dans la rue, même dans les quartiers plus huppés ».

Un troisième invité, théologien à l’Université de Szczecin, a affirmé que sa qualité d’universitaire le prémunissais contre les stéréotypes : « Avec M. le professeur, nous avons besoin de préciser certaines choses car nous sommes des universitaires, nous voyons les choses d’une perspective plus haute, sans nous limiter aux expériences personnelles ». C’est ici que le bât blesse. La qualité d’universitaire ne prémunit pas les concernés contre les stéréotypes, elle ne fait que les couper du réel, de ce que les gens vivent au quotidien dans un nombre croissant d’endroits en France. Pour ces académiciens, les chiffres de la criminalité ne sont que des chiffres, que l’on peut interpréter, discuter, remettre en question voire nier. Les données de la police indiquent cependant qu’il y a des dizaines d’attaques au couteau quotidiennement en France, sans compte les agressions sans arme. J’ai été victime et témoin d’agression, la plupart des mes amis de même, tout en ayant pourtant grandi dans des quartiers calmes.

Le théologien, pour appuyer son raisonnement, s’en est remis à un sophisme classique. « En Pologne aussi il y a de la violence et des agressions, et ce ne sont pas des Africains qui les commettent ». Il serait intéressant de comparer les statistiques de la délinquance dans les différents pays européens ainsi que la part d’étrangers dans les crimes et délits. Une étude d’Eurostat sur la période 2021-2022 démontrait, chiffres à l’appui, que les vols et cambriolages étaient plus nombreux dans les pays d’Europe de l’ouest que dans ceux d’Europe centrale : 2 500 cas pour 100 000 habitants en France contre 500 en Pologne, par exemple. Pour ce qui est des meurtres, il y en avait 1,34 pour 100 000 habitants en France en 2023 contre 0,80 en Pologne, selon l’office du crime de l’ONU. Quant aux mis en cause, on note, selon le ministère de l’Intérieur, une surreprésentation des étrangers hors UE dans la grande majorité des crimes et délits. En France, un étranger extra-communautaire a 2,3 fois plus de chances de commettre un homicide qu’un Français, plus de 3 fois plus de chances de commettre un vol et 6 fois plus de chances de commettre un cambriolage. On repassera, donc, pour la rigueur académique des professeurs.

Le théologien renchérit, en citant les valeurs que nous apporteraient les immigrés d’Afrique et du Proche-Orient. Leurs « liens familiaux », leur « esprit de communauté », leur « solidarité intergénérationnelle ». « Ils nous rappellent nos valeurs chrétiennes que nous avons abandonnées ». Si ce point-là est exact, il est noyé dans l’océan de problèmes que porte l’immigration massive arabo-musulmane et africaine. D’autant plus que ces « valeurs traditionnelles », quand suivies par une civilisation immigrée dans une société plus éclatée et plus individualiste comme la nôtre, ne peut que renforcer les tensions communautaires et l’absence de vivre-ensemble. Nous ne pouvons pas nous mélanger car nous sommes trop différents. Ce constat à lui seul devrait inciter à l’arrêt total et immédiat de toute immigration en provenance de ces pays.

Si l’observation de nos différences est exacte, l’analyse est incorrecte. Le professeur de l’Université Paris-Sud a rejeté la faute sur la France (et les pays occidentaux en général), car c’est elle qui aurait permis la « création de ghettos » et qui aurait « discriminé » les immigrés. Il est insupportable d’entendre une telle haine de soi, sous couvert d’intellectualisme. La France a fait venir, sans les y obliger, des travailleurs dans les années 1950 et 1960. Elle leur a donné des emplois, des logements, l’accès à a culture et à toutes les infrastructures dont ils avaient besoin. Bien évidemment, le travail était avant tout requis dans les grandes villes, donc l’administration a logé ces immigrés le plus près possible des emplois, c’est-à-dire en périphérie proche, en banlieue. Une fois de plus, sans les y obliger. Le terme de ghetto n’a pas sa place dans ce débat. Les immigrés n’étaient pas enfermés, pas discriminés, ils étaient libres d’aller et venir et même de rentrer dans leur pays s’ils le désiraient. Ils ont reçu carte blanche pour s’assimiler et s’intégrer. La seule erreur de la France est justement de ne pas les y avoir forcé. De ne pas leur avoir imposé la culture et la civilisation occidentale. C’était cependant devenu impossible après les traumatismes de la Seconde Guerre mondiale, et M. le professeur aurait été le premier à protester si on avait cherché à les assimiler sous la contrainte.

Une autre contrevérité assenée par l’universitaire : « S’il n’y avait pas les immigrés, personne ne nettoierait les rues ni ramasserait les ordures ». On se demande qui le faisait quand il n’y avait pas les immigrés, ou bien comment font les départements où il y a peu d’immigration. Le professeur devait s’intéresser aux travaux de Christophe Guilluy, qui a démontré que les Français moins éduqués, ceux qui s’occupaient justement de ces tâches, ont été poussés, par l’immigration massive, à quitter les banlieues et à s’installer plus profondément dans la « France périphérique ». Chassés, pourrait-on dire.

Le professeur s’est par ailleurs plaint des « discriminations » que subiraient les immigrés musulmans et africains. Pourtant, c’est quelque chose qui touche systématiquement tous les immigrés partout dans le monde. Au début du XXème siècle, dans le sud de la France, les immigrés italiens étaient discriminés. Il y avait des émeutes pour « casser du rital ». Les « Polacks » étaient moqués et traités de paysans. Pour autant, ces gens ont travaillé et se sont assimilés. Ils ont donné à leurs enfants des prénoms français, leur ont appris à aimer et respecter la France. La proximité culturelle y a sans doute aidé, mais dans ce cas il faut, je le dis une fois de plus, cesser d’importer sur notre sol des peuples aux mœurs radicalement différentes, voire incompatibles avec les nôtres.

L’artiste a critiqué les prières de rue des musulmans, parfois en plein Paris. Le professeur et le théologien ont répondu que les catholiques organisent aussi des processions à Pâques, et donc que c’est équivalent. Non messieurs, ce n’est pas équivalent. Les fêtes catholiques sont des événements ponctuels et sortant de l’ordinaire, qui marquent l’identité chrétienne de la France, à l’inverse des prières de rue hebdomadaires musulmanes, dont l’objectif est d’occuper l’espace public pour exiger la construction de nouveaux lieux de culte. Même le journaliste qui dirigeait l’émission semblait circonspect devant les arguments des professeurs.

Le théologien a refusé d’envisager la moindre solution radicale à l’égard des problèmes d’intégration en Europe de l’ouest. « Qu’est-ce qu’on va faire ? Expulser ces gens ? Pensons à ceux qui travaillent et à l’économie de nos pays ». Il est surprenant pour un théologien de mettre ainsi en avant l’argument économique, au détriment du culturel et du religieux. Nos sociétés souffrent justement du tout économique, du fait de tout analyser par le seul prisme du point de PIB ou du taux d’emploi. A ce titre, autant tous nous remplacer par des robots, ça sera plus simple.

Deux universitaires coupés des réalités et qui se donnaient des airs d’intellectuels modérés et rassurants. Le type même d’élites qui endorment la vigilance des citoyens et qui étouffent l’instinct de préservation de nos sociétés. Après nous le déluge, se disent-ils sans doute.




polska

Réflexions na niedzielę

Akademicy oderwani od rzeczywistości

W poniedziałek wieczorem oglądałem program „Balans bieli” na polskim kanale telewizyjnym TVP1. Rozmawiano o Francji i wielokulturowości, wzroście znaczenia islamu i miejscu religii katolickiej w społeczeństwie. Myślę, że ważne jest, aby uświadomić Polakom sytuację w tym kraju, który jest im historycznie i kulturowo bliski, aby nie popełniali tych samych błędów u siebie, szczególnie jeśli chodzi o imigrację, ale także edukację i patriotyzm.

Jednym z gości programu był profesor i badacz hydrologii na Uniwersytecie Paris-Sud. Przemawiał on najdłużej podczas 30-minutowego programu.

Jedna z prelegentek, malarka, podzieliła się swoim doświadczeniem i obserwacjami z życia we Francji, gdzie mieszka od pięćdziesięciu lat, opisując nieuchronny wzrost znaczenia islamu, jego coraz ważniejsze miejsce w przestrzeni publicznej, jego kulturowe i religijne żądania, niepowodzenie polityki asymilacji i wynikające z tego napięcia, przejawiające się w szczególności zamieszkami na przedmieściach i drastycznym wzrostem przestępczości.

W odpowiedzi profesor zaapelował o „brak uogólnień”. Nie zaprzeczył zmianom demograficznym zachodzącym we Francji. Nie zaprzeczył również, że muzułmanie (używa przykładu swoich studentów) są bardziej widoczni, ale dodał, że „ich liczba jest nadal niższa niż Francuzów”, nawet jeśli „za dwadzieścia lub trzydzieści lat liczba ta będzie równa”. To ostatnie stwierdzenie powinno zaniepokoić widzów i każdego, kto martwi się o przyszłość naszej cywilizacji. Próbując „przełamać stereotypy” na temat kraju, „w którym w rzeczywistości żyje się dobrze”, potwierdza jedynie, że naprawdę istnieją powody do niepokoju. Tyle tylko że de facto proponuje się przejmować dopiero wtedy, gdy będzie już za późno, gdy uniknięcie etniczno-kulturowej wojny domowej stanie się niemożliwe.

Zapytana o naturę swoich obaw, czy wynikają one wyłącznie z sytuacji bezpieczeństwa społeczności żydowskiej, która od lat, a tym bardziej od 7 października 2023 roku, znajduje się pod nieustanną presją, artystka nie ogranicza się tylko do tego: „To nie dotyczy tylko Żydów, to dotyczy całego społeczeństwa. Ludzie boją się wychodzić na ulicę, nawet w bardziej ekskluzywnych dzielnicach”.

Trzeci gość, teolog z Uniwersytetu Szczecińskiego, powiedział, że jego pozycja jako naukowca „chroni go przed stereotypami”: „Z panem profesorem musimy pewne rzeczy wyjaśnić, bo jesteśmy naukowcami, patrzymy na sprawy z wyższej perspektywy, nie ograniczając się do osobistych doświadczeń”. W tym właśnie tkwi problem. Fakt, że są naukowcami, może chroni ich przed niektórymi stereotypami, ale przede wszystkim odcina ich od rzeczywistości, od tego, czego ludzie doświadczają na co dzień w coraz większej liczbie miejsc we Francji. Dla tych naukowców dane dotyczące przestępczości są właśnie tylko tym – liczbami, które można interpretować, omawiać, kwestionować. Jednak dane policyjne pokazują, że każdego dnia we Francji dochodzi do dziesiątek ataków z użyciem noża, nie licząc napaści bez broni. Byłem ofiarą i świadkiem ataków, podobnie jak większość moich przyjaciół, mimo że dorastałem w spokojnych dzielnicach.

Aby poprzeć swój argument, teolog uciekł się do klasycznego sofizmatu. „W Polsce też są przemoc i agresja, i to nie Afrykanie się ich dopuszczają”. Interesujące byłoby porównanie statystyk przestępczości w różnych krajach europejskich i udziału obcokrajowców w przestępstwach. Badanie Eurostatu za lata 2021–2022 wykazało, że w krajach Europy Zachodniej było więcej kradzieży i włamań niż w Europie Środkowej: 2500 przypadków na 100 000 mieszkańców we Francji w porównaniu z 500 w Polsce. Jeśli chodzi o morderstwa, w 2023 r. we Francji odnotowano 1,34 na 100 000 mieszkańców, w porównaniu z 0,80 w Polsce, według ONZ. Jeśli chodzi o podejrzanych, według francuskiego Ministerstwa Spraw Wewnętrznych cudzoziemcy spoza UE są nadreprezentowani w zdecydowanej większości przestępstw. We Francji cudzoziemiec spoza UE jest 2,3 razy bardziej skłonny do popełnienia zabójstwa niż Francuz; ponad 3 razy bardziej skłonny do kradzieży i 6 razy bardziej skłonny do włamania. To tyle, jeśli chodzi o rygor akademicki profesorów.

Teolog powołuje się na wartości przyniesione nam przez imigrantów z Afryki i Bliskiego Wschodu – takie jak „więzi rodzinne”, „duch wspólnoty”, „solidarność międzypokoleniowa”. „Przypominają nam o chrześcijańskich wartościach, które porzuciliśmy”. Jeśli ten punkt jest słuszny, to zagłusza go ocean problemów spowodowanych masową imigracją arabsko-muzułmańską i afrykańską. Zwłaszcza że te „tradycyjne wartości”, praktykowane przez imigrantów w bardzo rozdrobnionym i indywidualistycznym społeczeństwie, takim jak nasze, mogą tylko wzmocnić napięcia społeczne i brak wspólnego życia. Nie możemy się mieszać, ponieważ jesteśmy zbyt różni. Już samo to spostrzeżenie powinno prowadzić do całkowitego i natychmiastowego wstrzymania wszelkiej imigracji z tych krajów.

Profesor z Uniwersytetu Paris-Sud obwinił Francję (i ogólnie kraje zachodnie) o „tworzenie gett” i „dyskryminację” imigrantów. To nie do zniesienia słyszeć takie samobiczowanie pod przykrywką intelektualizmu. Francja sprowadziła pracowników w latach 50. i 60. bez zmuszania ich do tego. Dała im pracę, mieszkania, dostęp do kultury i całą infrastrukturę, której potrzebowali. Oczywiście praca była potrzebna przede wszystkim w dużych miastach, więc rząd zakwaterował tych imigrantów jak najbliżej miejsc pracy, innymi słowy, na przedmieściach. Bez zmuszania ich do tego. Termin „getto” jest nieodpowiedni w tej debacie. Mogli swobodnie przyjeżdżać i wyjeżdżać, a nawet wracać do swoich krajów, jeśli tego chcieli. Dano im carte blanche na asymilację i integrację. Jedynym błędem Francji było to, że ich do tego nie zmusiła. Nie narzuciła im zachodniej kultury i cywilizacji. Było to jednak niemożliwe po traumie II wojny światowej, a profesor byłby pierwszym, który zaprotestowałby, gdybyśmy próbowali zasymilować ich siłą.

Kolejna nieprawda głoszona przez akademika: „Gdyby nie imigranci, nikt nie sprzątałby ulic ani nie zbierałby śmieci”. Można się zastanawiać, kto to robił, gdy nie było imigrantów albo jak radzą sobie powiaty, gdzie imigrantów jest mało. Profesor powinien zainteresować się pracami Christophe’a Guilluy, który wykazał, że słabiej wykształceni Francuzi, którzy wykonywali te zadania, zostali zmuszeni przez masową imigrację do opuszczenia przedmieść i osiedlenia się w „peryferyjnej Francji”. Można nawet powiedzieć, że zostali wypędzeni.

Profesor narzekał również na „dyskryminację” muzułmańskich i afrykańskich imigrantów. Jest to jednak coś, co systematycznie dotyka wszystkich imigrantów na całym świecie. Na początku XX wieku na południu Francji dyskryminowano włoskich imigrantów. Dochodziło do zamieszek i „polowań na Włochów”. Polacy („Polaki”) byli wyśmiewani i nazywani wieśniakami. Jednak ci ludzie pracowali i asymilowali się. Nadawali swoim dzieciom francuskie imiona i uczyli je kochać i szanować Francję. Bliskość kulturowa niewątpliwie pomogła, ale w tym przypadku po raz kolejny mówię, że musimy przestać importować na naszą ziemię ludzi o radykalnie odmiennych, a nawet „niekompatybilnych” zwyczajach.

Artystka skrytykowała uliczne modlitwy muzułmanów, czasami w samym Paryżu. Profesor i teolog odpowiedzieli, że katolicy również organizują procesje wielkanocne, więc jest to równoważne. Nie, panowie, nie jest. Katolickie święta to jednorazowe, nietypowe wydarzenia, które podkreślają chrześcijańską tożsamość Francji, w przeciwieństwie do cotygodniowych muzułmańskich modlitw ulicznych, których celem jest zajęcie przestrzeni publicznej, aby domagać się budowy nowych miejsc kultu. Nawet dziennikarz prowadzący program wydawał się ostrożny w obliczu argumentów nauczycieli.

Teolog odmówił rozważenia jakiegokolwiek radykalnego rozwiązania problemów integracji w Europie Zachodniej. „Co mamy zrobić? Wydalić tych ludzi? Pomyślmy o tych, którzy pracują, i o gospodarce naszych krajów”. Zaskakujące jest to, że teolog kładzie nacisk na argument ekonomiczny z pominięciem kulturowego i religijnego. Cierpimy dzisiaj właśnie dlatego, że nasze społeczeństwa są tak skupione na kwestiach gospodarczych i że analizujemy wszystko wyłącznie przez pryzmat PKB lub wskaźników zatrudnienia. Pod tym względem równie dobrze wszyscy moglibyśmy zostać zastąpieni przez roboty; tak będzie łatwiej.

Dwóch akademików oderwanych od rzeczywistości, sprawiających wrażenie umiarkowanych, uspokajających intelektualistów. Elity, które usypiają czujność obywateli i tłumią instynkt samozachowawczy naszych społeczeństw. Après nous le déluge – bez wątpienia mówią sobie.

Nathaniel Garstecka

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