Charlie Hebdo

Reflexions na Niedzielę. Wina Muska. I wnioski w dziesięć lat po Charlie Hebdo

Swoimi refleksjami z Czytelnikami Gazety na Niedzielę dzieli się mieszkający wśród nas dziennikarz Nathaniel Garstecka. Refleksje o Polsce i Polakach, zdziwienia i fascynacje. Tekst publikujemy w językach francuskim i (poniżej) polskim.

francja

Réflexions d’un dimanche

10 ans après Charlie hebdo, où en sommes-nous ?

Le 7 janvier 2015, les frères Chérif et Saïd Kouachi lancent une attaque contre la rédaction de l’hebdomadaire satirique Charlie hebdo à Paris. 12 personnes sont assassinées, dont huit membres de la rédaction du journal. Deux jours plus tard, un complice des terroristes, Amedy Coulibaly, prend en otage les clients d’une supérette cacher à la porte de Vincennes. Quatre personnes sont tuées. L’année 2015 aura été particulièrement sanglante, puisque plusieurs autres attentats auront lieu, dont ceux du 13 novembre contre des restaurants parisiens et le Bataclan (130 morts).

Qu’est ce qui était visé au cours de cette vague d’attentats ? Les journalistes de Charlie hebdo étaient accusés de publier des carricatures du prophète Mahomet, ce qui est interdit par l’islam. Les Juifs font depuis toujours partie des principales cibles des islamistes. Puis les chrétiens : En avril 2015, Sid Ahmed Ghlam échouait à mener des attentats contre des églises en banlieue parisienne. En novembre, c’est le mode de vie occidental qui est ciblé. L’Etat Islamique, qui a revendiqué les attentats affirme avoir « pris pour cible la capitale des abominations et de la perversion, celle qui porte la bannière de la croix en Europe, Paris ». L’Occident donc, son identité, sa culture, ses libertés, les Juifs, les chrétiens, les représentants de l’autorité de l’Etat (les policiers).

Qui sont les auteurs de ces attaques ? Des islamistes, quasiment tous nés en France ou en Belgique. Les descendants des vagues d’immigration arabo-musulmane et africaine à partir des années 1950, qui ont refusé de s’assimiler. Des jeunes radicalisés par les discours d’imams extrémistes et par les communications des organisations terroristes comme Al-Qaida et l’Etat Islamique.

En s’en prenant à Charlie hebdo et aux talentueux caricaturistes qui y travaillaient, les terroristes ont voulu porter un coup à certaines de nos valeurs les plus essentielles, en particulier la liberté d’expression et celle de critiquer et de se moquer de l’islam. En cela, l’islamisme rejoint le progressisme d’une partie de nos élites politiques et médiatiques. Empêcher les gens de s’exprimer librement sur l’immigration, sous peine de se voir accuser de tenir des « discours de haine » ? Les frères Kouachi ont utilisé les Kalachnikov, certaines associations de la bien-pensance s’en remettent à la 17e chambre du tribunal de Paris, spécialisée dans les affaires de presse.

Ceux qui ont défilé sous le slogan « je suis Charlie » restent bien silencieux quand le gouvernement prépare une loi criminalisant les propos « de haine » tenus en privé (et plus seulement en public !). Il en va de même pour l’antisémitisme. Le meilleur service que l’on puisse rendre à la communauté juive, c’est de mettre immédiatement un terme à l’immigration arabo-musulmane et africaine. Pourtant, rien que d’affirmer cela peut valoir à l’auteur de ces mots des accusations d’« incitation à la haine raciale ».

Nous croyons bien faire en sanctuarisant ainsi les populations récemment immigrées en France, car elles auraient été victimes de nos agissements par le passé. Les élites d’Europe de l’ouest pensaient qu’en accédant aux revendications des minorités ethnoreligieuses (qui ne resteront pas toujours minoritaires), celles-ci accepteraient de vivre en paix avec nous. « Ils ont eu le choix entre le déshonneur et la guerre ; ils ont choisi le déshonneur, et ils auront la guerre », disait Winston Churchill de ces gens-là.

Les attentats de Charlie hebdo, de l’Hyper Cacher et du Bataclan auraient dû marquer la fin de l’idéologie de la tolérance et des accommodements raisonnables. Or, dix ans plus tard, où en sommes-nous ? La législation contre la liberté d’expression s’est davantage renforcée, l’immigration n’a pas été freinée (plusieurs centaines de milliers d’entrants chaque année au titre du regroupement familial, des études, du travail ou de l’asile), les violences contre les Juifs et les chrétiens se sont multipliées, de nouveaux attentats ont eu lieu.

N’importe quoi peut aujourd’hui se voir inclure dans la catégorie des propos « haineux » : affirmer qu’un homme est un homme et qu’une femme est une femme, que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme, que l’immigration massive incontrôlée et non assimilée est génératrice de tensions, ou bien rappeler que, selon le général de Gaulle, « nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne ».

Nos banlieues continuent à être les incubateurs des futurs frères Kouachi, car l’Etat a toujours refusé de reconquérir les « territoires perdus de la République ». Certains postulats islamistes ont même été repris par les partis politiques de gauche. Les leçons de 2015 n’ont clairement pas été tirées, et les conséquences se font ressentir au quotidien.

Musk coupable

Face à l’insécurité et au délitement de nos sociétés occidentales, l’establishment politico-médiatique a trouvé les cibles idéales : les « populistes ». Au même moment que se déroule la cérémonie d’hommage aux victimes des attentats de janvier 2015 et à laquelle assistent, comme si de rien n’était, ceux qui sont en partie responsables, les médias traitent en boucle le sujet de « l’ingérence d’Elon Musk dans la politique européenne ». Bien évidemment, si le milliardaire américain suscite un tel rejet auprès de nos élites, c’est parce qu’il ne soutient pas le « camp du bien », mais la droite.

Quand George Soros prend des parts dans les grands médias européens ou finance des organisations qui ont pour objectif d’influer sur l’opinion publique, tout va bien. Quand Mark Zuckerberg, patron de Facebook, admet que l’administration Biden a exercé des pressions sur lui pour qu’il accroisse la censure sur sa plateforme, on a rien trouvé à redire. Quand le gouvernement russe finance les association écologistes qui militent pour la sortie du nucléaire, aucune objection. Quand il s’avère que le Qatar et la Chine ont leurs entrées auprès de politiciens français haut placés, les médias restent silencieux. Quand les icônes de l’industrie du divertissement prennent fait et cause pour Kamala Harris contre Donald Trump, c’est « un respectable engagement citoyen ». Quand la Commission européenne bloque les fonds de reprise économique à la Pologne, mais les débloque le lendemain de la victoire de la coalition de centre-gauche, « ce n’est pas de l’ingérence, mais l’Etat de droit ».

Pourtant, il n’est pas question ici d’avoir de la sympathie ou non le personnage d’Elon Musk. Son opportunisme en fait quelqu’un d’assez peu fiable et son entrain à critiquer davantage les gouvernements occidentaux que la Russie ou la Chine ne suscite pas nécessairement que de la bienveillance. Cependant, faire de lui une « menace pour la démocratie » parce qu’il a donné un écho à l’affaire des gangs de violeurs pakistanais au Royaume-Uni ou parce qu’il a annoncé soutenir l’AFD aux prochaines élections législatives allemandes est profondément exagéré.

Ainsi, à écouter nos grands médias, ce qui menace notre démocratie, notre société, notre civilisation, n’est pas l’immigration massive arabo-musulmane et africaine, l’étatisme écrasant, l’extrême-gauche antioccidentale ou le progressisme idéologique. Non, ce qui nous menacerait, c’est Elon Musk, Donald Trump ou Viktor Orban, alors que pourtant leur succès n’est que la conséquence de l’aveuglement des élites. Comment, dans ces conditions, espérer nous sortir de la profonde crise qui nous ronge ?




polska

Réflexions na niedzielę

Wnioski 10 lat po Charlie Hebdo

Dnia 7 stycznia 2015 r. bracia Chérif i Saïd Kouachi przeprowadzili atak na redakcję tygodnika satyrycznego „Charlie Hebdo” w Paryżu. Zginęło 12 osób, w tym ośmiu członków redakcji gazety. Dwa dni później wspólnik terrorystów, Amedy Coulibaly, wziął jako zakładników klientów koszernego sklepu spożywczego przy Porte de Vincennes. Zginęły cztery osoby. Rok 2015 był szczególnie krwawy – z kilkoma innymi atakami, w tym tymi z 13 listopada na paryskie restauracje i salę koncertową Bataclan (130 zabitych).

Co było celem tej fali ataków? Dziennikarze „Charlie Hebdo” zostali oskarżeni o publikowanie karykatur proroka Mahometa, co jest zabronione przez islam. Żydzi zawsze byli jednym z głównych celów islamistów, podobnie jak chrześcijanie – w kwietniu 2015 roku Sid Ahmed Ghlam planował ataki na kościoły na paryskich przedmieściach. W listopadzie celem ataków stał się zachodni styl życia. Państwo Islamskie, które przyznało się do ataków, ogłosiło, że „wzięło na cel stolicę obrzydliwości i perwersji, miasto, które nosi sztandar krzyża w Europie, Paryż”.

Kim byli sprawcy tych ataków? Islamiści, prawie wszyscy urodzeni we Francji lub Belgii. Potomkowie fal imigracji arabsko-muzułmańskiej i afrykańskiej od lat 50., którzy odmówili asymilacji. Młodzi ludzie zradykalizowani przez retorykę ekstremistycznych imamów i komunikaty organizacji terrorystycznych, takich jak Al-Kaida i Państwo Islamskie.

Atakując „Charlie Hebdo” i utalentowanych rysowników, którzy tam pracowali, terroryści chcieli zadać cios niektórym z naszych najważniejszych wartości, w szczególności wolności słowa oraz wolności krytykowania islamu. Pod tym względem islamizm dorównuje progresywizmowi niektórych naszych elit politycznych i medialnych. Czy powinniśmy uniemożliwiać ludziom swobodne wypowiadanie się na temat imigracji pod groźbą oskarżenia o „mowę nienawiści”? Bracia Kouachi używali do tego kałasznikowów, a niektóre poprawne politycznie stowarzyszenia zdają się na 17 izbę paryskiego sądu, która specjalizuje się w sprawach prasowych.

Ci, którzy maszerowali pod hasłem „Je suis Charlie” („Jestem Charlie”), milczą, gdy rząd przygotowuje ustawę kryminalizującą „mowę nienawiści” wygłaszaną prywatnie (a nie tylko publicznie!). To samo dotyczy antysemityzmu. Najlepszą rzeczą, jaką możemy zrobić dla społeczności żydowskiej, jest natychmiastowe powstrzymanie dalszej imigracji arabsko-muzułmańskiej i afrykańskiej. Jednak powiedzenie tego może spowodować, że autor tych słów zostanie oskarżony o „podżeganie do nienawiści rasowej”.

Uważamy, że postępujemy słusznie, chroniąc ludzi, którzy niedawno wyemigrowali do Francji i Europy, ponieważ byli ofiarami naszych działań w przeszłości. Elity Europy Zachodniej sądziły, że jeśli spełnią żądania mniejszości etniczno-religijnych (które nie zawsze są mniejszościami), mniejszości te zgodzą się żyć z nami w pokoju. Winston Churchill powiedział: „Nasz rząd miał do wyboru hańbę lub wojnę. Wybrał hańbę, ale wojny nie uniknie”.

Ataki na „Charlie Hebdo”, sklep Hyper Cacher i Bataclan powinny oznaczać koniec ideologii tolerancji i rozsądnego dostosowania. Ale na czym stoimy dziesięć lat później? Ustawodawstwo przeciwko wolności słowa zostało jeszcze bardziej zaostrzone, imigracja nie została ograniczona (każdego roku do Francji przybywa kilkaset tysięcy osób w celu łączenia rodzin, podejmowania studiów, pracy lub otrzymania azylu), przemoc wobec Żydów i chrześcijan wzrosła, miały miejsce kolejne zamachy.

Dziś wszystko można zaliczyć do kategorii „mowy nienawiści”: stwierdzenie, że mężczyzna jest mężczyzną, a kobieta kobietą, że małżeństwo jest związkiem mężczyzny i kobiety, że niekontrolowana i niezasymilowana masowa imigracja jest źródłem napięć, lub przypomnienie, że według generała de Gaulle’a „jesteśmy przede wszystkim narodem europejskim rasy białej, kultury greckiej i łacińskiej oraz religii chrześcijańskiej”.

Nasze przedmieścia nadal są inkubatorami dla przyszłych braci Kouachi, ponieważ państwo cały czas odmawia odzyskania „utraconych terytoriów Republiki”. Niektóre islamistyczne założenia zostały nawet przejęte przez lewicowe partie polityczne. Nauka z 2015 r. najwyraźniej nie została wyciągnięta, a konsekwencje są odczuwalne każdego dnia.

Musk winny

W obliczu braku bezpieczeństwa i rozpadu naszych zachodnich społeczeństw polityczny i medialny establishment znalazł idealny cel: „populistów”. W tym samym czasie, gdy odbywa się ceremonia oddania hołdu ofiarom ataków ze stycznia 2015 r., w której jak gdyby nigdy nic uczestniczą ci, którzy są za nie częściowo odpowiedzialni, media w kółko poruszają temat „ingerencji Elona Muska w europejską politykę”. Oczywiście, jeśli amerykański miliarder jest tak odrzucany przez nasze elity, to dlatego, że nie wspiera „dobrego obozu”, ale prawicę.

Gdy George Soros obejmuje udziały w największych europejskich mediach lub finansuje organizacje, których celem jest wpływanie na opinię publiczną, wszystko jest w porządku. Kiedy Mark Zuckerberg, szef Facebooka, przyznaje, że administracja Bidena wywierała na niego presję, by zwiększył cenzurę na swojej platformie, nie mamy nic do powiedzenia. Kiedy rosyjski rząd finansuje grupy ekologiczne prowadzące kampanię na rzecz wycofania energii jądrowej, nie mamy nic przeciwko. Kiedy okazuje się, że Katar i Chiny mają powiązania z wysokimi rangą francuskimi politykami, media milczą. Kiedy ikony przemysłu rozrywkowego wspierają Kamalę Harris przeciwko Donaldowi Trumpowi, jest to „szanowane obywatelskie zaangażowanie”. Kiedy Komisja Europejska blokuje fundusze na odbudowę dla Polski, ale uwalnia je dzień po zwycięstwie centrolewicowej koalicji, „to nie jest ingerencja, tylko praworządność”.

Nie chodzi jednak o to, czy lubimy Elona Muska, czy nie. Jego oportunizm czyni go raczej niewiarygodną osobą, a jego gotowość do krytykowania zachodnich rządów bardziej niż Rosji czy Chin niekoniecznie budzi wyłącznie sympatię. Jednak opisywanie go jako „zagrożenia dla demokracji”, ponieważ nadał rozgłos sprawie pakistańskich gangów gwałcicieli w Wielkiej Brytanii lub dlatego, że ogłosił swoje poparcie dla AFD w nadchodzących wyborach parlamentarnych w Niemczech, jest głęboko przesadzone.

Tak więc, jeśli słuchać naszych mediów głównego nurtu, zagrożeniem dla naszej demokracji, naszego społeczeństwa i naszej cywilizacji nie są masowa muzułmańska imigracja, przytłaczający etatyzm, antyzachodnia skrajna lewica czy ideologiczny progresywizm. Nie, to, co nam zagraża, to Elon Musk, Donald Trump czy Viktor Orbán, nawet jeśli ich sukces jest jedynie konsekwencją ślepoty elit. Jak zatem możemy mieć nadzieję na wyjście z głębokiego kryzysu, który zżera nas od wewnątrz?

Nathaniel Garstcka

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