
Reflexions na Niedzielę. Powiew wolności
Swoimi refleksjami z Czytelnikami Gazety na Niedzielę dzieli się mieszkający wśród nas dziennikarz Nathaniel Garstecka. Refleksje o Polsce i Polakach, zdziwienia i fascynacje. Tekst publikujemy w językach francuskim i (poniżej) polskim.

Réflexions d’un dimanche
Le souffle de la liberté
Au moment où se déroulait la cérémonie d’investiture de Donald Trump, les grands médias européens semblaient totalement désarçonnés. De l’exagération extrême de l’influence d’Elon Musk à la haine viscérale de tout ce qui se trouve à droite du centre chrétien-démocrate mou, en passant par la panique surjouée des « experts en géopolitique » qui nous font croire que le 47ème président des Etats-Unis n’a qu’une chose en tête: nous vendre à la Russie, cela fait des semaines que nous sommes soumis à une narration exclusivement à charge et c’est bien parti pour continuer ainsi durant quatre ans.
D’autant plus que Donald Trump a clairement marqué le cap de sa présidence : lutte contre l’immigration illégale avec le déploiement de l’armée américaine à la frontière avec le Mexique et la remise en cause du droit d’asile et du droit du sol, affirmation des intérêts économiques de son pays au détriment de l’idéologie de la décroissance (symbolisée par la sortie de « l’accord de Paris sur le climat ») et retour au bon sens élémentaire avec la déclaration qu’il n’y a que deux sexes, masculin et féminin. On pourrait ajouter à cela la désignation du Parti Communiste Chinois comme l’une des principales menaces pesant sur l’Occident.
C’est une nouvelle donne, qui exige de nous de gagner en maturité et de devenir enfin responsables. L’idéologie de la mondialisation économique et idéologique heureuse est, espérons-le, terminée. La croyance officielle selon laquelle les bons sentiments suffisent à mener une politique crédible n’a eu comme effet que de nous désarmer face à un environnement hostile.
A la Radio publique polonaise, un « expert » indiquait que Donald Trump était imprévisible. Pourtant, à bien y regarder, la présidence de Joe Biden s’est montrée bien plus imprévisible que celle de la nouvelle cible des médias. Pas un mot, donc, sur le bilan catastrophique des démocrates. Par contre, celui des républicains serait déjà mauvais avant même leur prise de fonction. Dans la même phrase, l’intervenant, dont je n’ai pas retenu le nom, a osé parler de « manipulations » à propos du réseau social Twitter/X d’Elon Musk. Passons.
Ce sont les propos d’un autre invité qui m’ont le plus interpellés. « Les Etats-Unis ne sont désormais plus le phare du monde libre », a-t-il déclaré. J’aurais presque envie de lui demander en quoi l’étaient-ils encore il y a un an s’ils ne le sont plus aujourd’hui. Parce qu’un « multimilliardaire d’extrême-droite » a ouvertement critiqué les autorités britanniques pour avoir couvert pendant des années les viols de masse commis par des gangs pakistanais dans les banlieues anglaises ? Parce que la dirigeante de l’AfD a été interviewée sur un réseau social ? Parce que le régime communiste de Cuba a été replacé sur liste noire après en avoir été retiré par provocation par Joe Biden ? Parce que Donald Trump veut en finir avec le délire progressiste « woke » qui parasite nos institutions et notre culture ? Parce qu’il veut mettre un terme à l’immigration illégale massive ? Ou bien parce qu’il veut que les pays européens s’émancipent de la tutelle américaine et prennent en charge leur propre défense ?
Ce dernier point témoigne des contradictions d’une partie de la gauche. D’un côté, l’ingérence médiatique et idéologique d’un Elon Musk serait une mauvaise chose. On a déjà décrit l’hypocrisie de ce point de vue. De l’autre, cependant, l’ingérence militaire des Etats-Unis, parce qu’ils auraient apparemment l’obligation de nous défendre à notre place, ne suscite aucune réflexion accrue. « Qui nous défendra face à la Russie si les Etats-Unis arrêtent d’assumer leur rôle ? ». Commençons peut-être par faire pression sur nos gouvernements pour qu’ils cessent de faire des affaires avec Vladimir Poutine, avant de nous en prendre aux Américains.
J’entends ensuite que Donald Trump est une menace pour l’Ukraine et qu’il s’empressera de signer un accord de cessez-le feu avec la Russie. Je vais poser une question très simple : Combien de temps peut tenir l’Ukraine si nous continuons à la « soutenir » comme nous le faisons depuis trois ans ? C’est-à-dire en ne lui envoyant que le strict minimum pour ne pas que son armée s’effondre, ce qui n’est pas suffisant pour empêcher l’armée russe de progresser inexorablement dans le Donbass. Lequel des deux belligérants sera le premier à court de chair à canon ? Donald Trump ne peut vraiment pas être tenu pour responsable de cette situation, lui qui a dénoncé durant sa première présidence la dépendance de nos économies au gaz russe, et qui a imposé des sanctions sur Nord Stream 2 en plus d’inciter les Européens à s’armer davantage pour être prêts le jour J. Quoiqu’il en soit, le 47ème président des Etats-Unis ne fera certainement pas pire que le 46ème.
Cette cérémonie d’investiture a fait souffler un vent frais, celui de la liberté. Quelque chose dont nous n’avions plus l’habitude, empêtrés que nous sommes dans notre socialisme sclérosé. La présence d’Éric Zemmour et de Sarah Knafo a fait dire au président Macron qu’il s’agissait d’une « internationale des réactionnaires ». Sans doute était-il jaloux ne pas y avoir été convié, après avoir invité Donald Trump à la réouverture de Notre-Dame. Quitte à faire partie d’une internationale, je préfère que ce soit celle de Donald Trump, d’Éric Zemmour, de Mateusz Morawiecki, de Javier Milei et de Giorgia Meloni que celle de Barack Obama, d’Emmanuel Macron, de Justin Trudeau, de Lula ou de Keir Starmer.
Pour l’esprit pionnier
Les journalistes progressistes ont pouffé de rire quand le nouveau locataire de la Maison Blanche a parlé de planter le drapeau sur Mars. Jusqu’il y a peu, je trouvais effectivement absurde de pousser autant la conquête spatiale. Que c’était une importante perte d’argent. Qu’il ne pouvait s’agir là que de mégalomanie. Puis j’ai réfléchi sur un aspect supplémentaire. Non pas tant sur l’aspect technique, financier ou scientifique de la chose, mais plutôt sur son aspect philosophique. L’Homme a besoin de rêver. Tout simplement. Il a besoin de se donner de grands objectifs, qui semblent a priori inatteignables, pour trouver la motivation de réaliser de grandes choses. Toutes nos réalisations technologiques ont été possible car à un moment ou un autre, quelqu’un a rêvé de quelque chose qui donnait l’impression d’être fou, mégalomaniaque ou trop coûteux. Nous avons ce besoin de nous fixer des buts, d’aller de l’avant, de découvrir de nouveaux horizons. Désormais, notre attention se porte sur ce qui existe au-delà de notre planète.
Si les progressistes rejettent tant cette idée, c’est parce que la philosophie qui la sous-tend ne correspond pas à leur idéologie. Pour eux, le progrès technique ne doit pas servir à réaliser les rêves de l’humanité, à combler son imaginaire et à faire naître en lui l’esprit pionnier. Non. Pour eux, le progrès technique doit servir à contrôler les individus et à exacerber leur individualisme. Pour eux, le progrès technique ce n’est pas une fusée atterrissant sur Mars, c’est la chirurgie de changement de sexe pour les enfants. Ce n’est pas le télescope spatial enregistrant le son émis par un trou noir, mais les caméras de surveillance verbalisant les voitures qui empruntent la mauvaise voie. Ce ne sont pas les centrales nucléaires produisant une énergie décarbonée, ce sont les automates à censure sur les réseaux sociaux.
La droite respecte l’être humain tel qu’il est, avec ses qualités et ses défauts. La gauche démiurgique, telle un professeur Frankenstein, cherche à créer un « Homme nouveau », dans la droite ligne des projets communiste et fasciste. Oui, définitivement, ce n’est pas le progrès qui est en cause, c’est l’utilisation qui en est faite par des idéologues à la frontière du totalitarisme. Le progrès au service de la liberté est, lui, sans doute la plus grande réussite de la civilisation occidentale et c’est ce qui semble tant gêner les apôtres de la déconstruction.

Réflexions na niedzielę
Powiew wolności
Podczas ceremonii inauguracji Donalda Trumpa europejskie media głównego nurtu wydawały się całkowicie oszołomione. Od skrajnego wyolbrzymiania wpływu Elona Muska po wrodzoną nienawiść do wszystkiego, co znajduje się na prawo od miękkiego chrześcijańsko-demokratycznego centrum, nie zapominając o przesadnej panice „ekspertów geopolitycznych”, którzy chcieliby, abyśmy uwierzyli, że 47. prezydent Stanów Zjednoczonych ma na myśli tylko jedno: sprzedać nas Rosji – przez tygodnie byliśmy poddawani wyłącznie obciążającej narracji i wydaje się przesądzone, że będzie to kontynuowane w ten sposób przez następne cztery lata.
Tym bardziej że Donald Trump wyraźnie wyznaczył kierunek swojej prezydentury: walka z nielegalną imigracją poprzez rozmieszczenie armii amerykańskiej na granicy z Meksykiem i zakwestionowanie prawa do azylu i prawa ziemi, potwierdzenie interesów gospodarczych swojego kraju na przekór ideologii degrowth (symbolizowane przez wycofanie się z „paryskiego porozumienia klimatycznego”) oraz powrót do elementarnego zdrowego rozsądku z deklaracją, że istnieją tylko dwie płcie – męska i żeńska. Do tego można jeszcze dodać wskazanie Komunistycznej Partii Chin jako jednego z głównych zagrożeń dla Zachodu.
To nowa sytuacja, która wymaga od nas dojrzałości i odpowiedzialności. Mam nadzieję, że czas szczęśliwej globalizacji gospodarczej i ideologicznej dobiegł końca. Oficjalna wiara w to, że dobre uczucia wystarczą do prowadzenia wiarygodnej polityki, tylko nas rozbroiła w obliczu wrogiego otoczenia.
W Polskim Radiu „ekspert” powiedział, że Donald Trump jest nieprzewidywalny. A jednak przy bliższym przyjrzeniu się prezydentura Joe Bidena okazała się znacznie bardziej nieprzewidywalna niż prezydentura nowego celu mediów. Nie ma więc nadal ani słowa o katastrofalnym bilansie demokratów. Z drugiej strony bilans republikanów jest już zły, jeszcze przed objęciem przez nich rządów. W tym samym zdaniu mówca, którego nazwiska nie zapamiętałem, ośmielił się mówić o „manipulacji” w odniesieniu do sieci społecznościowej Twitter/X Elona Muska. Śmieszne.
Najbardziej uderzyło mnie to, co miał do powiedzenia inny gość. „Stany Zjednoczone nie są już latarnią wolnego świata”, powiedział. Chciałbym go zapytać, dlaczego jeszcze rok temu były latarnią wolności, a dziś już nią nie są. Ponieważ „skrajnie prawicowy multimiliarder” otwarcie skrytykował brytyjskie władze za lata tuszowania masowych gwałtów popełnianych przez pakistańskie gangi na angielskich przedmieściach? Ponieważ liderka AfD udzieliła wywiadu na portalu społecznościowym? Ponieważ komunistyczny reżim na Kubie został ponownie umieszczony na czarnej liście po tym, jak został z niej prowokacyjnie usunięty przez Joe Bidena? Ponieważ Donald Trump chce położyć kres postępowemu delirium „woke”, które pasożytuje na naszych instytucjach i kulturze? Ponieważ chce zwalczać masową nielegalną imigrację? A może dlatego, że chce, aby kraje europejskie wyemancypowały się spod amerykańskiej kurateli i przejęły odpowiedzialność za własną obronę?
Ten ostatni punkt ilustruje sprzeczności części lewicy i liberałów. Z jednej strony medialna i ideologiczna ingerencja Elona Muska byłaby czymś złym. Hipokryzja tego punktu widzenia została już szeroko opisana. Z drugiej jednak strony ingerencja militarna Stanów Zjednoczonych, które najwyraźniej miałyby obowiązek bronić nas na naszym miejscu, nie daje podstaw do dalszej refleksji. „Kto nas obroni przed Rosją, jeśli Stany Zjednoczone przestaną odgrywać swoją rolę?”. Być może powinniśmy zacząć od wywarcia presji na nasze rządy, by przestały robić interesy z Władimirem Putinem, zanim zabierzemy się do krytykowania Amerykanów.
Potem słyszę, że Donald Trump jest zagrożeniem dla Ukrainy i że pospieszy się z podpisaniem porozumienia o zawieszeniu broni z Rosją. Zadam bardzo proste pytanie: jak długo Ukraina może się utrzymać, jeśli nadal będziemy ją „wspierać”, tak jak robiliśmy to przez ostatnie trzy lata? Innymi słowy, wysyłając jej tylko minimum, aby nie dopuścić do całkowitego upadku jej armii, co nie wystarczy, aby zapobiec nieuchronnemu postępowi armii rosyjskiej w Donbasie. Której z dwóch walczących stron jako pierwszej zabraknie mięsa armatniego? Donald Trump, który podczas swojej pierwszej prezydentury potępił zależność naszych gospodarek od rosyjskiego gazu i który nałożył sankcje na Nord Stream 2, oprócz zachęcania Europejczyków do większego uzbrojenia się, aby byli gotowi na wszelki wypadek, naprawdę nie może być uznawany jako odpowiedzialny za tę sytuację. Tak czy inaczej 47. prezydent Stanów Zjednoczonych z pewnością nie będzie gorszy od 46.
Ceremonia inauguracji przyniosła powiew świeżego powietrza, powiew wolności. Coś, do czego nie jesteśmy już przyzwyczajeni, uwikłani w nasz sklerotyczny socjalizm. Obecność Érica Zemmoura i Sarah Knafo, liderów francuskiej Reconquête, skłoniła prezydenta Macrona do opisania tego wydarzenia jako „międzynarodówki reakcjonistów”. Bez wątpienia był zazdrosny, że nie został zaproszony, po tym jak sam zaprosił Donalda Trumpa na ponowne otwarcie Notre-Dame. Jeśli mam być częścią jakiejś międzynarodówki, to wolałbym, żeby stanowili ją Donald Trump, Éric Zemmour, Mateusz Morawiecki, Javier Milei i Giorgia Meloni, a nie Barack Obama, Emmanuel Macron, Justin Trudeau, Lula czy Keir Starmer.
Za pionierskiego ducha
Postępowi dziennikarze śmiali się w głos, gdy nowy lokator Białego Domu mówił o zatknięciu amerykańskiej flagi na Marsie. Do niedawna uważałem, że to absurd tak mocno naciskać na podbój kosmosu. Że to ogromna strata pieniędzy. Że to może być tylko megalomania. Potem pomyślałem o innym aspekcie. Nie tyle o technicznym, finansowym czy naukowym, ile raczej filozoficznym. Człowiek musi marzyć. Po prostu. Musimy wyznaczać sobie wielkie cele, które na pierwszy rzut oka wydają się nieosiągalne, aby znaleźć motywację do osiągania wielkich rzeczy. Wszystkie nasze osiągnięcia technologiczne były możliwe, ponieważ w tym czy innym czasie ktoś marzył o czymś, co wydawało się szalone, megalomańskie lub zbyt kosztowne. Mamy potrzebę wyznaczania celów, podążania naprzód, odkrywania nowych horyzontów, a nasza uwaga skupia się teraz na tym, co istnieje poza naszą planetą.
Postępowcy odrzucają ten pomysł, ponieważ stojąca za nim filozofia nie pasuje do ich ideologii. Dla nich postęp techniczny nie powinien być wykorzystywany do spełniania marzeń ludzkości, wypełniania jej wyobraźni i inspirowania jej pionierskiego ducha. Nie. Dla nich postęp techniczny musi służyć kontrolowaniu jednostek i zaostrzaniu ich indywidualizmu. Dla nich postęp techniczny to nie lądowanie rakiety na Marsie tylko operacje zmiany płci u dzieci. To nie teleskopy kosmiczne rejestrujące dźwięk czarnej dziury, ale kamery monitorujące i karzące kierowców, gdy jadą niewłaściwym pasem ruchu. To nie elektrownie jądrowe produkujące niskoemisyjną energię, ale boty cenzurujące na portalach społecznościowych.
Prawica szanuje ludzi takimi, jakimi są, ze wszystkimi ich cechami i wadami. Demiurgiczna lewica, niczym profesor Frankenstein, dąży do stworzenia „Nowego Człowieka”, zgodnie z komunistycznymi i faszystowskimi projektami. Nie postęp jest tu kwestionowany, ale jego wykorzystanie przez ideologów na skraju totalitaryzmu. Postęp w służbie wolności jest bez wątpienia największym osiągnięciem zachodniej cywilizacji i właśnie to tak bardzo niepokoi apostołów dekonstrukcji.
Nathaniel Garstecka