koniec roku

Reflexions na Niedzielę. Dwa pokoje, dwa nastroje

Swoimi refleksjami z Czytelnikami Gazety na Niedzielę dzieli się mieszkający wśród nas dziennikarz Nathaniel Garstecka. Refleksje o Polsce i Polakach, zdziwienia i fascynacje. Tekst publikujemy w językach francuskim i (poniżej) polskim.

francja

Réflexions d’un dimanche

Deux salles, deux ambiances

France. Climat de guerre civile religieuse

Si je devais comparer la fin d’année en France et en Pologne pour illustrer l’état d’esprit qui règne dans les deux pays, j’utiliserais deux images. La première, c’est ce communiqué du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, au lendemain de la nuit de la Saint-Sylvestre. Après chaque 31 décembre et 1er janvier, c’est la même polémique : faut-il, ou non, publier les chiffres des voitures incendiées durant la nuit ? Le faire, c’est prendre le risque de communiquer des chiffres effarants sur l’insécurité en France. Ne pas le faire, c’est au final la même chose, mais en ajoutant la couardise.

Ainsi, M. Retailleau a indiqué que « le bilan de la nuit du 31 décembre fait état de 984 véhicules incendiés ». C’est une augmentation de 32% par rapport à l’année précédente. Les interpellations ont aussi augmenté : 420, et 310 gardes à vue. Le ministre relève aussi des « tirs de mortiers visant directement les forces de sécurité intérieures ». Il faut comprendre par là que la police a subi de véritables guet-apens dans certains quartiers, des actes de guérilla urbaine, et que certaines scènes faisaient penser à tout, sauf ce à quoi devrait ressembler une fête de la Saint-Sylvestre dans un pays occidental.

Dans son communiqué, le ministre pointe l’un des principaux souci auquel doit faire face la police : la justice. « La vérité, c’est aussi que si la réponse sécuritaire est essentielle, elle ne saurait être suffisante. Pour traiter vraiment les causes de cette violence gratuite et endémique, il faut que la réponse judiciaire soit également à la hauteur, car la vraie prévention, ce sont de vraies sanctions », peut-on lire. Quel décalage avec les propos de Gérald Darmanin un an auparavant qui, en tant que ministre de l’Intérieur, avait déclaré que « les célébrations, particulièrement à Paris, se sont déroulées dans une atmosphère calme et festive », alors qu’il y avait eu 745 voitures brûlées et 381 interpellations.

L’incendie de voitures la nuit de la Saint-Sylvestre est devenu un véritable sport national français. Les banlieues dites « sensibles » rivalisent entre elles de cette manière pour s’imposer comme celles qui rejettent le plus l’autorité de l’Etat et l’identité du pays. Bien évidemment, il serait suicidaire pour Bruno Retailleau de décrire les causes profondes de cette situation de quasi insurrection dans certains quartiers. Il faudrait revenir sur la politique migratoire depuis 70 ans, sur l’échec de la politique d’intégration, sans même parler de celle d’assimilation, sur le désarmement moral et juridique de nos sociétés post-modernes traumatisées par la Seconde Guerre mondiale. S’il osait s’aventurer un peu trop dans cette direction, le ministre se ferait immédiatement exécuter par le système politique, médiatique et judiciaire. Pourtant, nous savons tous qu’il est conscient de tout ça. Pas seulement lui. Toute la classe politique est consciente. En réalité, tout le monde sait que l’immigration arabo-musulmane incontrôlée et massive constitue un défi culturel, religieux et sécuritaire d’ampleur. Après tout, l’année 2024 s’est clôturée sur un attentat islamiste en Allemagne et l’année 2025 s’est ouverte sur un attentat islamiste aux Etats-Unis. Cependant, la chape de plomb progressiste qui s’est abattue sur le débat public empêche les vérités d’être clamées et les mesures appropriées d’être prises.

« Pour ma part, et parce que jamais je ne me résoudrai à la fatalité, je poursuivrai ma politique d’autorité et de fermeté, pour protéger les Français », conclut Bruno Retailleau. C’est bien ce que nous lui souhaitons.

Pologne. Climat de conciliation religieuse

Alors que les banlieues islamisées françaises brûlent, c’est un tout autre son de cloche auquel nous avons droit en Pologne. Habiter dans un pays apaisé socialement et culturellement donne le luxe de se préoccuper de problématiques moins cruciales pour l’avenir de ce pays. Ainsi, le principal débat entourant le réveillon du Nouvel An est celui des feux d’artifices et du bien-être animal. La dissonance médiatique est édifiante. D’un côté, des voitures brûlées et des tirs contre les policiers. De l’autre, un chien tremblotant sous une table. Les Polonais ne se rendent véritablement pas compte de la chance qu’ils ont d’habiter là où ils habitent. Je l’ai déjà dit, je l’ai déjà écrit, et je continuerai tant qu’il le faut. Je l’affirme d’autant plus aisément que je suis sensible à la souffrance animale. Ayant deux chats chez moi, j’ai passé une partie de la nuit à tenter de les rassurer au milieu des tirs de pétards. Pourtant, je préfère largement cela aux scènes d’émeutes urbaines et d’incendies de voitures. Je passe sur l’hypocrisie des personnes qui un jour vont appeler à interdire les feux d’artifice car les oiseaux ont peur, mais qui le lendemain vont aller acheter à l’hypermarché discount leur poulet aux hormones né, élevé et mort dans des conditions absolument indignes.

Néanmoins, ce n’est pas de cela dont je voulais parler. L’image que je tiens à partager, c’est celle de la cérémonie d’allumage des bougies de la fête juive de Hanoucca à l’Assemblée Nationale polonaise. Cet événement se déroule chaque année depuis 2007 et a été instauré par les conservateurs (les mêmes qui sont accusés d’être « ultranationalistes » et « anti-européens » par les médias progressistes) dans le but de rappeler l’héritage de mille ans d’histoire juive en Pologne. A quelques pas du chandelier juif installé pour le temps de la cérémonie se trouve un sapin et une crèche de Noël. Quel beau symbole que celui de la réconciliation entre christianisme et judaïsme.

Peu après c’est un autre chandelier qui a été allumé, à Varsovie près du Musée de l’Indépendance. Le rabbin qui a procédé à l’allumage des bougies a rappelé que pour les Juifs, l’indépendance de la Pologne est quelque chose d’important. J’ai remarqué, en assistant à la cérémonie, que le dispositif policier était très léger. Cinq fonctionnaires, une camionnette. Il n’y avait pas de provocateurs, pas de manifestation d’antisémites ou de « judéo-sceptiques ». N’importe qui de mal intentionné aurait pu venir, sans contrôle aucun, et commettre des méfaits. C’est ce qui se serait sans doute passé en France. Mais c’était en Pologne, dans ce pays prétendument « intolérant », « raciste », « xénophobe »  et « ultraclérical ». Ici, les hommes politiques, même ceux qui ne sont pas de droite, n’hésitent pas à reconnaître que c’est parce que la Pologne est un pays majoritairement chrétien que les Juifs peuvent vivre en sécurité.

J’ai des amis polonais qui me disent que les Juifs sont des polonophobes en puissance, qu’ils dominent le monde et qu’ils cherchent à imposer le progressisme. J’ai aussi des amis Juifs qui me disent que les Polonais sont des antisémites qui ont fait la chasse aux Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Les deux côtés se trompent lourdement. Bien évidemment du point de vue factuel, mais aussi politique. Fort heureusement, il ne s’agit là que de débats passionnés, et rien de plus. Au final, tout le monde est capable de s’asseoir à la même table autour d’une bouteille de Slivovitz. Et sans brûler de voitures ou agresser de policiers.




polska

Réflexions na niedzielę

Dwa pokoje, dwa nastroje

Francja. Klimat religijnej wojny domowej

Gdybym miał porównać koniec roku we Francji i w Polsce, aby zilustrować stan umysłu panujący w jednym i drugim kraju, użyłbym dwóch obrazów. Pierwszy to komunikat prasowy ministra spraw wewnętrznych Brunona Retailleau dzień po sylwestrze. Po każdym 31 grudnia i 1 stycznia pojawia się ta sama kontrowersja: powinniśmy czy nie powinniśmy publikować danych dotyczących samochodów podpalonych w nocy? Zrobienie tego wiąże się z ryzykiem opublikowania przerażających danych na temat braku bezpieczeństwa we Francji. Niezrobienie tego jest ostatecznie tym samym, ale z dodatkiem tchórzostwa.

Retailleau napisał, że „dane za noc 31 grudnia pokazują, że podpalono 984 pojazdy”. To wzrost o 32 proc. w porównaniu z rokiem poprzednim. Wzrosła również liczba osób aresztowanych: 420, a 310 znalazło się pod dozorem policyjnym. Minister odnotował również „ostrzał fajerwerkami moździerzowymi skierowany bezpośrednio na siły bezpieczeństwa”. Oznacza to, że w niektórych dzielnicach policja wpadała w prawdziwe zasadzki, akty miejskiej partyzantki, a niektóre sceny przypominały wszystko, tylko nie to, jak powinna wyglądać impreza sylwestrowa w zachodnim kraju.

W swoim komunikacie prasowym minister wskazuje na jedną z głównych zagwozdek stojących przed policją: sprawiedliwość. „Prawda jest taka, że chociaż reakcja sił bezpieczeństwa jest niezbędna, to nie wystarczy. Aby naprawdę zająć się przyczynami tej bezinteresownej i endemicznej przemocy, reakcja wymiaru sprawiedliwości musi również stanąć na wysokości zadania, ponieważ prawdziwa prewencja oznacza prawdziwą karę”, czytamy. Stoi to w jaskrawej sprzeczności z komentarzami poczynionymi przez Géralda Darmanina rok wcześniej, kiedy jako minister spraw wewnętrznych oświadczył, że „obchody, zwłaszcza w Paryżu, odbyły się w spokojnej i świątecznej atmosferze”, mimo że spalono 745 samochodów i aresztowano 381 osób.

Palenie samochodów w sylwestra stało się we Francji sportem narodowym. Tak zwane „wrażliwe” przedmieścia konkurują ze sobą w ten sposób, aby stać się tymi, które najbardziej odrzucają autorytet państwa i tożsamość kraju. Oczywiście byłoby samobójstwem ze strony Brunona Retailleau opisywanie przyczyn tej sytuacji prawie powstania w niektórych dzielnicach. Musiałby cofnąć się do polityki migracyjnej ostatnich 70 lat, porażki polityki integracji, nie wspominając o polityce asymilacji, oraz moralnego i prawnego rozbrojenia naszych postmodernistycznych społeczeństw, które przeżyły traumę II wojny światowej. Gdyby odważył się pójść za daleko w tym kierunku, minister zostałby natychmiast stracony przez system polityczny, medialny i sądowniczy. A przecież wszyscy wiemy, że jest tego świadomy. I nie tylko on. Cała klasa polityczna jest tego świadoma. W rzeczywistości wszyscy wiedzą, że niekontrolowana i masowa imigracja arabsko-muzułmańska stanowi poważne wyzwanie kulturowe, religijne i związane z bezpieczeństwem. W końcu rok 2024 zakończył się islamskim atakiem w Niemczech, a rok 2025 rozpoczął się islamskim atakiem w Stanach Zjednoczonych. Wydaje się jednak, że postępowy ołowiany koc, który opadł na debatę publiczną, uniemożliwia głoszenie prawdy i podjęcie odpowiednich kroków naprawczych.

„Ze swojej strony, ponieważ nigdy nie pogodzę się z fatum, będę kontynuował moją politykę autorytetu i stanowczości, aby chronić naród francuski”, podsumowuje Bruno Retailleau. Tego mu życzymy.

Polska. Klimat religijnego pojednania

Podczas gdy we Francji płoną islamskie przedmieścia, w Polsce mamy do czynienia z zupełnie innym obrazem. Życie w spokojnym społecznie i kulturowo kraju daje nam luksus martwienia się o kwestie, które są mniej istotne dla przyszłości kraju. Na przykład główna debata wokół sylwestra dotyczy fajerwerków i dobrostanu zwierząt. Dysonans medialny jest zatrważający. Z jednej strony spalone samochody i ostrzeliwani policjanci. Z drugiej drżący pod stołem pies. Polacy naprawdę nie zdają sobie sprawy, jakie mają szczęście, że żyją tu, gdzie żyją. Mówiłem to już wcześniej, pisałem to już wcześniej i będę to powtarzał tak długo, jak będzie trzeba. Mówię to tym łatwiej, że jestem wrażliwy na cierpienie zwierząt. Mając w domu dwa koty, spędziłem część nocy, próbując je uspokoić w trakcie wystrzałów petard. Jednak zdecydowanie wolę to niż sceny miejskich zamieszek i pożarów samochodów. Pominę hipokryzję ludzi, którzy jednego dnia wzywają do zakazu fajerwerków, ponieważ ptaki się boją, ale następnego dnia idą do hipermarketu dyskontowego, aby kupić kurczaka karmionego hormonami, wyhodowanego i zabitego w absolutnie haniebnych warunkach.

Ale nie o tym chciałem mówić. Obrazem, którym chcę się podzielić, jest ceremonia zapalenia świec z okazji żydowskiego święta Chanuka w polskim Sejmie. Wydarzenie to odbywa się corocznie od 2007 r. i zostało wprowadzone przez konserwatystów (tych samych, których postępowe media oskarżają o „ultranacjonalizm” i „antyeuropejskość”) w celu przypomnienia dziedzictwa tysiącletniej historii Żydów w Polsce. Kilka kroków od żydowskiej świecy ustawionej na czas ceremonii znajdują się choinka i szopka bożonarodzeniowa. Piękny symbol pojednania chrześcijaństwa i judaizmu.

Niedługo później w Warszawie w pobliżu Muzeum Niepodległości zapalono kolejny świecznik. Rabin, który zapalił świece, przypomniał, że dla Żydów niepodległość Polski jest ważna. Gdy obserwowałem ceremonię, zauważyłem, że obecność policji była bardzo niewielka. Pięciu funkcjonariuszy i furgonetka. Nie było prowokatorów, demonstracji antysemitów czy „judeosceptyków”. Każdy, kto miałby złe zamiary, mógł przyjść bez żadnej kontroli i popełnić swój czyn. Tak bez wątpienia stałoby się we Francji. Ale odbywało się to w Polsce, w tym rzekomo „nietolerancyjnym”, „rasistowskim”, „ksenofobicznym” i „ultraklerykalnym” kraju. Tutaj politycy, nawet ci, którzy nie są prawicowi, nie wahają się przyznać, że to dlatego, że Polska jest krajem w przeważającej mierze chrześcijańskim, Żydzi mogą w niej żyć bezpiecznie.

Mam polskich przyjaciół, którzy mówią mi, że Żydzi są zagorzałymi polonofobami, że dominują nad światem i że próbują narzucić progresywizm. Mam też żydowskich przyjaciół, którzy mówią mi, że Polacy są antysemitami, którzy polowali na Żydów podczas II wojny światowej. Obie strony zdecydowanie się mylą. Oczywiście z merytorycznego punktu widzenia, ale także politycznie. Na szczęście są to tylko namiętne debaty i nic więcej. Pod koniec dnia wszyscy mogą usiąść przy tym samym stole nad butelką śliwowicy. I to bez palenia samochodów czy napaści na policjantów.

Nathaniel Garstecka

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