
Reflexions na Niedzielę. Emocje – nowe opium ludu
Swoimi refleksjami z Czytelnikami Gazety na Niedzielę dzieli się mieszkający wśród nas dziennikarz Nathaniel Garstecka. Refleksje o Polsce i Polakach, zdziwienia i fascynacje. Tekst publikujemy w językach francuskim i (poniżej) polskim.

Réflexions d’un dimanche
Le PACS, nouvelle boîte de pandore
J’ai été surpris, quelques jours à peine après le débat sur l’immigration lancé par le premier ministre Donald Tusk, de voir se réactiver celui sur le PACS. Comme s’il s’agissait de couvrir un sujet gênant par un autre. La gauche s’est sans doute sentie pour le moins mal à l’aise en écoutant les envolées guerrières du chef du gouvernement contre les clandestins, il fallait la contenter en lui permettant de porter au premier plan un thème qui lui est cher : la cause homosexualiste.
La gauche polonaise, comme la gauche française, préfère s’occuper du sexe des anges pendant que la cité brûle. Surtout, son incohérence est criminelle. D’un côté elle milite pour faire venir massivement des ressortissants de pays où l’homosexualité est considérée comme un crime, de l’autre côté elle s’acharne à accroitre la visibilité des revendications du lobby « LGBT ». Tout ce que la dogmatique gauche polonaise prévoit de réaliser, la France l’a fait 20 ans, 30 ans auparavant.
Tout d’abord le PACS. Il a été instauré à la fin des années 1990 par le gouvernement Jospin. Les mêmes arguments étaient avancés à l’époque en France qu’aujourd’hui en Pologne : faciliter la vie des couples homosexuels, leur garantir des droits qui leurs étaient jusque-là refusés, consacrer leur amour, afficher le progressisme et la modernité du pays… Bien entendu, on nous promettait que c’était tout ce dont désiraient les concernés, que ceux qui étaient vent debout contre le PACS car ils sentaient que ça ne s’arrêterait pas là n’étaient que des réactionnaires rétrogrades. Comme l’on pouvait s’y attendre, il n’en fut bien évidemment rien du tout.
En 2013, ce fut le tour du mariage homosexuel d’être voté. « La société évolue, il faut l’accompagner, nous disaient les socialistes. Mais ne vous en faites pas, on s’arrête là, pas de PMA, de GPA ou d’adoption ! ». Les opposants étaient traités de fascistes, de « cathos moyenâgeux », de « criminels homophobes ».
Il n’a pas fallu longtemps pour que les « avancées » suivantes soient réalisées. D’abord l’adoption d’enfants, de facto autorisée du moment que l’on ouvrait le mariage aux couples homosexuels. En 2017, la justice française autorisait le recours à la GPA à l’étranger, puis en 2021 le gouvernement Macron (à nouveau des socialistes !) légalisait la PMA (et son remboursement par l’Etat) pour les couples de femmes homosexuelles. Là aussi, il s’agissait de « réparer des inégalités » et d’ « accompagner les gens qui s’aiment ». Permettez-moi de détourner la célèbre citation de Mme Roland : « Amour, que de crimes on commet en ton nom! »
Les partisans du PACS en Pologne doivent donc bien être conscients, qu’en l’acceptant, ils ouvrent naturellement la voie à tout ce qui suit : mariage, adoption, PMA et GPA. Une fois que la machine est lancée, elle ne peut être arrêtée. Une fois qu’on donne le doigt, on finit par se faire prendre tout le bras. Comprenons bien que ce n’est pas pour « discriminer » les homosexuels que l’on s’oppose au PACS et à l’ouverture de cette boîte de Pandore, mais pour éviter de perdre le contrôle sur un nombre important de valeurs fondamentales.
Car effectivement, on va me rétorquer que ces gens s’aiment, que l’amour est la valeur suprême autour de laquelle tout l’appareil social et administratif doit être construit et qu’en me positionnant contre le PACS, je m’oppose à leur amour ainsi qu’au principe d’égalité.
Pour commencer, non, l’amour n’est pas une valeur fondamentale au sein de nos sociétés. Ce n’est pas pour rien que les anciens nous mettaient déjà en garde en confrontant l’amour à la raison. N’importe quel parent sait qu’on n’éduque pas un enfant par le seul amour, et tout législateur devrait savoir qu’on ne légifère pas sur des critères sentimentaux. Or, c’est ce que l’on nous demande désormais de faire. Symbole d’une société diluée, où les sentiments et l’émotion ont pris le pas sur la raison et l’intérêt. Satisfaire aux émotions provoque un sentiment de soulagement et de plaisir immédiat. Comme avec n’importe quelle drogue, on en devient facilement dépendant. On peut s’assujettir un accro en lui donnant ce qu’il exige. Les gouvernements peuvent s’assujettir les citoyens en leur offrant des loisirs ainsi que la satisfaction directe de leurs émotions. C’est tout le contraire d’une approche responsable, qui consisterait plutôt à réfréner les pulsions basiques du peuple afin de le maintenir sain d’esprit.
Ensuite, en plus d’une dimension sentimentale non négligeable que j’admets volontiers, le mariage a une fonction sociale et sociétale d’une importance déterminante dans notre civilisation judéo-chrétienne et gréco-romaine occidentale (et dans beaucoup d’autres civilisations). La famille est la cellule de base de toute société, c’est quelque chose qu’on apprend assez rapidement soit à l’école, soit par nous-mêmes. Ce sont les familles qui portent l’avenir de la nation et c’est le mariage qui légitime la famille. Il ne s’agit pas de défendre cette symbolique pour le seul et unique plaisir de la défendre, mais plutôt pour préserver tout l’engrenage qui a permis à notre civilisation d’atteindre son niveau actuel.
La fonction tant du mariage que de la famille est de fournir un cadre légal, social et économique à l’arrivée et à l’éducation des enfants. Ces institutions ne pourront jamais être pleinement remplacées par le modèle liquide (en référence au concept de démocratie liquide de Zygmunt Bauman) proposé par les progressistes, un modèle où les desiderata des individus seuls sont portés en triomphe. Un modèle où les individus isolés peuvent librement et sans contrainte aucune faire, défaire et modifier leurs familles. Sans attache à un cadre familial soudé et inchangé, sans la nécessaire transmission des sagesses et des traditions via les anciennes générations, l’individu, qui a besoin de repères, ne pourra se tourner plus que vers l’Etat. Exactement ce que souhaitent les socialistes : se débarrasser des ultimes obstacles, en les dévaluant et en les vidant de leur substance, à la prise de contrôle totale des êtres humaines.
On va me reprocher de généraliser et d’essentialiser. Bien évidemment, j’ai conscience des violences conjugales, des familles monoparentales, des drames et des tragédies. Je sais qu’une mère seule peut élever un enfant. Oui, on connait tous tel ou tel couple qui élève bien ses enfants sans être marié. De plus, on va m’opposer le grand sophisme à la mode : « pour l’enfant, mieux vaut un couple homosexuel qui s’aime qu’un couple hétérosexuel qui le bat et le maltraite » (quoique, je doute fortement que les enfants vivant avec des parents homosexuels soient tout à fait sains et équilibrés). Ici aussi, on joue sur le sentiment, sur l’émotion primaire. Qui pourrait rester de marbre face à des enfants battus ? Fort heureusement nous ne sommes plus dans une société où les enfants de 10 ou 12 ans étaient envoyés à l’usine.
Pour autant, là n’est pas la question fondamentale. On parle de l’avenir de notre civilisation dans son ensemble. Si l’on se met à vouloir régler les tragédies individuelles de tout le monde, on deviendra une société de l’assistanat permanent. Les drames et les tragédies font partie de la vie, de notre quotidien. C’est grâce à elles que nous prenons conscience de notre imperfection, que nous apprenons que nous ne sommes pas omnipotents et que nous nous devons de rester modestes face à la nature.
Ceux qui souhaitent l’instauration du PACS veulent, consciemment ou non, l’avènement d’une société qui aura vu tous ses fondements rasés les uns après les autres, une société du loisir et de l’immédiateté, une société d’individus numérotés accros à l’Etat, sans attaches ni racines, au grand bénéfice des publicitaires et des marchands d’émotions, le nouvel opium du peuple.

Réflexions na niedzielę
Emocje – nowe opium ludu
Byłem zaskoczony tym, że zaledwie kilka dni po debacie na temat imigracji, zainicjowanej przez premiera Donalda Tuska, reaktywowano debatę na temat tzw. „związków partnerskich”. Wyglądało to tak, jakby chodziło o przykrycie jednego żenującego tematu innym. Lewica bez wątpienia czuła się co najmniej nieswojo, słuchając wojennej retoryki szefa rządu przeciwko nielegalnym imigrantom, więc musiała zostać zaspokojona – Donald Tusk pozwolił jej wysunąć na pierwszy plan kwestię, która jest bliska jej sercu: sprawę homoseksualistów.
Polska lewica, podobnie jak francuska, woli martwić się o płeć aniołów, podczas gdy miasto płonie. Przede wszystkim jej niekonsekwencja jest karygodna. Z jednej strony prowadzi kampanię na rzecz sprowadzenia dużej liczby obywateli z krajów, w których homoseksualność uznawana jest za przestępstwo, z drugiej – jest zdeterminowana, by zwiększyć widoczność postulatów lobby LGBT. Wszystko, co planuje zrobić dogmatyczna polska lewica, Francja zrobiła 20 lub 30 lat temu.
PACS (Cywilna Umowa Solidarności) – został wprowadzony pod koniec lat 90. przez socjalistyczny rząd Lionela Jospina. W tamtym czasie we Francji wysuwano te same argumenty co dziś w Polsce: ułatwienie życia parom jednopłciowym, zagwarantowanie im praw, których wcześniej im odmawiano, uhonorowanie ich miłości, zademonstrowanie postępowości i nowoczesności kraju… Oczywiście obiecano nam, że to wszystko, czego chcieli zainteresowani; że ci, którzy bronili się przed PACS, ponieważ czuli, że na tym się nie skończy, byli tylko wstecznymi reakcjonistami. Nic dziwnego, że wcale tak nie było.
W 2013 roku przyszła kolej na przegłosowanie małżeństw homoseksualnych. „Społeczeństwo się zmienia, musimy za nim nadążać”, powiedzieli nam socjaliści. „Ale nie martwcie się, na tym poprzestajemy, żadnych in vitro, macierzyństwa zastępczego czy adopcji!”. Przeciwnicy zostali nazwani faszystami, „średniowiecznymi katolami” i „homofobicznymi przestępcami”.
Nie trzeba było jednak długo czekać na kolejne „postępy”. Adopcja dzieci była de facto dozwolona natychmiast, gdy małżeństwa zostały otwarte dla par tej samej płci. W 2017 r. francuskie sądy zezwoliły na korzystanie z macierzyństwa zastępczego za granicą, a następnie w 2021 r. rząd Macrona (ponownie socjaliści!) zalegalizował in vitro (i jego refundację przez państwo) dla homoseksualnych par kobiet. Również w tym przypadku celem było „naprawienie nierówności” i „wspieranie ludzi, którzy się kochają”. Pozwolę sobie zapożyczyć słynny cytat z Madame Roland: „Miłości, jakie zbrodnie są popełniane w twoim imieniu!”.
Zwolennicy tzw. „związków partnerskich” w Polsce powinni być zatem świadomi, że akceptując to, w naturalny sposób torują drogę do wszystkiego, co następuje później: małżeństw homoseksualnych, adopcji, in vitro i surogactwa. Raz uruchomionej maszyny nie da się zatrzymać. Jeśli damy palec, w końcu chwycą całą rękę. Wyjaśnijmy, że nie sprzeciwiamy się „związkom partnerskim” i otwarciu tej puszki Pandory po to, aby „dyskryminować” homoseksualistów, ale aby uniknąć utraty kontroli nad wieloma podstawowymi sprawami.
W istocie zostanie mi powiedziane, że ci ludzie się kochają, że miłość jest najwyższą wartością, wokół której należy budować cały aparat społeczny i administracyjny, i że sprzeciwiając się „związkom partnerskim”, sprzeciwiam się miłości tych ludzi, a także zasadzie równości.
Po pierwsze, nie, miłość nie jest podstawową wartością w naszych społeczeństwach. Nie bez powodu już starożytni mędrcy konfrontowali miłość z rozumem. Każdy rodzic wie, że nie można wychowywać dziecka, kierując się wyłącznie miłością, a każdy prawodawca powinien wiedzieć, że nie można stanowić prawa na podstawie kryteriów sentymentalnych. Ale właśnie o to jesteśmy teraz proszeni. To symbol rozwodnionego społeczeństwa, w którym uczucia i emocje wzięły górę nad rozsądkiem i interesami. Zaspokajanie emocjonalnych pragnień przynosi poczucie ulgi i natychmiastowej przyjemności. Jak w przypadku każdego narkotyku, łatwo się uzależnić. Uzależnionych można podporządkować, dając im to, czego chcą. Rządy mogą podporządkować sobie obywateli, oferując im rozrywkę i bezpośrednie zaspokojenie emocji. Jest to dokładne przeciwieństwo odpowiedzialnego podejścia, które polegałoby na ograniczaniu podstawowych impulsów ludzi w celu utrzymania ich przy zdrowych zmysłach.
Po drugie, oprócz zapewne niemałego wymiaru sentymentalnego małżeństwo ma funkcję socjalną i społeczną o decydującym znaczeniu w naszej zachodniej cywilizacji judeochrześcijańskiej i grecko-rzymskiej (oraz w wielu innych cywilizacjach). Rodzina jest podstawową jednostką każdego społeczeństwa, czego uczymy się dość szybko w szkole lub na własną rękę. To rodziny są przyszłością narodu, a małżeństwo legitymizuje rodzinę. Nie chodzi o obronę tej symboliki dla samej przyjemności jej obrony, ale raczej o zachowanie całego systemu, który umożliwił naszej cywilizacji osiągnięcie obecnego poziomu.
Funkcją zarówno małżeństwa, jak i rodziny jest zapewnienie ram prawnych, społecznych i ekonomicznych dla przyjścia na świat i edukacji dzieci. Instytucje te nigdy nie mogą zostać w pełni zastąpione przez płynny model (w nawiązaniu do koncepcji płynnej demokracji Zygmunta Baumana) proponowany przez postępowców, model, w którym triumfują pragnienia samych jednostek. Model, w którym odizolowane jednostki mogą swobodnie i bez ograniczeń tworzyć, rozbijać i zmieniać swoje rodziny. Bez więzi z bliskimi, niezmiennymi ramami rodzinnymi, bez niezbędnego przekazywania mądrości i tradycji przez starsze pokolenia jednostka, która potrzebuje punktów odniesienia, nie będzie miała innego wyboru, jak tylko w pełni zwrócić się do państwa i oddać mu się. To jest dokładnie to, czego chcą socjaliści: pozbyć się ostatnich przeszkód, dewaluując je i pozbawiając je treści, aby całkowicie przejąć władzę nad ludem.
Będę krytykowany za generalizowanie i esencjalizowanie. Oczywiście zdaję sobie sprawę z przemocy domowej, istnienia rodzin niepełnych, dramatów i tragedii. Wiem, że samotna matka może wychować dziecko. Tak, wszyscy znamy tę czy inną parę, która dobrze wychowuje swoje dzieci bez ślubu. Co więcej, spotykam się z modnym sofizmatem: „Dla dziecka lepsza jest kochająca się para homoseksualna niż para heteroseksualna, która je bije i maltretuje” (choć bardzo wątpię, żeby dzieci żyjące z homoseksualnymi rodzicami były całkowicie zdrowe i zrównoważone). Tutaj również gramy na sentymentach, na prostych emocjach. Kto może pozostać obojętny w obliczu maltretowanych dzieci? Na szczęście nie żyjemy już w społeczeństwie, w którym dzieci w wieku 10 czy 12 lat były wysyłane do fabryki.
Ale to nie jest podstawowa kwestia. Mówimy o przyszłości naszej cywilizacji jako całości. Jeśli zaczniemy próbować rozwiązywać indywidualne tragedie każdego z nas, staniemy się społeczeństwem ciągłych jałmużn. Dramat i tragedia są częścią życia, częścią naszej codzienności. To dzięki nim uświadamiamy sobie naszą niedoskonałość, uczymy się, że nie jesteśmy wszechmocni i że jesteśmy sobie winni zachowanie umiaru w obliczu natury.
Ci, którzy chcą wprowadzenia „związków partnerskich”, chcą zobaczyć, świadomie lub nie, nadejście społeczeństwa, którego wszystkie fundamenty zostaną zniszczone jeden po drugim, społeczeństwa rozrywki i natychmiastowości, społeczeństwa ponumerowanych jednostek uzależnionych od państwa, bez więzi i korzeni, z wielką korzyścią dla reklamodawców i handlarzy emocjami, nowego opium ludu.
Nathaniel Garstecka