liberalny konserwatyzm

Reflexions na Niedzielę. Kto podejmie się wyzwania?

Swoimi refleksjami z Czytelnikami Gazety na Niedzielę dzieli się mieszkający wśród nas dziennikarz Nathaniel Garstecka. Refleksje o Polsce i Polakach, zdziwienia i fascynacje. Tekst publikujemy w językach francuskim i (poniżej) polskim.

francja

Qui pour relever le défi ?

Le libéral-conservatisme en France

La France compte désormais trois partis politiques de droite civilisationnelle : Reconquête d’Éric Zemmour, l’UDR d’Éric Ciotti et Identité-Libertés de Marion Maréchal. Les fondamentaux de ces mouvements sont très similaires, si ce n’est les même : assumer d’être de droite, promouvoir le conservatisme sociétal et le libéralisme économique. S’opposer à l’immigration massive, au socialisme, au progressisme, au marxisme culturel et au processus centralisateur des institutions bruxelloises.

Il y a effectivement une demande pour une forte ligne libérale-conservatrice. Jusqu’à présent, la droite était tiraillée par un centre-droit classique décevant (LR, héritier du RPR gaulliste et de l’UMP) et par un Rassemblement National dont la présidente refuse de se dire de droite. C’était soit la droite maladroite, soit la droite contestataire et attrape-tout. Il était tout à fait logique qu’apparaisse finalement une alternative.

Ce fut Reconquête, dans l’optique de l’élection présidentielle de 2022. Éric Zemmour était un journaliste et écrivain respecté, qui avait grandement contribué à la démocratisation des idées conservatrices et anti immigration à une époque où elles étaient quasiment bannies des médias. Éric Zemmour a été l’un de ceux qui ont brisé le monopole idéologique de la gauche sur la sphère médiatique et qui ont contribué à faire s’envoler les résultats du Rassemblement National de Marine le Pen. Cette dernière a profité de l’initiative politique du journaliste pour se recentrer et poursuivre sa dédiabolisation. Avec un certain succès.

Tout a basculé aux élections européennes de juin. Le Rassemblement National a totalement dominé les débats et s’est imposé comme premier parti de France, et de loin. L’humiliation pour le président Macron a été telle, qu’il a décrété la dissolution de l’Assemblée Nationale (ce que la réforme instaurant le quinquennat était censée éviter) et des élections législatives anticipées. Ce tremblement de terre a touché tant Les Républicains que Reconquête, cette dernière étant parvenue à franchir le seuil des 5% aux européennes et à envoyer des députés à Strasbourg. Ces deux partis ont éclaté. Eric Ciotti, président des Républicains, a rejoint la coalition du RN avec quelques fidèles et fondé l’Union des droites pour la République, tandis que Marion Maréchal a quitté Reconquête (techniquement, elle en a été exclue) sur un désaccord de ligne politique. Elle vient de lancer son parti, Identité-Libertés, avec trois députés et trois autres eurodéputés.

Qu’est ce qui différencie ces trois mouvements ? Pas grand-chose en réalité. Les fondamentaux sont les mêmes, les programmes sont les mêmes, les discours sont les mêmes. Seules les affiliations varient. L’équipe de Marion Maréchal siège avec le CRE (Conservateurs et Réformistes) au Parlement européen, avec Fratelli d’Italie de Giorgia Meloni et le Prawo i Sprawiedliwosc polonais, tandis que Sarah Knafo, seule eurodéputée étant restée à Reconquête, a cofondé le groupe ENS (Europe des nations souveraines) avec l’AfD allemande et la Nowa Nadzieja polonaise. Quant à Eric Ciotti, il est issu des Républicains, donc naturellement proche du PPE (Parti Populaire Européen).

On peut aussi constater des discours légèrement différents sur les questions internationales. Marion Maréchal a voté en faveur du texte global de la résolution appelant à autoriser l’Ukraine à pouvoir se défendre en ciblant des infrastructures militaires sur le sol russe, tandis que Reconquête s’est abstenue. A l’inverse, Sarah Knafo (vice-présidente de Reconquête) s’est rapprochée de Donald Trump, au point d’être invitée à assister auprès de lui à la commémoration de l’attentat terroriste du Hamas le 7 octobre 2023, pendant qu’Éric Zemmour s’affichait comme le responsable politique le plus favorable à Israël.

C’est aussi et surtout sur la ligne à adopter à l’égard du RN que les différences sont notables. Marine le Pen a souhaité maintenir Reconquête et Éric Zemmour hors de sa coalition, ne supportant pas d’opposition à droite sur sa ligne anti immigration. Elle a cependant accepté auprès d’elle Éric Ciotti et Marion Maréchal, tentative de réaliser l’ « union des droites », tant prônée pendant des années par… Éric Zemmour !

L’UDR et Identité-Libertés ne pourront survivre que si Marine le Pen leur attribue des circonscriptions électorales. Ils ne peuvent donc pas se permettre de critiquer outre mesure la ligne économique du RN et le renoncement de Marine le Pen au combat sur les sujets sociétaux comme l’homosexualisme ou l’avortement. De con côté, Reconquête doit innover pour continuer à exister, et les coups d’éclats médiatiques de Sarah Knafo (le rapprochement avec Donald Trump, l’attaque en justice orchestrée par l’Algérie) sont à considérer dans cette optique.

Il existe une fenêtre d’opportunité. Le Rassemblement National est pour la première fois de son histoire en mesure d’influer sur la nomination du gouvernement. En acceptant de laisser fonctionner le cabinet de Michel Barnier durant au moins un an, Marine le Pen prend en partie la responsabilité de son bilan. Etant donné qu’il est fort peu probable que ce gouvernement « sauve la France » dans le délai imparti, la présidente du RN devra légitimement rendre des comptes elle aussi, ce qui devrait pouvoir renforcer une opposition conservatrice à droite. Le premier grand test électoral aura donc peut-être bien lieu en 2025, si une nouvelle dissolution est effectuée. Il faudrait cependant pour cela que Marine le Pen et Jean-Luc Mélenchon s’accordent pour faire tomber le gouvernement Barnier. Assistera-t-on à un nouveau tremblement de terre ?

Le libéral-conservatisme en Pologne ?

Cette effervescence au sein de la droite conservatrice française semble ne pas avoir atteint la Pologne. Ici, nous continuons à n’avoir que deux grands ensembles : le PiS (et ses satellites) et la Konfederacja. Cette dernière est composée des libertariens de Nowa Nadzieja, des nationalistes du Ruch Narodowy et des anticonformistes de Korona. Aucun de ces partis ne se positionne sur une ligne similaire à ce que nous avons pu observer en France, c’est-à-dire une droite libérale-conservatrice assumée, civilisationnelle, pro américaine et pro israélienne.

Il n’existe aujourd’hui aucune offre politique en Pologne pouvant satisfaire à ce besoin. Est-ce l’absence de demande de la part de l’électorat polonais ? Ou tout simplement l’absence d’initiative politique allant dans ce sens ? Après tout, la Platforma Obywatelska en 2007 et le Prawo i Sprawiedliwosc en 2015 avaient gagné sur cette ligne « modérée », mais s’en étaient détachés assez rapidement après quelques années au pouvoir. A l’inverse, les composantes de la Konfederacja se sont radicalisées afin de se démarquer du PiS et attirer les déçus et les mécontents. Ici aussi, avec un certain succès.

Il est difficile, actuellement en Pologne, de présenter un point de vue libéral économiquement qui ne soit pas simultanément excessivement libertaire. Le mot libéral, d’ailleurs, y a une connotation négative car son sens y est calqué sur le sens américain, « liberal »  signifiant progressiste. Il est difficile pour les responsables politiques d’affirmer défendre la civilisation judéo-chrétienne, de défendre les valeurs chrétiennes et conservatrices sans verser dans le cléricalisme, de soutenir ouvertement Donald Trump ou le droit d’Israël à se défendre et à éliminer les menaces qui pèsent sur lui. Malentendus historiques et mémoriels vivaces, malhonnêteté et opportunisme malsain de certains commentateurs et politiciens de part et d’autre, « experts en géopolitique » dont l’obsession pour l’«objectivité» (ou plutôt la froide et calculatrice realpolitik) cache mal leur mauvaise foi et leur manque de compréhension globale ; autant d’éléments qui n’aident pas à appréhender avec sérénité les relations entre la Pologne et des pays comme Israël ou l’Ukraine.

Des partis comme ceux d’Éric Zemmour, d’Éric Ciotti ou de Marion Maréchal ne pourraient pas survivre longtemps sur une scène politique polonaise chauffée à blanc et radicalisée, dans un pays qui cherche sa voie au sein d’un environnement en constante évolution. Pourtant, il existe un créneau idéologique à prendre. Ce qui va de l’aile droite de la PO à l’aile gauche du PiS en passant par la Trzecia Droga et les modérés de la Konfederacja doit faire aux alentours de 20%, 25%. Qui aura assez de courage et d’audace pour relever le défi ?




polska

Réflexions na niedzielę

Liberalny konserwatyzm we Francji

Francja ma obecnie trzy partie polityczne na prawicy cywilizacyjnej: Reconquête Érica Zemmoura, UDR Érica Ciottiego i Identité-Libertés Marion Maréchal. Podstawy tych ruchów są bardzo podobne, jeśli nie takie same: zakładają prawicowość, promują konserwatyzm społeczny i liberalizm gospodarczy. Sprzeciwiają się masowej imigracji, socjalizmowi, progresywizmowi, marksizmowi kulturowemu i procesowi centralizacji instytucji brukselskich.

Rzeczywiście istnieje zapotrzebowanie na silną linię liberalno-konserwatywną. Do tej pory prawica była rozdarta między rozczarowującą klasyczną centroprawicą (LR, spadkobiercą gaullistowskiego RPR i UMP) a Rassemblement National, którego przewodnicząca odmawia nazywania siebie prawicową. Była to prawica albo niezdarna, albo protestująca i chwytająca wszystko. Logiczne było, że w końcu powinna pojawić się alternatywa.

Została nią Reconquête – w optyce wyborów prezydenckich w 2022 roku. Éric Zemmour był szanowanym dziennikarzem i pisarzem, który wniósł znaczący wkład w demokratyzację konserwatywnych i antyimigracyjnych idei w czasach, gdy były one praktycznie zakazane w mediach. Éric Zemmour był jednym z tych, którzy przełamali ideologiczny monopol lewicy w mediach i pomogli zwiększyć wyniki Rassemblement National Marine Le Pen. Marine Le Pen wykorzystała inicjatywę polityczną dziennikarza, aby złagodzić swój przekaz i kontynuować de-demonizację swojej osoby. Z pewnym sukcesem.

Wszystko zmieniło się podczas czerwcowych wyborów europejskich. Rassemblement National całkowicie zdominował zmagania i stał się wiodącą partią we Francji. Prezydent Macron został tak upokorzony, że wezwał do rozwiązania Zgromadzenia Narodowego (czemu miała zapobiec reforma wprowadzająca pięcioletnią kadencję prezydencką) i przedterminowych wyborów parlamentarnych. To trzęsienie ziemi dotknęło zarówno Les Républicains, jak i Reconquête, której udało się przekroczyć 5-procentowy próg w wyborach europejskich i wysłać deputowanych do Strasburga. Te dwie partie się rozpadły. Eric Ciotti, przewodniczący Les Républicains, dołączył do koalicji RN z kilkoma lojalnymi zwolennikami i założył Union des Droites pour la République, podczas gdy Marion Maréchal opuściła Reconquête (technicznie rzecz biorąc, została wykluczona) z powodu różnicy zdań co do linii politycznej. Właśnie założyła własną partię, Identité-Libertés, z trzema posłami i trzema innymi posłami do PE.

Jaka jest różnica między tymi trzema ruchami? Tak naprawdę niewielka. Podstawy są takie same, programy są takie same, retoryka jest taka sama. Różnią się tylko przynależnością. Zespół Marion Maréchal zasiada w Parlamencie Europejskim z EKR (Konserwatyści i Reformatorzy), z Fratelli d’Italia Giorgii Meloni i polskim Prawem i Sprawiedliwością, podczas gdy Sarah Knafo, jedyna posłanka do PE, która pozostała w Reconquête, współzałożyła grupę ESN (Europa Suwerennych Narodów) z niemiecką AfD i polską Nową Nadzieją. Jeśli chodzi o Érica Ciottiego, wywodzi się on z Republikanów, a zatem jest naturalnie bliski EPL (Europejskiej Partii Ludowej).

Istnieją również nieco odmienne poglądy na kwestie międzynarodowe. Marion Maréchal głosowała za ogólnym tekstem rezolucji wzywającej Ukrainę do obrony poprzez atakowanie infrastruktury wojskowej na rosyjskiej ziemi, podczas gdy Reconquête wstrzymała się od głosu. Z kolei Sarah Knafo (wiceprzewodnicząca Reconquête) stała się tak bliska Donaldowi Trumpowi, że została zaproszona do udziału wraz z nim w obchodach upamiętniających ofiary ataku terrorystycznego Hamasu 7 października 2023 r., podczas gdy Éric Zemmour ogłosił się najbardziej proizraelskim politykiem.

Również w odniesieniu do RN różnice są zauważalne. Marine Le Pen chce utrzymać Reconquête i Érica Zemmoura poza swoją koalicją, ponieważ nie mogła znieść opozycji na prawicy w kontekście linii antyimigracyjnej. Przyjęła jednak Érica Ciottiego i Marion Maréchal do swojej koalicji, uruchamiając w pewnym sensie „unię prawicy”, za którą Éric Zemmour opowiadał się od lat!

UDR i Identité-Libertés mogą przetrwać tylko wtedy, gdy Marine Le Pen przydzieli im okręgi wyborcze. Nie mogą więc pozwolić sobie na nadmierną krytykę linii gospodarczej RN i rezygnację Marine Le Pen z walki w kwestiach społecznych, takich jak homoseksualizm i aborcja. Ze swojej strony Reconquête musi wprowadzać innowacje, jeśli ma nadal istnieć, a medialną ofensywę Sary Knafo (zbliżenie z Donaldem Trumpem, proces wytoczony przez Algierię przeciwko niej) należy postrzegać w tym świetle.

Po raz pierwszy w swojej historii Rassemblement National jest w stanie wpłynąć na powołanie rządu. Dopuszczając, by gabinet Michela Barniera działał przez co najmniej rok, Marine Le Pen przyjmuje część odpowiedzialności za jego bilans. Biorąc pod uwagę to, że jest bardzo mało prawdopodobne, aby ten rząd „uratował Francję” w wyznaczonym czasie, przewodnicząca RN również będzie musiała się z tego tłumaczyć, co powinno wzmocnić konserwatywną opozycję na prawicy. Pierwszy poważny test wyborczy może mieć miejsce w 2025 r., jeśli zostanie przeprowadzone nowe rozwiązanie Zgromadzenia Narodowego. Aby tak się jednak stało, Marine Le Pen i Jean-Luc Mélenchon musieliby zgodzić się na obalenie rządu Barniera. Czy czeka nas kolejne trzęsienie ziemi?

Liberalny konserwatyzm w Polsce?

Wydaje się, że to wrzenie francuskiej konserwatywnej prawicy nie dotarło do Polski. Tutaj nadal mamy tylko dwa główne ugrupowania: PiS (i jego satelity) oraz Konfederację. Ta ostatnia składa się z libertarian z Nowej Nadziei, nacjonalistów z Ruchu Narodowego i antykonformistów z Korony. Żadna z tych partii nie przyjmuje linii podobnej do tego, co obserwujemy we Francji, tj. liberalno-konserwatywnej, cywilizacyjnej, proamerykańskiej i proizraelskiej prawicy.

Nie ma obecnie w Polsce oferty politycznej, która mogłaby zaspokoić tę potrzebę. Czy to brak zapotrzebowania ze strony polskiego elektoratu? Czy po prostu brak inicjatywy politycznej w tym kierunku? W końcu Platforma Obywatelska w 2007 r. i Prawo i Sprawiedliwość w 2015 r. wygrały na tej „umiarkowanej” linii, ale dość szybko od niej odeszły po kilku latach sprawowania władzy. I odwrotnie – składowe Konfederacji stały się bardziej radykalne, aby zdystansować się od PiS i przyciągnąć rozczarowanych i niezadowolonych. Również w tym przypadku z pewnym sukcesem.

Obecnie w Polsce trudno jest przedstawić liberalny gospodarczo, antyetatystyczny punkt widzenia, który nie byłby jednocześnie nadmiernie libertariański. Co więcej, słowo „liberalny” ma w Polsce negatywną konotację, ponieważ jego znaczenie jest wzorowane na znaczeniu amerykańskim – „liberal” oznacza postępowy. Politykom trudno jest twierdzić, że bronią cywilizacji judeochrześcijańskiej, bronią wartości chrześcijańskich i konserwatywnych, bez popadania w klerykalizm, otwarcie popierają Donalda Trumpa lub prawo Izraela do obrony i eliminacji zagrożeń, przed którymi stoi. Trwałe nieporozumienia historyczne i pamięciowe, nieuczciwość i niezdrowy oportunizm niektórych komentatorów i polityków po obu stronach, „eksperci geopolityczni”, których obsesja na punkcie „obiektywizmu” (a raczej zimnej, wyrachowanej realpolitik) niezbyt ukrywa ich złe intencje i brak ogólnego rozumienia; wszystkie te czynniki nie pomagają nam w spokojnym podejmowaniu relacji między Polską a krajami takimi jak Izrael czy Ukraina.

Partie takie jak partia Érica Zemmoura, Érica Ciottiego czy Marion Maréchal nie mogłyby długo przetrwać na rozgrzanej do białości i zradykalizowanej polskiej scenie politycznej, w kraju, który szuka swojej drogi w ciągle zmieniającym się środowisku. Istnieje jednak ideologiczna nisza do wypełnienia. To, co przechodzi z prawego skrzydła PO do lewego skrzydła PiS przez Trzecią Drogę i umiarkowanych z Konfederacji, musi mieć ok. 20 proc. wyborców. Kto będzie miał odwagę stanąć na wysokości zadania?

Nathaniel Garstecka

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