
Reflexions na Niedzielę. Nie drażnić lwa
Swoimi refleksjami z Czytelnikami Gazety na Niedzielę dzieli się mieszkający wśród nas dziennikarz Nathaniel Garstecka. Refleksje o Polsce i Polakach, zdziwienia i fascynacje. Tekst publikujemy w językach francuskim i polskim.

Réflexions d’un dimanche
Ne pas provoquer le lion
La plupart de ceux qui commentent les évènements du Proche-Orient, accusant Israël de vouloir «semer le chaos» ou de «déstabiliser la région», oublient de rappeler une chose fondamentale: le monde musulman n’a jamais digéré la création de l’Etat d’Israël. Pour les fanatiques (et pas que), les Juifs n’ont pas le droit d’être ambitieux sur une terre qui a appartenu par le passé à l’islam. Certains pays, comme l’Egypte ou la Jordanie, ont fini par se montrer raisonnables avec le temps et après avoir subi d’écrasantes défaites. D’autres, comme l’Iran des mollahs, ont cherché à pousser la « résistance au sionisme » à l’extrême, afin d’essayer, de cette manière de gagner la course au leadership de la Oumma (la communauté globale des musulmans).
L’attentat du 7 octobre 2023 a été une rupture ontologique qui marquera durablement le fait juif dans le monde. L’Etat d’Israël, qui devait être le refuge, le sanctuaire ultime des Juifs après les nombreuses tragédies vécues dans le passé, n’a pas su empêcher un pogrom barbare de se produire. On se croyait ainsi revenu au temps des chasses aux Juifs dans la Russie tsariste où en Allemagne au temps des croisades. Israël était la promesse du «plus jamais ça», quitte à ce que cela déplaise aux Occidentaux dépourvus de leur instinct de survie basique après la Seconde Guerre mondiale et la plus longue période de paix de leur histoire.
«Chaos!» et «déstabilisation!» s’étranglent ceux qui n’ont rien trouvé à redire après l’œuvre du Hamas. Pour eux, Israël «l’avait bien cherché» à cause de sa «politique génocidaire». Bien évidemment, ils n’ont pas une seconde pris la peine de se renseigner sur les relations entre Juifs et musulmans au cours des siècles, sur la haine viscérale que ressentent les islamistes envers les Juifs et les chrétiens. Non, ça ne les intéresse pas. Pour eux, le Juif est coupable par nature. Coupable d’exister, coupable de se défendre, coupable de vouloir exister autrement qu’en étant un citoyen de seconde zone.
Souvent, ce sont les mêmes qui refusent d’aider l’Ukraine à vaincre la Russie. Une défaite de Vladimir Poutine «créerait le risque de troubles en Russie». «Mieux vaut ménager le Kremlin car au moins, on sait à quoi s’attendre avec son actuel dirigeant». Avec ce type de réflexion, jamais l’URSS n’aurait éclaté, et la moitié de l’Europe vivrait encore sous la botte communiste. Autant laisser ceux qui nous menacent continuer à le faire impunément. Le président Emmanuel Macron a pris part à l’hystérie collective, en critiquant «tous ceux qui croient qu’en frappant avec des bombes depuis l’extérieur, on sauve un pays malgré lui-même et contre lui-même». «Ceux qui ont voulu par le passé changer des régimes par des frappes ou des opérations militaires ont toujours commis des erreurs stratégiques» a-t-il ajouté. En tant que descendant de rescapés de la Shoah, je ne peux bien évidemment pas être d’accord avec ces propos. Certains amis d’Europe centrale ont pourtant applaudi et jugé la position du président Macron «saine et équilibrée». On songera à le leur rappeler quand la Russie s’en prendra à leur pays.
Israël a été attaqué le 7 octobre 2023 par l’axe chiite. Le choc a été d’une ampleur sans commune mesure depuis des décennies, ce qui a entraîné une riposte sans commune mesure depuis des décennies. Des civils souffrent. Des civils sont tués. Leurs maisons sont détruites. Oui, c’est exact. La guerre est quelque chose d’effroyable. Ceux qui ont la critique facile à l’égard d’Israël ont cependant tendance à oublier un peu vite quelle est la situation de ce petit pays entouré d’Etats hostiles et de populations appartenant à une civilisation radicalement différente de la nôtre. S’ils ne veulent pas aller le découvrir sur place ils peuvent toujours aller se balader dans certaines banlieues françaises, belges ou anglaises. Ils apprendront qu’en islam, le civil est une arme comme une autre, qui doit savoir se sacrifier pour la cause. C’est très difficile à comprendre pour des Occidentaux individualistes pétris d’humanisme et adeptes des droits de l’homme. Pour nous, la mort d’un civil à Gaza est une tragédie. Pour les fanatiques du Hamas, le martyre du peuple est un témoignage de ferveur religieuse, le djihad contre l’«entité sioniste».
Pour autant, tout n’est pas blanc ou noir dans cette région du monde. Ni les Turcs, ni les Saoudiens, ni les Qataris ne se sont portés au secours des mollahs. Leurs propres intérêts les en empêchent. Tout comme ils étaient capables de mettre de côté l’étendard palestinien quand il était question de signer des accords avec Israël ou les Américains. L’antisionisme dogmatique et l’antisémitisme maladif des activistes d’extrême gauche européens et de certains militants d’extrême-droite dénotent face à la realpolitik arabe.
Que ces gens ne se croient pas néanmoins à l’abri! L’islam conquérant les a déjà pris pour cible et le sang coule déjà dans les villes européennes. Qu’ils profitent donc de ces derniers moments de calme où critiquer Israël passe pour être chic et humaniste dans les salons et les restaurants branchés. Quand il s’agira de se battre à nouveau pour notre survie, les considérations sur les civils et le chaos repasseront heureusement au second plan.
Turbulences politiques à venir?
Mis en difficulté sur les retraites, critiqué pour son immobilisme, le gouvernement de François Bayrou risque de passer un automne compliqué, alors que l’on songe déjà aux travaux sur le budget 2026. S’il réussit à passer l’obstacle (trouver 40 milliards d’euros d’économies), le premier ministre pourra se targuer d’avoir sauvé la stabilité du pays. S’il échoue, la France s’enfoncera encore davantage, avec le risque d’une nouvelle dissolution. Un coup de tête d’Emmanuel Macron n’est pas non plus à exclure, lui qui est obsédé par la trace qu’il compte laisser dans l’histoire.
A qui retirer la Légion d’honneur?
L’ancien président Nicolas Sarkozy s’est vu retirer sa Légion d’honneur après sa condamnation dans l’affaire dite «des écoutes». Soit, bien que l’affaire ait été portée à la CEDH. Il convient cependant de noter qu’après trois ans de conflit meurtrier, Vladimir Poutine conserve toujours la sienne. Comment s’étonner ensuite que les pays d’Europe centrale et orientale rechignent à confier leur défense à Paris?

Réflexions na niedzielę
Nie drażnić lwa
Większość osób komentujących wydarzenia na Bliskim Wschodzie, oskarżających Izrael o chęć „siania chaosu” lub „destabilizacji regionu”, zapomina o jednej fundamentalnej rzeczy: świat muzułmański nigdy nie pogodził się z utworzeniem państwa Izrael. Dla fanatyków (i nie tylko) Żydzi nie mają prawa do ambicji na ziemiach, które w przeszłości należały do islamu. Niektóre kraje, takie jak Egipt czy Jordania, z czasem i po poniesieniu druzgocących porażek, zaczęły wykazywać się rozsądkiem. Inne, takie jak Iran pod rządami mułłów, starały się doprowadzić „opór wobec syjonizmu” do skrajności, aby w ten sposób spróbować wygrać wyścig o przywództwo w ummie (globalnej społeczności muzułmanów).
Atak z 7 października 2023 r. był wydarzeniem, które jeszcze długo będzie wpływać na sytuację Żydów na świecie. Państwo Izrael, które miało być schronieniem, ostateczną świątynią Żydów po wielu tragediach, jakie przeżyli w przeszłości, nie zdołało zapobiec barbarzyńskiemu pogromowi. Wydawało się, że powróciliśmy do czasów polowań na Żydów w carskiej Rosji lub w Niemczech w czasach krucjat. Izrael był obietnicą „nigdy więcej”, nawet jeśli nie podobało się to Zachodowi, pozbawionemu podstawowego instynktu przetrwania po II wojnie światowej i najdłuższym okresie pokoju w swojej historii.
„Chaos!” i „destabilizacja!” – krzyczą ci, którzy nie mieli nic do zarzucenia działaniom Hamasu. Dla nich Izrael „sam się o to prosił” ze względu na swoją „politykę ludobójczą”. Oczywiście nie zadali sobie trudu, aby dowiedzieć się czegoś o stosunkach między Żydami a muzułmanami na przestrzeni wieków, o głębokiej nienawiści islamistów do Żydów i chrześcijan. Nie, to ich nie interesuje. Dla nich Żyd jest z natury winny. Winny tego, że istnieje, winny tego, że się broni, winny tego, że chce istnieć inaczej niż jako obywatel drugiej kategorii.
Często są to ci sami ludzie, którzy odmawiają pomocy Ukrainie w pokonaniu Rosji. Klęska Władimira Putina „stworzyłaby ryzyko niepokojów w Rosji”. „Lepiej oszczędzać Kreml, bo przynajmniej wiemy, czego możemy się spodziewać po jego obecnym przywódcy”. Przy takim sposobie myślenia ZSRR nigdy by się nie rozpadł, a połowa Europy nadal żyłaby pod komunistycznym butem. Równie dobrze można pozwolić tym, którzy nam zagrażają, nadal to robić bezkarnie. Prezydent Emmanuel Macron przyłączył się do zbiorowej histerii, krytykując „wszystkich, którzy wierzą, że bombardując z zewnątrz, ratuje się kraj wbrew jego woli i przeciwko niemu”. „Ci, którzy w przeszłości chcieli zmienić reżimy poprzez ataki lub operacje wojskowe, zawsze popełniali błędy strategiczne” – dodał. Jako potomek ocalałych z Holokaustu nie mogę oczywiście zgodzić się z tymi słowami. Niektórzy moi polscy znajomi jednak oklaskiwali i uznali stanowisko prezydenta Macrona za „zdrowe i wyważone”.
7 października 2023 r. Izrael został zaatakowany przez oś szyicką. Był to szok o skali niespotykanej od dziesięcioleci, który spowodował reakcję również niespotykaną od dziesięcioleci. Cierpią cywile. Giną cywile. Ich domy są niszczone. Tak, to prawda. Wojna jest czymś strasznym. Ci, którzy łatwo krytykują Izrael, mają jednak tendencję do szybkiego zapominania o sytuacji tego małego kraju otoczonego wrogimi państwami i ludnością należącą do cywilizacji radykalnie różnej od naszej. Jeśli nie chcą wysilić się i odkrywać tego na miejscu, zawsze mogą wybrać się na spacer po niektórych przedmieściach francuskich, belgijskich lub angielskich. Dowiedzą się, że w islamie cywil jest bronią jak każda inna i że musi on umieć poświęcić się dla wyższej sprawy. Jest to bardzo trudne do zrozumienia dla ludzi Zachodu, przesiąkniętych humanizmem i zwolenników praw człowieka. Dla nas śmierć cywila w Gazie jest tragedią. Dla fanatyków Hamasu męczeństwo ludu jest świadectwem religijnej gorliwości, dżihadem przeciwko „syjonistycznemu reżimowi”.
Jednak nie wszystko w tym regionie świata jest czarno-białe. Ani Turcy, ani Saudyjczycy, ani Katarczycy nie przyszli z pomocą mułłom. Uniemożliwiają im to ich własne interesy. Podobnie jak byli w stanie odłożyć na bok palestyńską flagę, gdy chodziło o podpisanie porozumień z Izraelem lub Amerykanami. Dogmatyczny antysyjonizm i chorobliwy antysemityzm europejskich aktywistów skrajnej lewicy i niektórych działaczy skrajnej prawicy kontrastują z arabską realpolitik.
Niech ci ludzie nie myślą jednak, że są bezpieczni! Wojujący islam już ich wziął na cel, a krew już płynie w europejskich miastach. Niech więc korzystają z ostatnich chwil spokoju, kiedy krytykowanie Izraela uchodzi za modne i humanistyczne na salonach i w restauracjach. Kiedy znów będziemy musieli walczyć o przetrwanie, rozważania na temat cywilów i chaosu na szczęście zejdą na drugi plan.
Nadchodzące zawirowania polityczne?
Rząd François Bayrou, borykający się z problemami związanymi z emeryturami i krytykowany za brak działań, może mieć przed sobą trudną jesień ze względu na prace nad budżetem na 2026 r. Jeśli uda mu się pokonać przeszkodę (znalezienie 40 mld euro oszczędności), premier będzie mógł pochwalić się uratowaniem stabilności kraju. Jeśli mu się nie uda, Francja pogrąży się jeszcze bardziej, narażając się dodatkowo na ryzyko ponownego rozwiązania Zgromadzenia Narodowego. Nie można również wykluczyć impulsywnej decyzji Emmanuela Macrona, który ma obsesję na punkcie zapisania się w historii.
Komu odebrać Legię Honorową?
Były prezydent Nicolas Sarkozy został pozbawiony Legii Honorowej po wyroku w sprawie tzw. „podsłuchów”. Sprawa dalej się toczy na szczeblu ETPC. Należy jednak zauważyć, że po trzech latach prowadzenia krwawej wojny Władimir Putin nadal zachowuje Legię. Czy można się zatem dziwić, że kraje Europy Środkowej i Wschodniej niechętnie powierzają swoje bezpieczeństwo Paryżowi?
Nathaniel Garstecka