
Reflexions na Niedzielę. Si vis pacem, para bellum
Swoimi refleksjami z Czytelnikami Gazety na Niedzielę dzieli się mieszkający wśród nas dziennikarz Nathaniel Garstecka. Refleksje o Polsce i Polakach, zdziwienia i fascynacje. Tekst publikujemy w językach francuskim i (poniżej) polskim.

Réflexions d’un dimanche
Si vis pacem, para bellum
Un mois a passé depuis l’accès brutal d’hystérie collective amplement surjouée et mise en scène par les médias et les dirigeants européens après l’annonce par Donald Trump de l’ouverture des négociations avec la Russie. On constate que depuis, pas grand-chose n’a été fait côté européen pour augmenter drastiquement les capacités de défense ukrainiennes. Si la nouvelle vague massive d’aide doit arriver en autant de temps que la France a mis pour livrer six avions Mirage, Kiev a réellement du souci à se faire.
Entre temps, il s’est avéré que sans le soutien américain, l’armée ukrainienne est totalement démunie. Ce sont aussi les Etats-Unis qui ont l’influence nécessaire pour parvenir à cessez-le-feu. Au lieu d’en tenir compte, nos responsables politiques ont décidé d’entrer en guerre ouverte contre l’administration de Donald Trump, en sachant que ce dernier est en réalité déjà en campagne électorale pour les midterm de 2026. Notre perception de la victoire républicaine de novembre 2024 a été obscurcie par les discours triomphalistes de l’équipe Trump, mais il convient de savoir qu’elle n’a pas été si écrasante que cela. A bien y regarder, les démocrates n’ont perdu que de 240 000 voix : 130 000 en Pennsylvanie, 80 000 dans le Michigan et 30 000 dans le Wisconsin, et leur retard à la Chambre est minime. Un avantage trop léger pour que les républicains se permettent de faire baisser la pression. Donald Trump s’est fait élire sur la promesse de redresser l’économie et sur un projet de paix, ils doit impérativement réaliser ses promesses avant la prochaines échéance électorale.
Ceci explique en grande partie le show auquel nous assistons du côté américain, mais aussi du côté français, par exemple. Emmanuel Macron a un besoin vital de remonter dans les enquêtes d’opinion, ce qu’il sembler réaliser depuis qu’il a pris les devants diplomatiquement. Il ambitionne aussi d’imposer son leadership à l’échelle européenne, envisageant de devenir président de la Commission ou du Conseil une fois son second mandat présidentiel terminé. Ce n’est que sous cet angle qu’il convient de décrypter l’agitation française. Emmanuel Macron est juste en train de préparer l’après-guerre. Il n’est pas du tout intéressé par une « paix juste ». L’Ukraine, au milieu de tout cela, n’est que la victime de combats politiques et de campagnes électorales permanentes. Après tout, Vladimir Poutine aussi a une opinion publique à satisfaire: s’il ne rapporte pas une victoire éclatante du front, il prend le risque de voir l’insatisfaction grandir au sein de la Fédération de Russie.
Faire durer le conflit, c’est jouer à quitte ou double. Soit l’armée russe s’effondre, car ayant épuisé ses réserves, et l’Ukraine parvient à reprendre au moins une partie du territoire actuellement sous occupation, soit la pression russe finit par avoir raison de l’héroïque résistance ukrainienne, et dans ce cas c’est Kiev qui est en grand danger. La troisième option est la poursuite du conflit tel que nous le connaissons aujourd’hui: un grignotage russe lent mais certain dans le Donbass, avec le risque pour l’Ukraine de finir par perdre Pokrovsk et Kupyansk, deux villes cruciales pour le système défensif ukrainien.
Mais pour jouer à quitte ou double, encore faut-il avoir des atouts dans ca main. La France, qui a longtemps ménagé la Russie, au point de lui souhaiter des garanties de sécurité et de maintenir leur collaboration dans le domaine nucléaire, est-elle crédible dans sa volonté de s’opposer dorénavant à la Russie ? La France, qui n’arrive pas à se faire respecter par l’Algérie, peut-elle parvenir à se faire respecter par la Russie ? La France, qui ne parvient pas à restaurer l’ordre dans ses « territoires perdus », est-elle en mesure de restaurer l’ordre en Europe de l’est ? La France, enfin, qui se couche devant une poignée de clandestins africains qui occupent illégalement un théâtre parisien peut-elle se tenir debout et fière devant Vladimir Poutine ? Rien n’est moins certain.
Face à cette situation, que pouvons-nous faire, nous, simples citoyens? Nos votes peuvent-être à tout moment annulés par la simple décision d’un cénacle d’obscurs juristes, les referendums piétinés, notre souveraineté bradée sur l’autel d’une utopie fédéraliste. L’Etat est bien plus occupé à songer comment « combattre les stéréotypes de genre » ou « mettre en place des solutions citoyennes visant à lutter contre le changement climatique » qu’à réinsuffler à son peuple une volonté de résistance patriotique. Pourquoi la Russie nous menace-t-elle ? Pourquoi l’Algérie nous crache-t-elle à la figure ? Pourquoi les Etats-Unis ne nous prennent-ils-pas au sérieux ? Pas parce que nous ne sommes pas « unis ». Nous ne l’avons jamais été. Mais parce que nous sommes faibles. Dramatiquement faibles. Pas technologiquement. Moralement. Nous croyons encore à une « architecture de sécurité » fondée sur le droit et les bons sentiments. Or, nous sommes entourés de pays ou de civilisations qui n’en ont cure, et qui rêvent uniquement de tirer profit de nos tergiversations !
Posons-nous une simple question: entre un pays dont les citoyens sont patriotes, prêts à se sacrifier s’il le faut pour défendre les leurs, armés et entrainés; et un pays dont l’homogénéité ethnique et culturelle a été rompue, qui a honte de son histoire, où le patriotisme est devenu ringard, où les honnêtes citoyens ont peur à l’idée même de toucher à une arme… lequel des deux un prédateur comme la Russie préférera déstabiliser, voir attaquer en premier?
L’amour de la patrie et l’amour de la nation ne sont pas des « sentiments fascistes ». Ce sont notre première et principale garantie de sécurité. Un peuple armé et entrainé au maniement des armes est un peuple qu’on hésite à attaquer. Les Suisses l’ont compris. Les Russes ont renoncé à tenter de prendre Kiev quand les autorités de la ville ont mis en scène des distributions publiques de carabines.
L’objectif n’est pas de mettre les armes en vente libre au supermarché du quartier. Le but est de former les citoyens dès le plus jeune âge au maniement des armes. A promouvoir les sports de tir, à informer la population sur la législation en vigueur, voire à rendre cette dernière un peu moins restrictive, à ne pas céder aux injonctions progressistes et bruxelloises visant à nous désarmer. L’objectif n’est pas non plus de militariser ou d’embrigader la jeunesse. On ne va pas va pas faire marcher au pas les collégiens ou rétablir nécessairement le service militaire. On va faire un effort sur la conscience collective, renforcer le sentiment de responsabilité des citoyens, cesser de les faire mépriser leur pays, leur culture, leur histoire.
On va aussi remettre l’idéal de liberté au premier plan. Une société libre, c’est une société responsable et une société dont il est plus difficile de manipuler les membres (ceci expliquant peut-être cela, d’ailleurs). Comment défendre, par exemple, les fameuses « zones à faible émission », destinées à exclure des villes ceux qui n’ont pas les moyens de s’acheter une voiture électrique? En plus de la rupture d’égalité de traitement entre citoyens, on fait d’une conception étriquée et liberticide de l’écologie un principe directeur de notre politique.
Nos ennemis rigolent et se frottent les mains. Ils ont bien raison. Nous leur servons leur victoire sur un plateau d’argent. Il serait criminel de ne pas en profiter. Les belles paroles sur le « réveil », le « redressement » ou la « prise de conscience » resteront lettre morte si elles ne sont pas rapidement suivies d’effet. Si nous voulons être en mesure de nous opposer efficacement à ceux qui nous menacent, nous devons leur envoyer des signaux clairs et lisibles. Si vis pacem, para bellum.

Réflexions na niedzielę
Si vis pacem, para bellum
Minął miesiąc od wybuchu zbiorowej histerii, która została wyolbrzymiona przez media i europejskich przywódców po ogłoszeniu przez Donalda Trumpa rozpoczęcia negocjacji z Rosją. Od tego czasu po stronie europejskiej niewiele zrobiono, aby istotnie zwiększyć zdolności obronne Ukrainy. Jeśli nowa ogromna fala pomocy Ukrainie ma nadejść w tym samym terminie, w którym Francja dostarczyła jej sześć samolotów Mirage, Kijów naprawdę ma się czym martwić.
W międzyczasie stało się jasne, że bez amerykańskiego wsparcia ukraińska armia jest całkowicie bezradna. To również Stany Zjednoczone mają wpływ na doprowadzenie do zawieszenia broni. Zamiast wziąć to pod uwagę, nasi politycy zdecydowali się na otwartą wojnę z administracją Donalda Trumpa, wiedząc, że w rzeczywistości prowadzi on już kampanię przed wyborami „midterm” w 2026 roku. Nasze postrzeganie zwycięstwa republikanów w listopadzie 2024 r. zostało przyćmione przez triumfalistyczną retorykę zespołu Trumpa, ale warto wiedzieć, że to zwycięstwo nie było aż tak przytłaczające. Przy bliższym przyjrzeniu się widać, że demokraci przegrali tylko 240 000 głosów: 130 000 w Pensylwanii, 80 000 w Michigan i 30 000 w Wisconsin, a ich strata w Izbie Reprezentantów jest minimalna. To zbyt mała przewaga dla republikanów, by mogli pozwolić sobie na obniżenie presji. Donald Trump został wybrany, ponieważ obiecał ożywienie gospodarcze i zakończenie wojny na Ukrainie; konieczne jest, aby spełnił swoje obietnice przed następnymi wyborami.
To w dużym stopniu wyjaśnia spektakl, którego jesteśmy świadkami po stronie amerykańskiej, ale także na przykład po stronie francuskiej. Emmanuel Macron ma istotną potrzebę ponownego wspięcia się w górę w sondażach opinii publicznej, co częściowo osiągnął od czasu objęcia dyplomatycznej inicjatywy w Europie. Ma również ambicje narzucenia swojego przywództwa na szczeblu europejskim, przewidując, że obejmie stanowisko przewodniczącego Komisji lub Rady po zakończeniu swojej drugiej kadencji prezydenckiej. Tylko pod tym kątem należy rozszyfrowywać francuską agitację. Emmanuel Macron właśnie przygotowuje się do okresu powojennego. Wcale nie jest zainteresowany „sprawiedliwym pokojem”. W tym wszystkim Ukraina jest jedynie ofiarą toczących się walk politycznych i kampanii wyborczych. W końcu Władimir Putin ma również do zaspokojenia opinię publiczną – jeśli nie zapewni zdecydowanego zwycięstwa na froncie, ryzykuje wzrostem niezadowolenia w Federacji Rosyjskiej.
Przedłużanie konfliktu oznacza wysoką stawkę. Albo armia rosyjska upadnie, wyczerpawszy swoje rezerwy, a Ukrainie uda się odzyskać przynajmniej część terytorium znajdującego się obecnie pod okupacją, albo rosyjska presja w końcu przeważy nad bohaterskim ukraińskim oporem, w którym to przypadku to Kijów znajdzie się w wielkim niebezpieczeństwie. Trzecią opcją jest kontynuowanie konfliktu w obecnej formie: powolne, ale pewne parcie Rosji w Donbasie, z ryzykiem, że Ukraina straci Pokrowsk i Kupiańsk, dwa miasta kluczowe dla ukraińskiego systemu obronnego.
Ale aby grać w tę grę, trzeba mieć w ręku kilka kart atutowych. Czy Francja, która przez długi czas szła na rękę Rosji, życząc jej gwarancji bezpieczeństwa i utrzymując współpracę w dziedzinie nuklearnej, jest wiarygodna w swoim pragnieniu przeciwstawienia się Rosji od teraz? Czy Francji, która nie jest w stanie zdobyć szacunku Algierii, uda się zdobyć szacunek Rosji? Czy Francja, która nie jest w stanie przywrócić porządku na swoich przedmiejskich „utraconych terytoriach”, może przywrócić porządek w Europie Wschodniej? Wreszcie czy Francja, która ugięła się przed garstką afrykańskich imigrantów nielegalnie okupujących paryski teatr, może dumnie stanąć przed Władimirem Putinem? Nic nie jest mniej pewne.
Co my, zwykli obywatele, możemy zrobić w takiej sytuacji? Nasze głosy mogą zostać w każdej chwili unieważnione przez zwykłą decyzję cenzury niedemokratycznie wybranych prawników, referenda mogą zostać podeptane, nasza suwerenność może zostać złożona na ołtarzu federalistycznej utopii. Państwo jest o wiele bardziej zajęte myśleniem o tym, jak „zwalczać stereotypy genderowe” lub „wdrażać obywatelskie rozwiązania w celu zwalczania zmian klimatycznych”, niż wpajaniem swoim obywatelom odnowionego poczucia patriotycznego oporu. Dlaczego Rosja nam zagraża? Dlaczego Algieria pluje nam w twarz? Dlaczego Stany Zjednoczone nie traktują nas poważnie? Nie dlatego, że nie jesteśmy „zjednoczeni”. Nigdy nie byliśmy. Ale dlatego, że jesteśmy słabi. Dramatycznie słabi. Nie technologicznie, lecz moralnie. Wciąż wierzymy w „architekturę bezpieczeństwa” opartą na prawie i dobrych uczuciach. A przecież otaczają nas kraje i cywilizacje, które mają to wszystko w nosie i których jedynym marzeniem jest czerpanie korzyści z naszego zwlekania!
Zadajmy sobie proste pytanie: jeśli jest kraj, którego obywatele są patriotami, gotowymi poświęcić się w obronie swojej ojczyzny, uzbrojonymi i wyszkolonymi; i kraj, którego etniczna i kulturowa homogeniczność została złamana, który wstydzi się swojej historii, gdzie patriotyzm stał się staroświecki, gdzie uczciwi obywatele boją się nawet dotknąć broni – to który z nich drapieżnik taki jak Rosja wolałby zdestabilizować, a nawet zaatakować?
Miłość do ojczyzny i narodu nie są „faszystowskimi refleksami”. Są naszą pierwszą i najważniejszą gwarancją bezpieczeństwa. Naród, który jest uzbrojony i wyszkolony w posługiwaniu się bronią, to naród, którego wróg boi się zaatakować. Rosjanie zrezygnowali z próby zdobycia Kijowa, gdy władze miasta zorganizowały publiczną dystrybucję karabinów.
Celem nie jest udostępnienie wolnej sprzedaży broni w lokalnym supermarkecie. Celem jest nauczenie ludzi obchodzenia się z bronią od najmłodszych lat. Promowanie sportów strzeleckich, informowanie społeczeństwa o obowiązującym prawie, a nawet uczynienie go nieco mniej restrykcyjnym, a nie poddawanie się postępowym i brukselskim nakazom mającym na celu rozbrojenie nas. Celem nie jest też militaryzacja czy werbowanie młodych ludzi. Nie zamierzamy zmuszać uczniów do maszerowania krokiem wojskowym ani koniecznie przywracać obowiązkowej służby wojskowej. Celem jest podniesienie zbiorowej świadomości, wzmocnienie poczucia odpowiedzialności obywateli, doprowadzenie do tego, by przestali gardzić swoim krajem, kulturą i historią.
Należy również ponownie wysunąć na pierwszy plan ideał wolności. Wolne społeczeństwo to społeczeństwo odpowiedzialne, którego członkami trudniej manipulować (być może to wyjaśnia, dlaczego jesteśmy coraz mniej wolni). Jak możemy bronić na przykład słynnych „stref czystego transportu”, mających na celu wykluczenie z miast tych, których nie stać na zakup samochodu elektrycznego? W ten sposób zrywamy z równym traktowaniem obywateli i czynimy wąską i antywolnościową koncepcję ekologii naczelną zasadą naszej polityki.
Nasi wrogowie śmieją się i zacierają ręce. Podajemy im zwycięstwo na srebrnej tacy. Byłoby dla nich karygodne, gdyby z tego nie skorzystali. Wszystkie piękne słowa o „przebudzeniu”, „ożywieniu” czy „podnoszeniu świadomości” pozostaną puste, jeśli szybko nie pójdą za nimi czyny. Jeśli chcemy być w stanie skutecznie przeciwstawić się tym, którzy nam zagrażają, musimy wysyłać im jasne, czytelne sygnały. Si vis pacem, para bellum.
Nathaniel Garstecka