francuska demokracja

Réflexions na Niedzielę. Polska demokracja nie jest gorsza od francuskiej

Swoimi refleksjami z Czytelnikami Gazety na Niedzielę dzieli się mieszkający wśród nas dziennikarz Nathaniel Garstecka. Refleksje o Polsce i Polakach, zdziwienia i fascynacje. Tekst publikujemy w językach francuskim i (poniżej) polskim.

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Réflexions d’un dimanche

La démocratie polonaise ne se porte pas plus mal que la démocratie française

C’est un argument qui ressort souvent dans mes discussions avec des Polonais fascinés par l’Occident et ses valeurs. La démocratie française serait exemplaire. En comparaison la démocratie polonaise serait encore imparfaite et plombée par son „héritage oriental”.

Les gens qui avancent cette idée ne connaissent en réalité pas bien l’état de la démocratie en France. Ils confondent solidité des institutions et vie démocratique. Ils sont aussi guidés par leurs complexes : Avoir passé 40 ans derrière le rideau de fer les a éloigné de l’Europe de l’Ouest, ce qui est exact, mais il faudrait absolument combler le „retard” à marche forcée, quitte à copier les erreurs commises par les Français durant cette période.

Lé démocratie polonaise moderne est encore jeune, cela ne fait aucun doute. Néanmoins, ce n’est nullement un motif de honte ou une raison de lui faire prendre brutalement une direction perçue comme occidentale. L’exemple de la France nous montre que tout n’est pas nécessairement bon à être reproduit ailleurs.

Tout d’abord, il est important de noter qu’il existe encore en Pologne un esprit d’alternance politique, ce qui est beaucoup moins le cas plus à l’ouest. La dernière fois qu’elle véritablement lieu à Paris, c’était en 1981 avec l’arrivée au pouvoir des socialistes. Par la suite, le centre-droit et le centre-gauche ont appliqué des politiques similaires et il n’existait plus de réelle opposition idéologique entre les centristes étatistes du RPR/UMP et ceux du PS et de LREM. Philippe Séguin avait d’ailleurs deux phrases pour décrire cette situation: „La politique aujourd’hui, c’est comme un match de football où les deux équipes jouent encore mais il n’y a plus le ballon”, et „La droite et la gauche sont deux détaillants qui ont le même grossiste, l’Europe.” Pendant ce temps, l’”extrême droite” (qui n’est pas extrême et qui est de moins en moins de droite) était enfermée derrière un „cordon sanitaire républicain” profondément antidémocratique.

Ce n’est pas (encore) le cas en Pologne. Il y a de véritables oppositions idéologiques entre le gouvernement et l’opposition, l’opposition et le gouvernement. Certes, ces oppositions ne transparaissent pas nécessairement dans l’exercice du pouvoir, mais elles ont le mérite de faire vivre le débat d’idées, ce dernier ayant totalement disparu pendant des années dans certains pays d’Europe dite „éclairée et démocratique”. Certaines élites polonaises souhaiteraient-elles reproduire dans leur pays le modèle du cordon sanitaire ou du „front républicain” ? Cela aurait pour conséquence d’installer une fausse alternance à la française, où les électeurs ainsi exclus se tourneraient vers des offres politiques de plus en plus anticonformistes.

Si le niveau de démocratie peut être mesuré grâce au taux de participation aux différentes élections, la Pologne semble être en meilleure santé que la France. Les élections locales de 2024 (municipales, départementales, régionales) ont vu un taux de participation de 52%, tandis que celui des régionales de 2021 en France n’a été que de 33%. C’est encore plus manifeste aux élections législatives : 47% de participation en France en 2022, 74% en 2023 en Pologne. Seule l’élection présidentielle mobilise davantage de Français (73%), mais moins que les législatives en Pologne! Election présidentielle française qui n’a même pas permis d’alternance politique !

Quand on évoque la force de la démocratie française, on a alors peut-être en tête la solidité des institutions. Or celle-ci n’est pas nécessairement un bon garant de la démocratie. Le Conseil constitutionnel français est composé de membres désignés par le Président de la République, celui de l’Assemblée nationale et celui du Sénat, mais aussi des anciens Présidents de la République (Nicolas Sarkozy et François Hollande refusant pour l’instant d’y siéger). On retrouve ainsi plusieurs anciens Premiers ministres au Conseil constitutionnel, dont l’un d’entre eux, Laurent Fabius, en exerce même la présidence. Quand on pense que les critiques contre le Tribunal constitutionnel polonais portent sur sa „politisation”…

Quant à la justice, elle est tout autant politisée en France. Aux dernières élections au Conseil supérieur de la magistrature, le très marxiste Syndicat de la Magistrature a recueilli 33% des voix, tandis que le vainqueur, l’Union Syndicale des Magistrats, est ouvertement hostile aux gouvernements de droite.

L’apparente solidité des institutions française cache en réalité une forte politisation, en inadéquation avec l’état de l’opinion publique du pays. Ce déficit démocratique semble être synonyme de contre-pouvoir aux yeux de ceux qui le défendent, mais ce contre-pouvoir disparait de fait quand la gauche est aux affaires.

Dernier exemple, la scène médiatique a très longtemps été moins pluraliste que la polonaise. Le fait que les médias français soient avant tout aux mains de capitaux français n’y change rien. Le contenu éditorial est toujours en opposition avec les tendances politiques et électorales du pays. On le voit avant tout dans les médias publics, mais les médias privés ne sont pas non plus exempts de reproches. La situation a légèrement évolué ces dernières années, avec la montée en puissance du groupe Bolloré. Pour autant, les journalistes restent en grande majorité à gauche et le font régulièrement savoir.

Les élites progressistes polonaises ont les yeux de Chimène pour l’Occident, non pas pour les mesures concrètes qui y sont appliquées, qu’elles connaissent plutôt mal, mais plutôt pour ce qu’il représente et même pour la façon dont elles peuvent se définir à nouveau depuis 30 ans. „Oriental” est synonyme de pauvre, retardé, totalitaire, tandis qu’”Occidental” est synonyme d’éclairé, démocratique et moderne. Quitte à en oublier leur propre identité.

Amitié franco-polonaise

Tout ce qui peut contribuer à rapprocher culturellement les Français des Polonais est bon à prendre. L’école maternelle publique dans laquelle ma fille est inscrite organise régulièrement une „semaine française”, au cours de laquelle les enfants apprennent quelques mots de français, découvrent le patrimoine culturel et gastronomique de la France et réalisent des projets graphiques en rapport avec Paris par exemple. Il m’est arrivé de participer à cet événement, en tant qu’”invité” français.

Quel bonheur, quelle fierté d’entendre ces enfants de 4,5 ou 6 ans me dire „bonjour” ou „comment ça va ?” quand ils me croisent. L’apprentissage du français en Pologne est un réel plus aujourd’hui, du fait des investissements français et de la quantité importante de sociétés françaises implantées dans le pays. La connaissance de cette langue offre ainsi bien plus d’opportunités, l’anglais étant dorénavant parlé par tout le monde et ne représentant plus un avantage comparatif sur le marché de l’emploi.

Le développement idéal ? Que les relations économiques et culturelles franco-polonaises se renforcent au point qu’un jour, le polonais soit enseigné dans les écoles françaises au même titre que l’italien ou l’allemand.




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Réflexions na niedzielę

Polska demokracja nie jest gorsza od francuskiej

To argument, który często pojawia się w moich rozmowach z Polakami zafascynowanymi Zachodem i jego wartościami. Francuska demokracja jest „wzorcowa”. Dla porównania – polska demokracja jest wciąż niedoskonała i obciążona swoją „wschodnią naturą”.

Ludzie, którzy wysuwają tę ideę, w rzeczywistości nie są zbyt zaznajomieni ze stanem demokracji we Francji. Mylą solidność instytucji z życiem demokratycznym. Kierują nimi również ich kompleksy – spędzenie 40 lat za żelazną kurtyną oddaliło ich od Europy Zachodniej, co jest prawdą, ale bezwzględnie muszą stracony czas nadrabiać w zawrotnym tempie, nawet jeśli oznacza to powielanie błędów popełnionych przez Francuzów w tym okresie.

Nie ma wątpliwości, że współczesna polska demokracja jest wciąż młoda. Nie jest to jednak powód do wstydu czy forsowania kierunku postrzeganego jako zachodni. Przykład Francji pokazuje, że nie wszystko warte jest powtórzenia gdzie indziej.

Przede wszystkim należy zauważyć, że w Polsce wciąż panuje duch politycznej przemienności, którego znacznie mniej jest na Zachodzie. Ostatni raz miało to miejsce w Paryżu w 1981 roku, kiedy do władzy doszli socjaliści. Później centroprawica i centrolewica stosowały podobną politykę i nie było już prawdziwej ideologicznej opozycji między etatystycznymi centrystami z RPR/UMP a tymi z PS i LREM. Philippe Séguin opisywał tę sytuację na dwa sposoby: „Dzisiejsza polityka jest jak mecz piłki nożnej, w którym dwie drużyny wciąż grają, ale nie ma już piłki” oraz „Prawica i lewica to dwaj detaliści, którzy mają tego samego hurtownika, Europę”. Tymczasem „skrajna prawica” (która nie jest skrajna i jest coraz mniej prawicowa) została zamknięta za głęboko antydemokratycznym „republikańskim kordonem sanitarnym”.

W Polsce tak (jeszcze) nie jest. Istnieją realne różnice ideologiczne między rządem a opozycją. Co prawda te różnice niekoniecznie przejawiają się w sprawowaniu władzy, ale mają tę zaletę, że utrzymują przy życiu debatę ideową, która przez lata całkowicie zanikła w niektórych krajach tak zwanej „oświeconej i demokratycznej” Europy. Czy niektóre polskie elity chciałyby odtworzyć model kordonu sanitarnego lub „frontu republikańskiego” w swoim kraju? Konsekwencją byłoby zainstalowanie fałszywej alternacji w stylu francuskim, z wykluczonymi w ten sposób wyborcami zwracającymi się ku coraz bardziej nonkonformistycznym ofertom politycznym.

Jeśli poziom demokracji można mierzyć frekwencją w różnych wyborach, Polska wydaje się w lepszej kondycji niż Francja. W polskich wyborach samorządowych w 2024 r. frekwencja wyniosła 52 proc., podczas gdy w wyborach regionalnych w 2021 r. we Francji wyniosła zaledwie 33 proc. Jest to jeszcze bardziej widoczne w wyborach parlamentarnych: 47 proc. frekwencji we Francji w 2022 r., 74 proc. w 2023 r. w Polsce. Tylko wybory prezydenckie mobilizują więcej Francuzów (73 proc.), ale mniej niż wybory parlamentarne w Polsce! Francuskie wybory prezydenckie nie przyniosły nawet zmiany politycznej!

Kiedy mówimy o sile francuskiej demokracji, być może mamy na myśli solidność instytucji. Ale niekoniecznie jest ona dobrym gwarantem demokracji. Francuska Rada Konstytucyjna składa się z członków mianowanych przez prezydenta Republiki, przewodniczącego Zgromadzenia Narodowego i przewodniczącego Senatu, a także byłych prezydentów Republiki (Nicolas Sarkozy i François Hollande odmawiają obecnie zasiadania w Radzie). Kilku byłych premierów jest również członkami Rady Konstytucyjnej, a jeden z nich, socjalista Laurent Fabius, jest nawet jej przewodniczącym. Gdy pomyśleć, że krytyka polskiego Trybunału Konstytucyjnego opiera się na jego „upolitycznieniu”…

Jeśli chodzi o sądownictwo, to we Francji jest ono równie upolitycznione. W ostatnich wyborach do Najwyższej Rady Sądowniczej bardzo marksistowski Syndicat de la magistrature zdobył 33 proc. głosów, podczas gdy zwycięzca, Union syndicale des magistrats, jest otwarcie wrogi prawicowym rządom.

Pozorna solidność francuskich instytucji w rzeczywistości skrywa wysoki stopień upolitycznienia, który nie idzie w parze ze stanem opinii publicznej w kraju. Ten deficyt demokracji wydaje się synonimem przeciwwładzy w oczach tych, którzy go bronią, ale ta przeciwwładza de facto znika, gdy lewica jest u władzy.

Ostatnim przykładem jest to, że scena medialna od dawna jest mniej pluralistyczna niż w Polsce. Fakt, że francuskie media znajdują się głównie w rękach francuskiego kapitału, nie zmienia tego stanu rzeczy. Treści redakcyjne są prawie zawsze sprzeczne z trendami politycznymi i wyborczymi w kraju. Widać to przede wszystkim w mediach publicznych, ale media prywatne również nie są wolne od krytyki. Sytuacja zmieniła się nieco w ostatnich latach wraz z rozwojem grupy Bolloré. Niemniej jednak zdecydowana większość dziennikarzy pozostaje lewicowa i regularnie o tym informuje.

Postępowe elity w Polsce mają szczególny sentyment do Zachodu – nie ze względu na konkretne środki tam stosowane, o których zresztą niewiele wiedzą, ale raczej ze względu na to, co on reprezentuje, a nawet ze względu na sposób, w jaki były w stanie ponownie zdefiniować siebie w ciągu ostatnich 30 lat. „Wschodni” jest synonimem biednego, zacofanego i totalitarnego, podczas gdy „zachodni” jest synonimem oświeconego, demokratycznego i nowoczesnego. Nawet do tego stopnia, że zapominają o własnej tożsamości.

Francusko-polska przyjaźń

Wszystko, co może pomóc zbliżyć kulturowo Francuzów i Polaków, jest dobrą rzeczą. Gminne przedszkole, do którego uczęszcza moja córka, regularnie organizuje „tydzień francuski”, podczas którego dzieci uczą się kilku słów po francusku, odkrywają dziedzictwo kulturowe i gastronomiczne Francji oraz tworzą projekty graficzne związane np. z Paryżem. Czasami brałem udział w tym wydarzeniu jako „gość” z Francji.

Co za przyjemność, co za duma słyszeć, jak te 4-, 5- czy 6-latki mówią „bonjour” lub „comment ça va?”, kiedy mnie widzą. Nauka francuskiego w Polsce jest obecnie bardzo perspektywiczna – dzięki francuskim inwestycjom i dużej liczbie francuskich firm działających w kraju. Znajomość tego języka otwiera znacznie więcej możliwości, ponieważ angielski jest obecnie używany przez wszystkich i nie stanowi już przewagi komparatywnej na rynku pracy.

Idealny rozwój? Aby francusko-polskie stosunki gospodarcze i kulturowe zacieśniły się do tego stopnia, że pewnego dnia język polski będzie nauczany we francuskich szkołach w taki sam sposób jak włoski czy niemiecki.

Nathaniel Garstecka

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