wolność

Reflexions na Niedzielę. Ukochana wolność

Swoimi refleksjami z Czytelnikami Gazety na Niedzielę dzieli się mieszkający wśród nas dziennikarz Nathaniel Garstecka. Refleksje o Polsce i Polakach, zdziwienia i fascynacje. Tekst publikujemy w językach francuskim i (poniżej) polskim.

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Réflexions d’un dimanche

Liberté chérie

Ces derniers temps, il y a quelque chose qui me gêne particulièrement dans le discours public. Il est d’ailleurs de plus en plus difficile d’en parler sans immédiatement se faire rappeler à l’ordre par les représentants médiatiques du camp progressiste, mais aussi parfois par ceux qui devraient au contraire être d’accord avec nous.

Lorsqu’on dénonce les atteintes, de plus en plus nombreuses, à nos libertés, on se voit rétorquer dans la foulée que c’est « faire le jeu de la Russie », ou que « si tu n’es pas content, va voir une vraie dictature à Pyongyang, Pékin ou à Caracas ». Sous prétexte que « c’est pire ailleurs », on devrait accepter sans sourciller toutes les « bienfaisances » que nous servent nos propres dirigeants « démocratiques et républicains ».

Encore pire, on est parfois accusé de participer à la propagande russe si on prend ouvertement position pour la défense des libertés fondamentales, mais aussi pour la préservation de notre culture, de notre nation, de notre civilisation. Comme si on ne pouvait pas être, par exemple, contre l’immigration massive extra européenne, et le faire ouvertement savoir, sans être assimilé à une œuvre de déstabilisation quelconque.

C’est une manœuvre plutôt habile. La gauche et une partie des libéraux sont en mesure, de par le contrôle qu’ils exercent sur les médias et le monde de la politique, de nous imposer leur narration et leur agenda idéologique. Des libéraux qui se sont bien éloignés des idéaux qui devraient être les leurs…

Je revendique donc de défendre mes idées sans pour autant « faire le jeu de Poutine ». Il faut absolument éviter de laisser certains sujets inconfortables être bannis du débat public, car c’est justement cette forme de censure qui est une marque de totalitarisme.

– C’est la liberté d’expression qui est au cœur de toutes les polémiques récentes. Que ce soit dans le cadre des événements au Royaume-Uni (avec les émeutes contre l’immigration massive qui ont suivi le meurtre de trois petites filles par un jeune d’origine africaine) ou à l’égard du soutien affiché d’Elon Musk à Donald Trump sur la plateforme Twitter/X, le camp progressiste poursuit son offensive pour nous priver de la possibilité d’exprimer des opinions contraires au discours institutionnel. Dans le premier cas, les autorités britanniques ont réagi en s’en prenant aux réseaux sociaux et à la « haine en ligne ». Dans le second, les appels au boycott du président de Twitter se sont multipliés.

Le commissaire européen Thierry Breton a publié une lettre ouverte destinée à M. Musk. Amalgamant les deux sujets présentés plus haut, il a accusé le réseau social de contribuer aux « troubles publics provoqués par l’amplification de contenus qui encouragent la haine, le désordre, l’incitation à la violence ou certains cas de désinformation ». L’ancien ministre de l’économie de Jacques Chirac et Dominique de Villepin n’avait pas été aussi offensif durant l’été 2023, quand les émeutes suivant la mort de Nahel Merzouk avaient pu se propager grâce aux réseaux sociaux. Il a de même critiqué la diffusion d’un entretien entre Elon Musk et Donald Trump, qui a été écouté par des millions de personnes à travers le monde. Ici aussi, M. Breton n’est pas aussi critique envers les médias traditionnels, pourtant peu regardant quant au pluralisme politique (il n’y a qu’à voir la différence de traitement entre Kamala Harris et Donald Trump dans les grands journaux américains).

On peut ne pas être un inconditionnel d’Elon Musk. On peut ne pas le rejoindre sur tous les sujets, notamment sur la guerre russo-ukrainienne. Mais on ne peut pas l’accuser d’être un danger pour le pluralisme ou pour la vérité. La liberté d’expression doit être défendue bec et ongles. Ses seules limites devraient être les cas de diffamation et d’appel au meurtre.

– Ensuite, la liberté de circulation. Surfant sur la mode écologiste, les autorités cherchent à nous priver de plus en plus de nos moyens de locomotion privés. La guerre menée à l’automobile en est l’exemple le plus parlant. La voiture individuelle est devenue l’ennemie déclarée de ceux qui cherchent à nous imposer leurs utopies collectivistes et totalitaires. Prenons le projet de « ville de 15 minutes », dépourvue de possibilité de s’y déplacer en voiture, ou bien les « revitalisations » de centres villes qui consistent juste à en expulser les chauffeurs sous les applaudissements des activistes écologistes et des idéologues bruxellois. Le vélo doit rester la seule option pour les citoyens, en dehors des transports en commun. Le fonctionnement de ces derniers est pourtant encore subordonné au bon vouloir des syndicats. Un Homme totalement dépendant de l’Etat pour ses déplacements, n’est-ce pas le rêve de tout totalitaire ?

– Un des sujets subissant le plus d’accusations de « récupération poutiniste » est le conservatisme. Opposition au mariage homosexuel, à l’entrée de la théorie du genre  et des activistes homosexualistes à l’école, à la normalisation du transsexualisme, au féminisme militant (quotas, grammaire…), à la disparition du beau dans l’art, à la déchristianisation, à la dilution du patriotisme, à l’immigration massive extra-européenne, à la promotion du multiculturalisme et du métissage, à la criminalisation du marxisme et du communisme… autant d’éléments qui nous rangent quasiment d’office dans la catégorie des « fauteurs de troubles liés au Kremlin ». Nous serions des dangers pour la démocratie, pour le vivre-ensemble, pour la stabilité de nos sociétés, pour les « valeurs de la république ». Nous ne serions que des outils et des idiots utiles dont les Russes se serviraient pour déstabiliser « l’Occident ouvert, tolérant et humaniste ». Il serait interdit de parler d’homosexualisme sous le seul et unique prétexte que Vladimir Poutine le combat dans son pays. Un peu léger comme argumentaire, mais largement repris par les grands médias de gauche.

Ce qui ne signifie pas qu’il n’existe pas d’authentiques relais de propagande moscovite en Europe, que ce soit en France, en Pologne, ou ailleurs. Le dévoilement récent d’un espion russe qui se faisait passer par un journaliste progressiste affilié aux médias de gauche polonais en est la parfaite illustration. En France, On peut trouver à droite de nombreux soutiens à la politique du Kremlin. Certains sont proches des milieux russes, d’autres sont juste déçus de la direction prise par la civilisation occidentale et sont des cibles faciles pour la propagande poutiniste.

Il n’empêche que de se faire traiter d’ « agent russe » pour avoir critiqué l’immigration massive ou le militantisme homosexualiste (« LGBTQX+ ») est une basse manœuvre de politiciens ou commentateurs progressistes et libéraux. Ne leur laissons pas gagner cette guerre. Ne les laissons pas nous retirer la liberté d’expression, la liberté de circulation, la liberté de s’opposer à leur agenda politique et idéologique. La liberté à un coût, souvent élevé, mais elle mérite qu’on se batte pour elle. Ce n’est qu’en restant libres que nous pourrons continuer à vivre en êtres humains responsables, et non en simples numéros interchangeables prisonniers dans des cages, comme en Chine ou dans les rêves des utopistes écologistes.




polska

Réflexions na niedzielę

Ukochana Wolność

Jest coś, co ostatnimi czasy szczególnie niepokoi mnie w dyskursie publicznym. Coraz trudniej jest o tym mówić, nie będąc natychmiast przywoływanym do porządku przez przedstawicieli progresywistycznego obozu w mediach, a czasem także przez tych, którzy powinni przecież się z nami zgadzać.

Kiedy potępiamy rosnącą liczbę ataków na nasze wolności, natychmiast słyszymy, że „gramy na korzyść Rosji” lub: „Jeśli nie jesteś zadowolony, idź i zobacz prawdziwą dyktaturę w Pjongjangu, Pekinie lub Caracas”. Pod pretekstem, że gdzie indziej jest gorzej, powinniśmy bez mrugnięcia okiem akceptować wszystkie „dobrodziejstwa” serwowane nam przez naszych własnych „demokratycznych i republikańskich” przywódców.

Co gorsza, czasami jesteśmy oskarżani o udział w rosyjskiej propagandzie, jeśli otwarcie zajmujemy stanowisko w obronie podstawowych wolności, ale także w obronie naszej kultury, naszego narodu, naszej cywilizacji. To tak, jakby nie można było na przykład sprzeciwiać się masowej imigracji spoza Europy i mówić o tym otwarcie bez bycia oskarżonym o pewnego rodzaju destabilizację.

To dość sprytny manewr. Lewica i niektórzy liberałowie są w stanie, poprzez kontrolę nad mediami i światem polityki, narzucić nam swoją narrację i program ideologiczny. Liberałowie, którzy odeszli daleko od ideałów, które powinny do nich należeć…

Jestem więc zdeterminowany, aby bronić moich idei bez „grania na korzyść Putina”. Musimy bezwzględnie unikać zakazywania debaty publicznej na pewne niewygodne tematy, ponieważ to właśnie taka forma cenzury jest oznaką totalitaryzmu.

Po pierwsze – wolność słowa leży u podstaw wszystkich ostatnich kontrowersji. Czy to w kontekście wydarzeń w Wielkiej Brytanii (zamieszki przeciwko masowej imigracji, które nastąpiły po zabójstwie trzech małych dziewczynek przez młodego mężczyznę pochodzenia afrykańskiego), czy w odniesieniu do otwartego poparcia Elona Muska dla Donalda Trumpa na platformie X – obóz postępowy kontynuuje ofensywę mającą na celu pozbawienie nas możliwości wyrażania opinii sprzecznych z dyskursem instytucjonalnym. W pierwszym przypadku brytyjskie władze zareagowały atakiem na sieci społecznościowe i „internetową nienawiść”. W drugim przypadku mnożą się wezwania do bojkotu prezesa X.

Komisarz europejski Thierry Breton opublikował list otwarty do Muska. Łącząc dwie kwestie opisane powyżej, oskarżył platformę o przyczynianie się do „zakłócania porządku publicznego poprzez wzmacnianie treści promujących nienawiść, nieporządek, podżeganie do przemocy lub szerzenie dezinformacji”. Były minister gospodarki Jacques’a Chiraca i Dominique’a de Villepina nie był tak agresywny latem 2023 r., kiedy zamieszki po śmierci Nahela Merzouka rozprzestrzeniły się dzięki sieciom społecznościowym. Skrytykował również wywiad Elona Muska z Donaldem Trumpem, którego wysłuchały miliony ludzi na całym świecie. Również w tym przypadku Breton nie jest tak krytyczny wobec mediów głównego nurtu, które mają niewielki szacunek dla pluralizmu politycznego (wystarczy spojrzeć na różnicę w traktowaniu Kamali Harris i Donalda Trumpa w głównych amerykańskich gazetach).

Można nie być fanem Elona Muska. Można nie zgadzać się z nim w każdej kwestii, zwłaszcza w kwestii wojny rosyjsko-ukraińskiej. Ale nie można oskarżać go o to, że jest zagrożeniem dla pluralizmu czy prawdy. Wolność słowa musi być broniona zębami i pazurami. Jedynymi jej ograniczeniami powinny być przypadki zniesławienia i podżegania do morderstwa.

Po drugie – swoboda przemieszczania się. Podążając za trendem ekologicznym, władze starają się coraz bardziej pozbawiać nas naszych prywatnych środków lokomocji. Najbardziej wymownym przykładem jest wojna z samochodami. Prywatny samochód stał się wrogiem tych, którzy chcą narzucić nam swoje kolektywistyczne i totalitarne utopie. Weźmy na przykład projekt „15-minutowego miasta”, który uniemożliwia poruszanie się samochodem, lub „rewitalizację” centrów miast, która polega po prostu na usunięciu samochodów przy aplauzie działaczy na rzecz ochrony środowiska i brukselskich ideologów. Jazda na rowerze musi pozostać jedyną opcją dla obywateli poza transportem publicznym. Jednak dobre funkcjonowanie tego ostatniego nadal zależy od dobrej woli związków zawodowych. Czyż całkowita zależność od państwa w kwestii przemieszczania się nie jest marzeniem każdego totalitarysty?

Po trzecie – konserwatyzm jest często oskarżany o putinizm. Sprzeciw wobec małżeństw osób tej samej płci, wprowadzania teorii gender i aktywistów homoseksualnych do szkół, normalizacji transseksualizmu, wojującego feminizmu (parytety, gramatyka…), zaniku piękna w sztuce, dechrystianizacji, osłabienia patriotyzmu, masowej imigracji spoza Europy, promowania wielokulturowości i mieszania, kryminalizacji marksizmu i komunizmu… Wszystko to automatycznie umieszcza nas w kategorii „wichrzycieli powiązanych z Kremlem”. Jesteśmy niby zagrożeniem dla demokracji, dla pacyfistycznej koegzystencji, dla stabilności naszych społeczeństw, dla „wartości republiki”. Jesteśmy niejako narzędziami i pożytecznymi idiotami, których Rosjanie używają do destabilizacji „otwartego, tolerancyjnego i humanistycznego Zachodu”. Mówienie o homoseksualizmie byłoby zabronione tylko pod pretekstem, że Władimir Putin walczy z nim w swoim kraju. Jest to raczej słaby argument, ale szeroko wykorzystywany przez lewicowe media głównego nurtu.

Nie oznacza to, że w Europie nie ma prawdziwych moskiewskich przekaźników propagandowych, czy to we Francji, Polsce, czy gdziekolwiek indziej. Niedawne ujawnienie rosyjskiego szpiega, który udawał postępowego dziennikarza powiązanego z polskimi lewicowymi mediami, jest tego doskonałą ilustracją. We Francji jest wielu prawicowych zwolenników polityki Kremla. Niektórzy są blisko związani z rosyjskimi kręgami, inni są po prostu rozczarowani kierunkiem obranym przez zachodnią cywilizację i są łatwym celem dla putinowskiej propagandy.

Niemniej jednak bycie etykietowanym jako „rosyjski agent” za krytykę masowej imigracji lub aktywizmu homoseksualnego („LGBTQX+”) jest tanią sztuczką stosowaną przez progresywistycznych i liberalnych polityków i komentatorów. Nie pozwólmy im wygrać tej wojny ideowej. Nie pozwólmy im na odbieranie nam wolności słowa, swobody przemieszczania się, wolności sprzeciwiania się ich politycznemu i ideologicznemu programowi. Wolność ma swoją cenę, często wysoką, ale warto o nią walczyć. Tylko pozostając wolnymi, możemy nadal żyć jako odpowiedzialne istoty ludzkie, a nie tylko jako wymienne numery uwięzione w klatkach, jak w Chinach lub w marzeniach utopijnych ekologów.

Nathaniel Garstecka

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