Marine le Pen

Reflexions na Niedzielę. Gdzie wybory nie mogą, tam sędziowie pomogą

Swoimi refleksjami z Czytelnikami Gazety na Niedzielę dzieli się mieszkający wśród nas dziennikarz Nathaniel Garstecka. Refleksje o Polsce i Polakach, zdziwienia i fascynacje. Tekst publikujemy w językach francuskim i polskim.

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Réflexions d’un dimanche

Marine le Pen ou le suicide de la démocratie libérale

Cela faisait des décennies que plus personne n’avait la moindre illusion sur la prétendue  indépendance de la justice». Les magistrats ne sont pas des robots, ce sont des hommes normaux avec leurs sentiments, leurs idées, leurs positions politiques. En témoigne entre autres l’appartenance à des syndicats politisés, mais aussi certaines déclarations de la présidente du tribunal qui jugeait Marine le Pen.

C’est la seconde fois en trois élections d’affilée que le choix des électeurs est faussé par une décision judicaire. En 2017, François Fillon avait fait l’objet, en pleine campagne présidentielle et alors qu’il était donné favori de l’élection, d’une mise en examen par le parquet national financier dans une affaire d’emplois fictifs. Malgré cela, il avait maintenu sa candidature et échoué de peu à se qualifier pour le second tour, au profit d’Emmanuel Macron qui ne fit qu’une bouchée de Marine le Pen. A bien y regarder, l’élection de 2022 aussi a été faussée, par l’effet drapeau qu’a entrainé l’invasion de l’Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine. Cependant, il était tout de même difficile de s’imaginer une défaite du président sortant.

Cette fois-ci, c’est la présidente de facto du Rassemblement National, finaliste malheureuse des deux précédentes élections présidentielles mais galvanisée par les scores très encourageants du RN lors des européennes et des législatives anticipées de 2024, qui est empêchée de se présenter à la course à l’Elysée.

La question ne porte pas sur les faits qui lui sont reprochés: plusieurs partis politiques français sont mouillés dans l’affaires des assistants parlementaires européens, y compris le MoDem du premier ministre François Bayrou. On peut regretter que tous les acteurs politiques ne soient pas logés à la même enseigne, mais certainement pas que le procès ait eu lieu. Par ailleurs, ayant fait appel, Marine le Pen est toujours présumée innocente, tout comme les autres accusés, dont le député européen Nicolas Bay, élu aux dernières élections européennes sur la liste Reconquête et dont le mandat est, selon certains interprétations, menacé.

Le problème est tout autre. Il s’agit du principe d’exécution provisoire de la peine d’inéligibilité infligée notamment à la présidente du groupe parlementaire du RN. Les cinq ans d’interdiction de se présenter à des élections courent à partir de la proclamation du verdict en première instance et ce malgré l’appel. Il est donc tout à fait possible qu’au terme de cette longue bataille judiciaire, Marine le Pen soit finalement innocentée ou sa peine réduite, mais que les élections aient déjà eu lieu. Dans ce cas, c’est la légitimité de tout le processus démocratique qui est remis en cause.

N’ayons pas peur de le dire. L’inéligibilité du maire d’un petit village n’équivaut pas à l’inéligibilité de la principale figure du plus grand parti du pays pour les élections législatives et présidentielles. La disqualification d’un élu local sans ambition nationale n’a pas la même portée que celle d’un monstre politique comme Marine le Pen. Je dirais strictement la même chose pour Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou ou n’importe quel autre personnalité de ce calibre.

La décision d’une poignée de juges de première instance bouleverse le paysage électoral français pour les deux années à venir et sans doute l’histoire du pays, donc de l’Europe. Cette peine n’est-elle donc pas totalement disproportionnée par rapport aux faits incriminés? Nous appréhendons désormais autrement une éventuelle nouvelle dissolution de l’Assemblée Nationale, étant donné que Marine le Pen ne pourra pas se présenter aux élections législatives. Nous ignorons aussi quelle sera l’attitude du RN face à une nouvelle motion de censure contre le gouvernement Bayrou. Après tout, Marine le Pen avait cru se mettre à l’abri en acceptant que Richard Ferrand, un proche d’Emmanuel Macron, soit choisi à la présidence du Conseil Constitutionnel.

Tout ceci, les juges le savaient. Ils savaient que les conséquences de la décision qu’ils s’apprêtaient à prendre dépasseraient largement la salle d’audience. Sans aucun doute motivés par des considérations politiques et idéologiques (ils ont voulu «se faire» Marine le Pen, comme Nicolas Sarkozy), ils ont trouvé là une manière gratuite d’entrer dans l’histoire. On peut dire qu’ils ont outrepassé leur fonction et ont violé le principe de séparation des pouvoirs.

Vers une recomposition de la droite?

Un autre débat est en train de naître des suites de ce tremblement de terre politique : est-ce enfin le moment de songer à une recomposition de la droite française? Cette dernière a été pendant quarante ans marquée par le nom de famille le Pen. La dédiabolisation menée par Marine est la conséquence directe des provocations de Jean-Marie et des manipulations qui en étaient faites par la gauche. Dans certains milieux, on se dit que le temps est venu d’ «enterrer ce nom de famille synonyme de défaite». Pour d’autres, «cela ne changera rien, n’importe quelle personnalité de droite sera ciblée par la justice à son tour». Tout le monde a cependant témoigné de sa solidarité envers Marine le Pen, de François-Xavier Bellamy à Éric Zemmour (qui sait désormais ce qu’il en coûte à s’opposer frontalement à la fille de Jean-Marie le Pen), en passant par Éric Ciotti et Marion Maréchal. Aucun d’entre eux ne verrait pourtant d’un mauvais œil un éclatement du RN.

Le remplaçant naturel de la patronne du RN est le jeune trentenaire Jordan Bardella. Pour le moment, on ne décèle pas de différence notable dans les intentions de vote entre les deux ténors du parti. Le président du parti et du groupe des Patriotes au Parlement européen n’est-il pas trop jeune pour espérer remporter le second tour de l’élection présidentielle face à Edouard Philippe? Emmanuel Macron a remporté la première élection à laquelle il a participé, et pas n’importe laquelle, à l’âge de 40 ans, certes en étant porté par tout un environnement politique et médiatique.

Quoiqu’il en soit, Marine le Pen ne compte pas être mise de côté. Elle a réaffirmé son attitude combative et déterminée, sachant que sa mort politique pourrait avoir des conséquences dramatiques sur le parti qu’elle dirige. Elle sait aussi que Jordan Bardella pourrait regarder d’un moins mauvais œil une éventuelle union des droites, idée à laquelle elle est très opposée.

Suicide de la démocratie libérale

Enfin, pour ce qui est des interprétations globales de cette situation, plusieurs grilles de lecture sont possible. Tout d’abord, on voit apparaître les théories sur un complot mondial visant à abattre les principales forces d’opposition au système en place. «Ils ont essayé d’avoir Donald Trump, ils ont organisé un coup d’Etat électoral en Roumanie, ils font pareil cette fois-ci en France». J’ai cependant une mauvaise nouvelle pour les tenants de cette théorie : Non, il n’y a pas de cénacle de personnages mystérieux (barbus et idéalement appartenant à une religion bien déterminée) qui se réunit à la pleine lune pour tirer les ficelles du monde. Nous n’avons eu besoin de personne pour nous infliger nous-mêmes les maux qui nous rongent depuis 60 ans.

Cela n’enlève cependant rien au scandale que constituent l’exclusion de Calin Georgescu en Roumanie ou la sévérité de la peine infligée à Marine le Pen. Bien évidemment, ces événements arrangent bien, à court terme, certains milieux bruxellois par exemple, comme l’a admis l’ancien commissaire européen Thierry Breton. Il est indéniable aussi que certaines personnalités comme George Soros soient devenues expertes internationales en manipulations politiques. Mais nous sommes loin des Protocoles des Sages de Sion.

Le populisme complotiste est une véritable plaie pour le débat public, car il décrédibilise des sujets pourtant essentiels, comme la liberté dans la démocratie, la mésentente entre les élites et le peuple, ou la crise de la représentativité en politique.

Marine le Pen n’a pas non plus été visée parce qu’elle aurait «dit la vérité sur l’immigration et l’Europe». Bien au contraire, elle a donné de nombreux gages de respectabilité par le passé, notamment sur la compatibilité de l’islam avec la république ou sur le mariage homosexuel. Cela fait des années qu’elle n’est plus considérée comme une opposante de premier ordre qui aurait renversé la table après son éventuel accession au pouvoir.

S’il parait évident que Marine le Pen n’est pas une sainte, la peine d’inéligibilité avec exécution provisoire qui lui a été infligée est extrêmement sévère et disproportionnée. «Méfiez-vous des juges. Ils ont tué la monarchie, ils tueront la république», disait François Mitterrand. Éric Zemmour a écrit un livre sur «le coup d’Etat des juges». Nous observons dans cette affaire une dérive néfaste de l’Etat de droit, dont les conséquences à moyen et long terme ont de quoi nous inquiéter. La démocratie libérale se tire une fois de plus dans le pied, au grand plaisir de ceux qui, à l’est ou au sud, guettent avec impatience notre affaiblissement.




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Réflexions na niedzielę

Gdzie wybory nie mogą, tam sędziowie pomogą

Minęły dziesięciolecia, odkąd ktokolwiek miał najmniejsze złudzenia co do rzekomej „niezależności sądownictwa”. Sędziowie nie są robotami, to normalni ludzie z własnymi uczuciami, ideami i stanowiskami politycznymi. Ich członkostwo w upolitycznionych związkach zawodowych jest tylko jednym z przykładów, podobnie jak niektóre wypowiedzi prezesa sądu, który sądził Marine Le Pen.

To już drugi raz w ciągu trzech kolejnych kampanii wyborczych, kiedy werdykt wyborców został zniekształcony przez decyzję sądu. W 2017 r. François Fillon został oskarżony przez Krajową Prokuraturę Finansową w połowie kampanii prezydenckiej, kiedy był uważany za faworyta w wyborach, w sprawie fikcyjnego zatrudnienia. Mimo to utrzymał swoją kandydaturę i niewiele mu brakowało, by znaleźć się w drugiej turze z Marine Le Pen, która w finale została gładko pokonana przez Macrona. Przy bliższej analizie wybory w 2022 r. zostały zniekształcone również przez efekt flagi spowodowany rosyjską inwazją na Ukrainę. Jednak nawet bez tego trudno było sobie wyobrazić pokonanie urzędującego prezydenta.

Tym razem jest to przewodnicząca Rassemblement National, niefortunna finalistka dwóch poprzednich wyborów prezydenckich, ale wzmocniona wynikami RN w wyborach europejskich i przedterminowych wyborach parlamentarnych w 2024 r., której teraz uniemożliwiono start w wyścigu do Pałacu Elizejskiego.

Problem nie polega na tym, że przedstawiono jej zarzuty: w ową aferę asystentów parlamentarnych jest uwikłanych kilka francuskich partii politycznych, w tym MoDem premiera François Bayrou. Można żałować, że nie wszyscy gracze polityczni są równo traktowani, ale z pewnością nie, że proces się odbył. Co więcej, po złożeniu apelacji Marine Le Pen jest nadal uważana za niewinną, podobnie jak inni oskarżeni, w tym europoseł Nicolas Bay, który został wybrany w ostatnich wyborach europejskich z listy Reconquête i którego mandat jest, według niektórych interpretacji, zagrożony.

Problem jest zupełnie inny. Dotyczy on zasady tymczasowego wykonywania kary dyskwalifikacji wyborczej, nałożonej na przewodniczącą prawicowego RN. Pięcioletni zakaz kandydowania rozpoczyna się od ogłoszenia wyroku w pierwszej instancji – mimo apelacji. Jest zatem całkiem możliwe, że pod koniec tej długiej batalii prawnej Marine Le Pen zostanie ostatecznie oczyszczona z zarzutów lub wyrok zostanie zmniejszony, ale wybory już się odbędą bez niej. W takim przypadku zasada całego procesu demokratycznego zostałaby zakwestionowana.

Nie bójmy się tego powiedzieć. Niewybieralność burmistrza małej wioski to nie to samo co niewybieralność czołowej postaci największej partii w kraju w wyborach parlamentarnych i prezydenckich. Dyskwalifikacja lokalnego urzędnika bez ambicji narodowych nie ma takiego samego wpływu jak dyskwalifikacja politycznego giganta, jakim jest Marine Le Pen. Powiedziałbym dokładnie to samo w przypadku Jean-Luca Mélenchona, François Bayrou czy jakiejkolwiek innej postaci tej miary.

Decyzja garstki sędziów wstrząśnie francuskim krajobrazem wyborczym na najbliższe lata i bez wątpienia wpłynie na historię Francji, a tym samym Europy. Czy ten wyrok nie jest całkowicie nieproporcjonalny do sądzonych czynów? Mamy teraz inny pogląd na możliwe kolejne rozwiązanie Zgromadzenia Narodowego, biorąc pod uwagę, że Marine Le Pen nie będzie mogła kandydować w wyborach parlamentarnych. Nie wiemy również, jakie będzie podejście RN do nowego wniosku o wotum nieufności wobec rządu Bayrou. W końcu Marine Le Pen myślała, że zyskała, zgadzając się na wybór Richarda Ferranda, bliskiego współpracownika Emmanuela Macrona, na przewodniczącego Rady Konstytucyjnej. Nastąpił jednak powrót do rzeczywistości.

Sędziowie wiedzieli o tym wszystkim. Wiedzieli, że konsekwencje ich decyzji wykroczą daleko poza salę sądową. Bez wątpienia motywowani względami politycznymi i ideologicznymi (chcieli „załatwić” Marine Le Pen, podobnie jak Nicolasa Sarkozy’ego) uznali to za tani sposób wpisania się w historię. Prawdopodobnie przekroczyli swoje uprawnienia i naruszyli zasadę podziału władzy.

W kierunku reorganizacji prawicy?

W następstwie tego politycznego trzęsienia ziemi pojawia się kolejny problem: czy w końcu nadszedł czas, aby pomyśleć o rekompozycji francuskiej prawicy? Przez czterdzieści lat francuska prawica była naznaczona nazwiskiem rodziny Le Pen. Dediabolizacja Marine jest bezpośrednią konsekwencją prowokacji Jean-Marie i manipulowania nimi przez lewicę. W niektórych kręgach mówi się, że nadszedł czas, aby „pogrzebać to rodzinne nazwisko będące synonimem porażki”. Inni uważają, że „to niczego nie zmieni, każda prawicowa osobowość będzie po kolei ścigana przez sądy”. Jednak wszyscy okazali solidarność z Marine Le Pen, od François-Xaviera Bellamy’ego, Érica Zemmoura (który wie, ile kosztuje otwarte przeciwstawienie się córce Jean-Marie Le Pena) po Érica Ciottiego i Marion Maréchal. Ale po cichu nikt z nich nie byłby przeciwny rozpadowi RN.

Naturalnym następcą liderki RN jest Jordan Bardella, młody polityk tuż po trzydziestce. Na razie nie ma znaczącej różnicy w sondażach wyborczych między obydwoma liderami partii. Czy przewodniczący partii i grupy Patriotów w Parlamencie Europejskim nie jest zbyt młody, aby mieć nadzieję na wygraną w drugiej turze wyborów prezydenckich z Édouardem Philippe’em? Emmanuel Macron wygrał pierwsze wybory, w których brał udział, i to nie byle jakie, w wieku 40 lat, co prawda wspierany przez całe środowisko polityczne i medialne.

Tak czy inaczej, Marine Le Pen nie ma zamiaru dać się zepchnąć na margines. Potwierdziła swoją zdeterminowaną postawę, wiedząc, że jej polityczna śmierć może mieć dramatyczne konsekwencje dla partii, której przewodzi. Wie również, że Jordan Bardella może mniej krzywo patrzeć na ewentualne zjednoczenie prawicy, któremu jest zdecydowanie przeciwna.

Samobójstwo liberalnej demokracji

Wreszcie jest kilka możliwych interpretacji tej sytuacji. Przede wszystkim istnieją teorie o globalnym spisku mającym na celu obalenie głównych sił sprzeciwu wobec obecnego systemu. „Próbowali dorwać Donalda Trumpa, zorganizowali wyborczy zamach stanu w Rumunii, teraz robią to samo we Francji”. Mam jednak złe wieści dla zwolenników tej teorii: nie, nie ma żadnej koterii kilku tajemniczych postaci (brodatych i najlepiej wyznawców specyficznej religii), które spotykają się przy pełni księżyca, aby pociągać za sznurki świata. Nie potrzebowaliśmy nikogo, by sami sobie zadać cierpienia, które trawią nas od 60 lat.

Nie umniejsza to jednak skandalu związanego z wykluczeniem Călina Georgescu w Rumunii ani surowości wyroku wydanego na Marine Le Pen. Na krótką metę wydarzenia te oczywiście odpowiadają pewnym kręgom w Brukseli, co przyznał na przykład były komisarz europejski Thierry Breton. Nie można również zaprzeczyć, że niektóre osobistości, takie jak George Soros, stały się międzynarodowymi ekspertami w dziedzinie manipulacji politycznej. Daleko nam jednak do Protokołów mędrców Syjonu.

Spiskowy populizm jest prawdziwą plagą, ponieważ dyskredytuje wiarygodność podstawowych debat dotyczących wolności w demokracji, niezgody między elitami i narodem czy kryzysu reprezentatywności w polityce.

Marine Le Pen nie była też celem ataków za „mówienie prawdy o imigracji i Europie”. Wręcz przeciwnie, w przeszłości dała wiele oznak złagodzenia poglądów, zwłaszcza w kwestii zgodności islamu z Republiką i małżeństw homoseksualnych. Od lat nie jest już postrzegana jako pierwszorzędowy opozycjonista, który mógłby wywrócić stół po dojściu do władzy.

Choć wydaje się oczywiste, że Marine Le Pen nie jest święta, wyrok dyskwalifikacji wyborczej z natychmiastowym wykonaniem, który został na nią nałożony, jest niezwykle surowy i nieproporcjonalny do jej czynów. „Strzeżcie się sędziów. Zabili monarchię, zabiją republikę”, powiedział François Mitterrand już 30 lat temu. Éric Zemmour napisał 25 lat temu książkę o „sędziowskim zamachu stanu”. To, co widzimy w tym przypadku, to szkodliwe odejście od praworządności, z niepokojącymi średnio- i długoterminowymi konsekwencjami. Liberalna demokracja po raz kolejny strzela sobie w stopę ku uciesze tych ze Wschodu i Południa, którzy niecierpliwie czekają, aż osłabniemy.

Nathaniel Garstecka

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