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Réflexions na Niedzielę. Międzynarodowy Dzień Transpłciowy, czyli jak rewolucja pożera własne dzieci

Swoimi refleksjami z Czytelnikami Gazety na Niedzielę dzieli się mieszkający wśród nas dziennikarz Nathaniel Garstecka. Refleksje o Polsce i Polakach, zdziwienia i fascynacje. Tekst publikujemy w językach francuskim i (poniżej) polskim.

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Réflexions d’un dimanche

La journée internationale des transsexuels, ou comment la révolution dévore ses propres enfants

31 mars 2024, dimanche de Pâques. Commémoration de la résurrection de Jésus, rappel de la sortie d’Egypte du peuple hébreu. Probablement le jour le plus saint du christianisme. La ministre de l’”égalité” du nouveau gouvernement de centre-gauche polonais, Katarzyna Kotula, connue pour son progressisme sociétal suscitant de nombreuses polémiques, publie un message sur son compte Twitter/X : „A l’occasion de la Journée de la Visibilité Transgenre, je vous souhaite l’acceptation, le respect et surtout la reconnaissance de vos droits. Soyez vous-même et soyez heureux ! Il n’y a pas d’égalité sans visibilité des personnes transgenres”.

On aurait pu penser à un poisson d’avril en avance, ou à un message posté par un compte parodique, mais non. C’est bel et bien une ministre d’un gouvernement polonais qui juge utile, le dimanche de Pâques, de nous souhaiter une bonne „journée de visibilité transsexuelle”. Les partis ouvertement progressistes comptent 22 députés (19 pour Nowa Lewica et 3 pour Inicjatywa Polska) au sein de la coalition de gouvernement en totalisant 240, soit 9%. Pour autant, ils disposent de 5 ministères, du poste de vice-Premier ministre et de vice-ministres dans la plupart des ministères.

Une grande majorité de Polonais, même ceux se disant anticléricaux, respectent les coutumes de Pâques. Une grande majorité de Polonais ne fait pas des revendications transsexualistes une priorité, sinon la Gauche n’aurait pas obtenu uniquement 8,6% aux élections législatives d’octobre 2023. Malgré cela, la ministre Kotula a décidé de passer outre ces quelques réalités.

Mais pourquoi donc mettre ainsi en avant une telle idéologie marginale ? Une fois de plus, la gauche est motivée par ce projet démiurgique et constructiviste d’Homme nouveau. Créer un nouvel être, détaché de son identité, de ses racines, de sa religion, de sa culture, de son sexe. Soyons qui nous voulons, ce que nous voulons, aujourd’hui homme, demain femme, après-demain autre chose encore, voire un nouveau „genre” qu’on inventera pour l’occasion. Faisons appel aux thérapies hormonales et au changement de sexe, et défense aux parents de s’opposer aux caprices inconscients de leurs enfants qui souhaiteraient „transitionner”.

Qu’importe que les masses soient perplexes. Leurs élites sont là pour ça, elles prendront soin de tout, quitte à ce que l’on se retrouve un beau jour dans une société totalitaire, puisqu’elles sont éclairées par la lumière profonde du progrès !

Au sein des mouvements de gauche, cependant, tout le monde ne suit pas. Les républicains de vieille date et mêmes certaines féministes estiment que cela va trop loin. J.K. Rowling, connue pour ses livres „Harry Potter” en a fait les frais. Elle, qui pourtant n’est pas ce qu’on pourrait appeler une „fasciste d’extrême droite”, s’est vu traiter de „transphobe” après avoir rappelé que les sexes existent et que les „personnes qui menstruent” sont des femmes. Horreur ! Ne sait-elle pas qu’après une batterie d’opérations appelées „chirurgie de réattribution sexuelle”, qu’un minimum de bonne éducation m’interdit de détailler ici, on peut faire menstruer un homme ? On peut même désormais les faire tomber enceints ! On n’arrête pas le progrès !

Etant donné que la révolution culturelle marxiste dévore au fur et à mesure ses propres enfants, je n’ose même pas imaginer à quoi ressembleront ceux qui traiteront de „phobes” les progressistes „woke” actuels…

La Pologne continue à nous défendre

Il est intéressant de suivre, sur les réseaux sociaux, le compte de l’office des gardes-frontières polonais. Il nous permet de nous rappeler que cela fait 3 ans que des vagues de clandestins originaires du Moyen-Orient sont acheminées à la frontière orientale de la Pologne par les services russes et bélarusses afin d’entrer illégalement sur le sol de l’Union européenne.

L’office des gardes-frontières publie quasiment quotidiennement des statistiques sur les tentatives de passages, assorties de vidéos sur la façon dont se comportent les clandestins. On apprend ainsi que chaque jour, ce sont des dizaines, voire des centaines de tentatives de franchissement illégal qui sont empêchées par la clôture construite par le gouvernement conservateur précédent  et par les soldats déployés sur tout le long de cette ligne.

Voici l’un des messages publiés sur le compte Twitter/X des gardes-frontières : „Le week-end dernier (22-24/03), 444 tentatives d’entrée illégale en Pologne ont été enregistrées à la frontière avec le Bélarus”. La vidéo, tirée d’une caméra de surveillance proche de la clôture, montre une patrouille polonaise aux prises avec des clandestins et/ou des membres des services bélarusses tentant de scier les barreaux pour créer une brèche dans le dispositif. Quelques jours plus tard, une autre vidéo est montrée, sur laquelle les soldats polonais doivent se déplacer sous un déluge de pierres et de branches d’arbre.

Contrairement à ce que l’on peut lire et entendre dans les médias occidentaux ou sur les réseaux sociaux, la Russie et le Bélarus n’ont pas cessé de tenter de déstabiliser nos frontières par le biais de vagues de migrants illégaux. Cette guerre hybride a débuté un an avant l’invasion de l’Ukraine et avait pour objectif de créer des dissensions au sein du camp européen sur la question de l’immigration illégale, profitant du laxisme, voire de la collaboration d’organisations de passeurs ou de partis politiques immigrationnistes.

Il est difficile d’estimer le nombre de clandestins qui sont parvenus à entrer ainsi dans l’Union européenne, mais le fait que l’Allemagne ait réinstauré des contrôles à ses frontières avec la Pologne nous indique que ce phénomène est loin d’être marginal.

Qui plus est, le gouvernement de centre-gauche polonais a du se résoudre à poursuivre la politique de ses prédécesseurs conservateurs. Pourtant, durant la campagne législative d’octobre 2023, plusieurs politiciens du centre et de la gauche avaient proposé de démanteler la clôture de sécurité à la frontière avec le Bélarus et de cesser les „push-back”, c’est-à-dire les expulsions de clandestins étant parvenus à violer la frontière, qui est aussi aussi celle de l’Union européenne.

Sur ce dossier-là, la Pologne continue donc à se défendre, à nous défendre et à défendre le flanc est de l’Union contre les tentatives orientales de déstabilisation et contre l’immigration illégale.




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Réflexions na niedzielę

Międzynarodowy Dzień Transpłciowy, czyli jak rewolucja pożera własne dzieci

Dnia 31 marca 2024 r., Niedziela Wielkanocna. Upamiętnienie zmartwychwstania Jezusa, przypomnienie wyjścia narodu hebrajskiego z Egiptu. Bez wątpienia najświętszy dzień w chrześcijaństwie. Minister ds. „równości” w nowym, centrolewicowym rządzie Polski, Katarzyna Kotula, znana z kontrowersyjnego progresywizmu społecznego, publikuje wiadomość na swoim koncie na Twitterze/X: „Z okazji Dnia Widzialności Osób Transpłciowych życzę Wam akceptacji, szacunku, ale przede wszystkim uznania Waszych praw. Bądźcie sobą i bądźcie szczęśliwe/i! Nie ma równości bez widzialności osób transpłciowych”.

Można by pomyśleć, że to żart primaaprilisowy lub wiadomość opublikowana przez konto parodystyczne, ale nie. W rzeczywistości jest to minister w polskim rządzie, który w Niedzielę Wielkanocną życzy nam „widoczności osób transseksualnych”. Otwarcie progresywistyczne partie mają 22 posłów (19 z Nowej Lewicy i 3 z Inicjatywy Polskiej), czyli 9 proc. w koalicji rządzącej liczącej łącznie 240 posłów. Mają jednak pięć ministerstw, stanowisko wicepremiera i wiceministrów w większości resortów.

Zdecydowana większość Polaków, nawet tych, którzy twierdzą, że są antyklerykałami, szanuje zwyczaje wielkanocne. Dla dużej większości Polaków postulaty transseksualistów nie są priorytetem, w przeciwnym razie lewica nie uzyskałaby zaledwie 8,6 proc. w wyborach parlamentarnych w październiku 2023 roku. Mimo to minister Kotula postanowiła zignorować te realia.

Ale po co promować tak marginalną ideologię? Po raz kolejny lewicę motywuje demiurgiczny i konstruktywistyczny projekt Nowego Człowieka. Stworzenie nowej istoty, oderwanej od swojej tożsamości, korzeni, religii, kultury i płci. Bądźmy, kim chcemy, czym chcemy, dziś mężczyzną, jutro kobietą, pojutrze znów kimś innym, a nawet nową „płcią” wymyśloną na tę okazję. Wzywajmy do terapii hormonalnych i zmian płci oraz zabraniajmy rodzicom sprzeciwiać się kaprysom ich dzieci, które chcą „tranzycjonować”.

Kogo obchodzi, że masy są nieufne? Od tego są elity, które zajmą się wszystkim – nawet jeśli oznacza to, że pewnego pięknego dnia skończymy w społeczeństwie totalitarnym – ponieważ są oświecone jasnym światłem postępu!

Jednak w ramach ruchów lewicowych nie wszyscy są na pokładzie. Staromodni republikanie, a nawet niektóre feministki uważają, że to idzie za daleko. J.K. Rowling, znana autorka książek o Harrym Potterze, zapłaciła za to wysoką cenę. Mimo że nie jest „skrajnie prawicową faszystką”, została nazwana „transfobką” po tym, jak wskazała, że istnieją konkretne płcie i że „ludzie, którzy miesiączkują”, są kobietami. Jakie to okropne! Czy ona nie wie, że po serii operacji znanych jako „operacje korekty płci”, których nie pozwala mi tutaj szczegółowo opisać minimum dobrych manier, mężczyźni mogą miesiączkować? Możemy nawet sprawić, że zajdą w ciążę! Nie da się zatrzymać postępu!

Biorąc pod uwagę to, że marksistowska rewolucja kulturowa stopniowo pożera własne dzieci, nawet nie śmiem sobie wyobrażać, jak będą wyglądać ci, którzy obecnych progresywistów „woke” nazwą „fobami”…

Polska nadal nas broni

Interesujące jest śledzenie relacji polskiej Straży Granicznej na portalach społecznościowych. Przypomina ona, że nieustannie od trzech lat fale nielegalnych imigrantów z Bliskiego Wschodu są kierowane na wschodnią granicę Polski przez służby rosyjskie i białoruskie, aby ci ludzie nielegalnie przedostawali się do Unii Europejskiej.

Straż Graniczna niemal codziennie publikuje statystyki dotyczące prób przekroczenia granicy, do których dołączane są filmy z zachowaniami nielegalnych imigrantów. Każdego dnia dziesiątki, jeśli nie setki prób nielegalnego przekroczenia granicy są powstrzymywane przez ogrodzenie, zbudowane przez poprzedni, konserwatywny rząd, i pograniczników.

Oto jedna z wiadomości zamieszczonych na koncie straży granicznej na Twitterze/X: „W miniony weekend (22-24.03) na granicy z Białorusią odnotowano 444 próby nielegalnego przedostania się do Polski”. Nagranie z kamery monitoringu umieszczonej w pobliżu ogrodzenia pokazuje polski patrol walczący z nielegalnymi imigrantami i/lub członkami białoruskich służb, którzy próbują przepiłować kraty, aby stworzyć wyłom w ogrodzeniu. Kilka dni później pokazano kolejne nagranie, na którym polscy pogranicznicy musieli poruszać się pod zalewem kamieni i gałęzi drzew.

Wbrew temu, co można przeczytać lub usłyszeć w zachodnich mediach lub na portalach społecznościowych, Rosja i Białoruś nie przestały próbować destabilizować naszych granic falami nielegalnych migrantów. Ta wojna hybrydowa rozpoczęła się rok przed inwazją na Ukrainę i miała na celu wywołanie niezgody w obozie europejskim w kwestii nielegalnej imigracji, wykorzystując pobłażliwość, a nawet współpracę organizacji przemytniczych i imigracyjnych partii politycznych.

Trudno oszacować liczbę nielegalnych imigrantów, którym udało się w ten sposób przedostać do Unii Europejskiej, ale fakt, że Niemcy przywróciły kontrole na swoich granicach z Polską, wskazuje, że zjawisko to nie jest marginalne.

Co więcej, centrolewicowy rząd Polski musiał pogodzić się z kontynuacją polityki swoich konserwatywnych poprzedników. Jednak podczas kampanii legislacyjnej w październiku 2023 r. kilku centrowych i lewicowych polityków zaproponowało demontaż ogrodzenia ochronnego na granicy z Białorusią i położenie kresu „push-backom”, tj. wydalaniu nielegalnych imigrantów, którym udało się przekroczyć granicę, która jest również granicą Unii Europejskiej.

W tej kwestii Polska nadal broni siebie, nas i wschodniej flanki Unii przed próbami destabilizacji ze wschodu i nielegalną imigracją.

Nathaniel Garstecka

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