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Reflexions na Niedzielę. Muzyka łagodzi obyczaje? Chyba nie

Swoimi refleksjami z Czytelnikami Gazety na Niedzielę dzieli się mieszkający wśród nas dziennikarz Nathaniel Garstecka. Refleksje o Polsce i Polakach, zdziwienia i fascynacje. Tekst publikujemy w językach francuskim i (poniżej) polskim.

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Réflexions d’un dimanche

La musique adoucit les mœurs ? Pas toujours

Les participants de l’université d’été politique du bloc de centre-gauche polonais ont été enregistrés en train de chanter des propos orduriers à l’égard du parti conservateur d’opposition, le PiS. « n***e le PiS » pouvait-on entendre entre autres au cours de la soirée, à laquelle ont assisté plusieurs politiciens du camp au pouvoir, dont des membres du gouvernement.

Cette attitude n’aurait rien d’exceptionnel si elle n’était le fait que d’une horde de hooligans dans un stade de football ou d’une manifestation sauvage de punks à chien anarchistes qui « en…e la police ». Mais il s’agit là de la « jeunesse éclairée et souriante de l’Europe démocratique, ouverte et tolérante ». Sûre de sa supériorité idéologique et morale, elle n’hésite pas à assimiler, de manière plus ou moins subtile, ses adversaires politiques à des maladies mortelles (la septicémie), au « mal » ou tout simplement à des « cul-terreux moyenâgeux ». Dans ce contexte, elle se croit tout permis, y compris le recours à l’ordurier et au vulgaire.

Une personne qui m’est proche et qui appartient à ce camp m’a dit, il n’y a pas longtemps, que « le temps des professeurs qui dissertent de façon polissée et élégante dans des salons poussiéreux est révolu » et qu’ « il faut dorénavant passer à l’action, même si cela choque, et c’est le but, afin de libérer le pays des fascistes et des voleurs ». C’était quelques mois avant les élections législatives polonaises d’octobre 2023 qui ont vu la défaite relative des conservateurs du PiS.

La violence en politique est une chose habituelle, presque normale. C’est le forum citoyen qui sert à faire entendre ses opinions, quelles qu’elles soient. Cependant, les quelques mois qui viennent de s’écouler ont été le théâtre d’une exacerbation inquiétante de cette violence. Des politiciens de haut rang ont été victimes de tentatives d’assassinat, notamment Donald Trump. C’est le résultat d’une intense campagne de haine médiatique et politique contre lui depuis bientôt dix ans. A peine un mois après, tout le monde a déjà oublié ce qui s’est passé le 13 juillet 2024 et les grands médias américains et internationaux ont déjà repris leur campagne de dénigrement contre lui, tout en portant au pinacle Kamala Harris, pourtant vice-présidente des Etats-Unis et donc à ce titre co-responsable du mauvais bilan de l’administration Biden.

La Pologne n’est pas préservée de ce genre d’événements. Le PiS conservateur et la PO centriste ont déjà eu à déplorer des victimes mortelles. Les jeunes du « Campus Polska », soutenu entre autres par le PPE, la Fondation Soros, Facebook, la Fondation Konrad-Adenauer (financée essentiellement par le gouvernement allemand), de grands groupes mais aussi par des villes et des régions, sont, par leur comportement irresponsable, en train de légitimer le passage à l’acte.

Nouvelle vague d’attaques en Europe

Pendant que les jeunes « démocrates » polonais rêvent de violence, celle-ci ensanglante quotidiennement les pays d’Europe occidentale. Rien que ces derniers jours, plusieurs attaques ont fait la une des journaux.

En France, une synagogue a été incendiée et un gendarme a été tué par un délinquant capverdien. En Allemagne, un attentat au couteau, revendique par l’Etat Islamique, a eu lieu lors du « festival de la diversité » de Solingen (3 morts, et 8 blessés). Au Royaume-Uni, les attaques à l’arme blanche se multiplient. Un père de famille a été égorgé en pleine rue à Birmingham. Il est impossible de compter toutes les manifestations de violence quotidienne, tant les tensions sociales, culturelles et ethnoreligieuses sont omniprésentes. Les pays d’Europe centrale et orientale ont le luxe de pouvoir observer en direct les effets de la politique d’immigration massive que suit l’Europe de l’ouest depuis 60 ans. Ils peuvent adapter leurs décisions afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs que la France, la Belgique ou l’Allemagne. Les élites polonaises doivent juste cesser de vouloir aveuglement copier tout ce qui se fait à l’ouest de l’Oder.

Pourtant, il est toujours difficile d’en parler librement. Il faut cesse lisser son discours pour ne pas paraître raciste, xénophobe, populiste, ou bien pour ne pas déclencher un article sur l’incitation à la haine raciale. Nous nous sommes volontairement désarmés moralement et juridiquement, de façon à le plus jamais être en mesure de régler les problèmes qui nous rongent. Et pendant que nous dissertons là-dessus, le nombre de victime augmente sans cesse.

La majorité introuvable

La parenthèse dorée des Jeux Olympiques s’étant refermée, la brutale réalité de la scène politique française s’impose de nouveau à nous. La gauche n’a pas laissé Emmanuel Macron tirer profit de la séquence du mois d’aout et est aussitôt remontée à l’assaut de Matignon. Jean-Luc Mélenchon continue à forcer la candidature de Lucie Castets, malgré l’opposition de l’Elysée. Le Nouveau Front Populaire ne s’est pas effondré, ce qui témoigne de la force de caractère de l’ancien ministre délégué à l’Enseignement professionnel de Lionel Jospin, et reste solide sur ses positions : « le NFP est légitime à former un gouvernement car il est arrivé en tête aux dernières élections législatives ».

Emmanuel Macron n’a pas abandonné l’idée de fracturer le bloc de gauche et d’attirer à lui son aile modérée, « républicaine ». Rien ne l’oblige à nommer Lucie Castets au poste de Premier ministre. Après tout, le NFP est arrivé en tête, mais ne dispose d’aucune majorité et la participation de LFI à un gouvernement de gauche provoquerait automatiquement le vote d’une motion de censure. Le gouvernement démissionnaire de Gabriel Attal permet d’expédier les affaires courantes sans besoin de lancer des réformes ou des lois qui ne peuvent être qu’impopulaires. L’histoire politique récente a déjà prouvé que ceux qui prennent des risques ne s’en sortent pas nécessairement mieux. Pas de réforme, pas de manifestations ou de grèves, pas de problèmes.

Du côté des Républicains, on exclut de laisser se former un gouvernement comprenant des ministres LFI, mais on ne compte pas non plus, pour l’instant, entrer en coalition avec les macronistes dans le cadre d’un cabinet voué à l’échec à trois ans de la présidentielle.

Pendant ce temps, Marine le Pen semble se plaire dans son rôle de victime des manigances antidémocratiques de la classe politique. Ceux qui se sont unis pour l’empêcher de remporter les législatives et d’obtenir des postes au bureau de l’Assemblée Nationale se déchirent aujourd’hui. Un mal pour un bien, le RN peut se tenir au-dessus de la mêlée et déjà commencer à préparer les prochaines échéances. Le seul souci pour le grand parti de droite est la persistance du front républicain, qu’on croyait moribond mais qui a montré d’inquiétants signes de vie début juillet. La dédiabolisation est donc loin d’être terminée. Est-ce le prix à payer pour avoir essayé de tuer la seule opposition valable à droite, à savoir Reconquête d’Éric Zemmour ?

A quelques semaines de la nécessaire présentation du budget, nous sommes donc toujours au point mort, à la grande satisfaction des commentateurs politiques qui continuent à vivre les moments les plus intenses de la vie politique française de la Vème République.




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Réflexions na niedzielę

Muzyka łagodzi obyczaje? Chyba nie

Uczestnicy Campusu Polska Przyszłości zostali nagrani podczas śpiewania wulgaryzmów odnoszących się do PiS-u. W trakcie imprezy, w której uczestniczyło kilku polityków obozu rządzącego, w tym członków rządu, można było usłyszeć między innymi: „J…ć PiS”.

Taka postawa nie byłaby niczym nadzwyczajnym, gdyby była dziełem hordy chuliganów na stadionie piłkarskim lub podczas dzikiej demonstracji anarchistycznych punków, którzy „j…ą policję”. Ale to jest „oświecona i uśmiechnięta młodzież demokratycznej, otwartej i tolerancyjnej Europy”. Przekonana o swojej ideologicznej i moralnej wyższości nie waha się zrównywać, w mniej lub bardziej subtelny sposób, swoich przeciwników politycznych ze śmiertelnymi chorobami (sepsą), ze „złem” lub po prostu ze „średniowiecznym zaściankiem”. W tym kontekście uważa, że wszystko jej wolno, łącznie z sięganiem po wulgarny język.

Ktoś mi bliski, kto należy do tego obozu, powiedział mi niedawno, że „skończyły się czasy profesorów wygłaszających grzeczne i eleganckie mowy w zakurzonych salonach” i że „od teraz musimy działać, nawet jeśli to szokuje ludzi, i o to chodzi, aby uwolnić kraj od faszystów i złodziei”. Było to zaledwie kilka miesięcy przed wyborami parlamentarnymi w Polsce w październiku 2023 r., w których konserwatyści z PiS-u ponieśli porażkę.

Przemoc w polityce jest powszechna, niemal normalna. To na forum obywatelskim można wyrażać swoje opinie, niezależnie od tego, jakie one są. Jednak w ciągu ostatnich kilku miesięcy doszło do niepokojącego nasilenia tej przemocy. Wysocy rangą politycy stali się ofiarami zamachów, w tym Donald Trump. Jest to wynik intensywnej kampanii medialnej i nienawiści wobec niego, trwającej prawie dziesięć lat. Ledwie miesiąc później wszyscy już zapomnieli o tym, co wydarzyło się 13 lipca 2024 r., a główne amerykańskie i międzynarodowe media już wznowiły kampanię oszczerstw przeciwko niemu, jednocześnie wynosząc Kamalę Harris na szczyt, mimo że jest ona wiceprezydentem Stanów Zjednoczonych i tym samym jest współodpowiedzialna za słabe wyniki administracji Bidena.

Polska nie jest odporna na tego typu wydarzenia. Konserwatywny PiS i centrowa PO poniosły już śmiertelne ofiary. Młodzi ludzie z Campusu Polska, wspierani przez EPL, Fundację Sorosa, Facebooka, Fundację Konrada Adenauera (finansowaną w dużej mierze przez rząd niemiecki), duże firmy, a także miasta i regiony, swoim nieodpowiedzialnym zachowaniem legitymizują te zbrodnicze czyny.

Nowa fala ataków w Europie

Podczas gdy w Polsce młodzi „demokraci” marzą o przemocy, w krajach Europy Zachodniej codziennie dochodzi do krwawych zamachów. Tylko w ciągu ostatnich kilku dni na pierwsze strony gazet trafiło kilka takich zdarzeń.

We Francji podpalono synagogę, a żandarm został zabity przez przestępcę z Republiki Zielonego Przylądka. W Niemczech atak syryjskiego nożownika, do którego przyznało się Państwo Islamskie, miał miejsce podczas „festiwalu różnorodności” w Solingen (3 zabitych i 8 rannych). W Wielkiej Brytanii rośnie liczba ataków z użyciem noża. Mężczyźnie poderżnięto gardło na środku ulicy w Birmingham. Napięcia socjalne, kulturowe i etniczno-religijne są tak wszechobecne, że nie sposób zliczyć wszystkich przejawów codziennej przemocy. Kraje Europy Środkowej i Wschodniej mają ten luksus, że mogą z bliska obserwować skutki masowej polityki imigracyjnej, którą Europa Zachodnia prowadzi od 60 lat. Mogą dostosować swoje decyzje, aby uniknąć popełnienia tych samych błędów co Francja, Belgia i Niemcy. Polskie elity muszą tylko przestać ślepo i bezmyślnie kopiować wszystko, co robi się na zachód od Odry.

Jednak zawsze trudno jest o tym swobodnie rozmawiać. Trzeba wygładzać swoje słowa, by nie wydały się rasistowskie, ksenofobiczne czy populistyczne albo by nie podpadły pod któryś artykuł o podżeganiu do nienawiści rasowej. Celowo rozbroiliśmy się moralnie i prawnie, abyśmy nigdy nie byli w stanie rozwiązać problemów, które nas trawią. Podczas gdy my się o to spieramy, liczba ofiar wciąż rośnie.

Nieznaleziona większość

Po złotym przerywniku igrzysk olimpijskich brutalna rzeczywistość francuskiej sceny politycznej znów daje o sobie znać. Lewica nie pozwoliła Emmanuelowi Macronowi skorzystać z sierpniowej sekwencji i natychmiast wróciła do atakowania Hotelu Matignon. Jean-Luc Mélenchon nadal forsuje kandydaturę Lucie Castets, pomimo sprzeciwu ze strony Pałacu Elizejskiego. Nouveau Front Populaire (Nowy Front Ludowy) nie rozpadł się, co świadczy o sile charakteru byłego ministra delegowanego ds. edukacji zawodowej, Lionela Jospina, i pozostaje solidny w swoich stanowiskach: „NFP jest uprawniony do utworzenia rządu, ponieważ zajął pierwsze miejsce w ostatnich wyborach parlamentarnych”.

Emmanuel Macron z kolei nie porzucił pomysłu rozbicia bloku lewicowego i przyciągnięcia do siebie jego umiarkowanego, „republikańskiego” skrzydła. Nie ma powodu, dla którego miałby mianować Lucie Castets premierem. W końcu NFP zajął pierwsze miejsce, ale nie ma większości, a udział skrajnej LFI w lewicowym rządzie automatycznie wywołałby wotum nieufności. Dymisjonowany rząd Gabriela Attala udowadnia, że można zająć się bieżącymi sprawami bez konieczności wprowadzania reform lub ustaw, które z pewnością byłyby niepopularne. Najnowsza historia polityczna pokazała już, że ci, którzy podejmują ryzyko, niekoniecznie radzą sobie lepiej. Brak reform to brak demonstracji czy strajków, więc brak problemów.

Po stronie centroprawicy republikanie zapowiadają wotum nieufności w przypadku utworzenia rządu z ministrami LFI, ale na razie nie mają zamiaru wchodzić w koalicję z macronistami w ramach gabinetu skazanego na porażkę na trzy lata przed wyborami prezydenckimi.

Tymczasem Marine Le Pen wydaje się czerpać satysfakcję z roli ofiary antydemokratycznych zagrywek klasy politycznej. Ci, którzy zjednoczyli się, aby uniemożliwić jej wygranie wyborów parlamentarnych i zdobycie stanowisk w Zgromadzeniu Narodowym, teraz się zagryzają. RN może stanąć ponad walką i rozpocząć przygotowania do następnych wyborów. Jedynym zmartwieniem dla głównej partii prawicy jest niespodziewane trwanie „frontu republikańskiego”, który był uważany za konający, ale który wykazał niepokojące oznaki życia na początku lipca. Dediabolizacja jest zatem daleka od zakończenia. Czy jest to cena za próbę zabicia jedynej liczącej się prawicowej opozycji, a mianowicie Reconquête Érica Zemmoura?

Na kilka tygodni przed niezbędną prezentacją budżetu wciąż znajdujemy się w martwym punkcie – ku zadowoleniu komentatorów politycznych, którzy nadal przeżywają najbardziej intensywne momenty francuskiego życia politycznego w V Republice.

Nathaniel Garstecka

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