rozpoczęcie roku szkolnego

Reflexions na Niedzielę. Polski wrzesień

Swoimi refleksjami z Czytelnikami Gazety na Niedzielę dzieli się mieszkający wśród nas dziennikarz Nathaniel Garstecka. Refleksje o Polsce i Polakach, zdziwienia i fascynacje. Tekst publikujemy w językach francuskim i (poniżej) polskim.

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Réflexions d’un dimanche

C’est la rentrée !

La tant attendue rentrée des classes pour les enfants et leurs parents. Ma fille entre cette année au CP et c’est tout naturellement que je l’ai accompagnée pour son premier jour dans son nouvel environnement. Des moments émouvants, qui m’ont fait retomber en enfance le temps de quelques heures. Seulement, ce que j’ai vu ce jour-là à l’école primaire publique polonaise de ma fille est très différent de ce que j’ai moi-même vécu en France au même âge.

Pas tout à fait au même âge, pour commencer. En Pologne, les enfants entrent en primaire à 7 ans. C’est un an plus tard qu’en France. Ils obtiennent dont leur bac à 19 ans. Il y a plusieurs opinions sur les effets de cette différence d’un an sur l’éducation des enfants, dans un sens comme dans l’autre. Ce n’est cependant pas la seule chose qui a attiré mon attention.

Ce qui est sans doute le plus surprenant est l’importance donnée au premier jour d’école en Pologne. Que ce soit dans le privé ou le public, en ville ou à la campagne, en primaire comme au lycée, tenue correcte exigée ! Chemises blanches pour les garçons, cravates parfois, jupes et belles coiffures pour les filles. Idem pour les parents. Moi qui avais toujours l’habitude d’arriver habillé n’importe comment le premier jour durant ma scolarité… Il faut dire que soudain, l’atmosphère est radicalement différente !

Discours d’ouverture du directeur de l’école aux classes de CP, CE1 et CE2 dans une grande salle dédiée. On s’attend à de l’ennui, mais voilà que le directeur met les 250 enfants de la salle au garde à vous ! Les enfants se lèvent tous, l’étendard de l’école est introduit par la porte de derrière et l’hymne national polonais retentit. Les enfants, 250 têtes blondes, le chantent, avec plaisir, les parents et le personnel de l’école aussi. Pas un sifflet, pas un cri de protestation. Même les CP le connaissent. Ils ont 7 ans. En France, l’hymne n’est appris aux enfants que plus tard et surtout, on ne le fait pas chanter lors de la cérémonie de rentrée scolaire. Il est même rare qu’on le fasse chanter tout simplement. La gauche parlera d’embrigadement de la jeunesse, la droite de discipline et de patriotisme. Néanmoins, droite ou gauche, tout le monde chantait.

Je n’étais pas au bout de mes surprises. L’hymne de l’école a aussi été chanté. Les écoles primaires ont leur propres hymnes. Les plus jeunes ne le connaissent pas encore, mais les classes supérieures le chantaient. On peut déceler y des notes patriotiques. Dans la salle de classe, les armoiries de la Pologne au-dessus du tableau, bien visibles. L’aigle blanc sur fond rouge. Qui imagine le faisceau de licteur dans les classes de CP en France ? Peut-être ici ou là, mais pas de manière généralisée comme en Pologne. Globalement, il se dégageait une ambiance de respect à l’égard de l’institution scolaire, là où en France on a tendance à y accorder moins d’importance, voire à la traiter comme un mal nécessaire.

Passons désormais à ce qui m’a moins plu. Depuis la réforme de l’éducation en 2017, les collèges ont été supprimés et leurs classes éclatées entre écoles primaires et lycées. La primaire regroupe désormais 8 classes (jusqu’à la 4ème) et le lycée 4. Ainsi, des enfants de 7 ans côtoient des adolescents de 14 ans. Certains vont dire que ce n’est pas plus mal qu’un tel brassage s’effectue et que ça permet de protéger les 11-12 ans d’un changement brusque d’établissement. D’autres vont rétorquer que des adolescents n’ont rien à faire avec de très jeunes enfants. Il y a sans doute du vrai dans les deux camps.

Ensuite, les empois du temps. L’école française fait aussi office, n’ayons pas peur des mots, de garderie. 8h-16h, les parents peuvent travailler. En Pologne, le programme semble plus léger et les horaires aussi. 9h-14h, en fonction des jours. Heureusement, on peut laisser les enfants dans des permanences, mais ce n’est pas l’idéal. Il y a aussi la question de la religion : présente « facultativement » (car il existe une pression pour que les enfants s’y inscrivent), elle peut être remplacée par des cours d’« éthique » dont le programme reste flou. Doit-on imposer cela à des enfants de 7 ans ? L’école est-elle le meilleur lieu pour ces enseignements ? J’en doute.

Septembre en Pologne

La rentrée des classes en Pologne s’accompagne en général d’une actualité peu réjouissante. Le 1er septembre 1939, l’Allemagne nazie a envahi le pays, suivie deux semaines plus tard par l’Union Soviétique. Ce fut le début d’une des pires périodes de l’histoire polonaise : l’occupation germano-soviétique. Les deux grands totalitarismes se sont partagés le pays et y ont appliqué leurs politiques dictatoriales et génocidaires.

6 millions de citoyens polonais ont été tués au cours de la Seconde Guerre mondiale, soit 20% de la population (dont 3 millions de Juifs sur les 3,3 millions que comptait la Pologne en 1939). La Pologne a été l’un des pays à avoir le plus souffert des hostilités et des occupations.

Ce 1er septembre 2024, à l’occasion de la commémoration du 85ème anniversaire de l’invasion, le président du Sejm (la chambre basse polonaise) Szymon Holownia (centre) a publié un message sur le réseau social Twitter/X, afin de « rendre hommage aux victimes ». « Je souhaite que nous puissions nous souvenir de la population civile en ce jour. Des Polonais qui se sont réveillés il y a 85 ans, les larmes aux yeux, avec tristesse, avec les mots « tout compte fait, la guerre ». Pour eux, commence un cauchemar de guerre, d’occupation et d’aspiration à la liberté, qui durera plus de deux mille jours » a-t-il notamment écrit.

Un message émouvant, mais auquel il a manqué l’essentiel : le rappel de l’identité des porteurs de guerre. A aucun moment le mot « allemand » n’est cité. Ni même « nazi ». On sait depuis longtemps que les médias et les élites préfèrent employer le terme « nazi » plutôt que « allemand », pour contribuer à la « réconciliation » et ne pas « faire culpabiliser » nos voisins d’outre-Rhin ou d’outre-Oder. C’est bien entendu totalement absurde mais surtout immoral. Tous les Allemands n’étaient pas nazis, certes, mais les soldats de la Wehrmacht qui ont tué, volé, violé, torturé des millions d’innocents n’étaient pas tous nazis non plus.

Une réconciliation ne peut avoir lieu que si la victime a obtenu justice pour les crimes (très lourds ici) qu’elle a subis. Au sortir de la guerre, la France a recouvré sa souveraineté, obtenu une zone d’occupation en Allemagne et surtout a pu bénéficier du plan Marshall. La Pologne, elle, est restée sous occupation communiste pendant 45 ans, a perdu en superficie et a vu son économie être pillée par les Soviétiques. Staline, pour imposer l’ordre dans son empire, a fait signer aux gouvernements d’Europe centrale des accords selon lesquels ils abandonnent les demandes de réparations de guerre. Accords illégaux car signés par des Etats non souverains, mais avancés aujourd’hui par ceux qui veulent que la Pologne, pays martyre de la barbarie germanique, rentre dans le rang et baisse la tête.

En refusant de dire qui a envahi la Pologne il y a 85 ans, on efface le sacrifice de la nation entière et altère l’histoire. Pour que la mémoire des victimes soit respectée, les bourreaux doivent être nommés clairement. Sinon, leur mort aura été vaine.




polska

Réflexions na niedzielę

Nadszedł czas powrotu do szkoły!

Długo wyczekiwane przez dzieci i przede wszystkim ich rodziców rozpoczęcie roku szkolnego. Moja córka rozpoczyna w tym roku naukę w pierwszej klasie i naturalne było, że towarzyszyłem jej pierwszego dnia szkoły w nowym środowisku. To był emocjonalny czas i na kilka godzin przeniosłem się z powrotem do dzieciństwa. Jednak to, co zobaczyłem tego dnia w polskiej państwowej szkole podstawowej mojej córki, bardzo różniło się od tego, czego sam doświadczyłem we Francji w tym samym wieku.

Po pierwsze, nie do końca w tym samym wieku. W Polsce dzieci rozpoczynają naukę w szkole podstawowej w wieku 7 lat (to rok później niż we Francji), szkołę kończą w wieku 19 lat. Istnieje kilka opinii na temat wpływu tej rocznej różnicy na edukację dzieci. Ale to nie jedyna rzecz, która przykuła moją uwagę.

Być może najbardziej zaskakująca jest waga, jaką w Polsce przywiązuje się do rozpoczęcia roku szkolnego. Niezależnie od tego, czy jest to szkoła prywatna, czy publiczna, miejska czy wiejska, podstawowa czy średnia, odpowiedni strój jest koniecznością! Chłopcy w białych koszulach, niektórzy pod krawatami, dziewczynki w spódnicach i z pięknymi fryzurami. To samo dotyczy rodziców. Zawsze byłem przyzwyczajony do tego, że pierwszego dnia szkoły przychodziłem ubrany byle jak… Nagle atmosfera diametralnie się zmieniła!

Przemówienie inauguracyjne dyrektora szkoły dla klas 1-3 w dużej sali. Spodziewałem się nudy, ale dyrektor stawia 250 dzieci w sali na baczność! Wszystkie dzieci wstały, został wniesiony sztandar szkoły i odegrano polski hymn narodowy. Dzieci zaśpiewały go z wielką radością, podobnie jak rodzice i pracownicy szkoły. Żadnego gwizdu, żadnego okrzyku protestu. Nawet pierwszoklasiści go znają. Mają 7 lat. We Francji hymnu nie uczy się tak małych dzieci i rzadko śpiewa się go w dniu rozpoczęcia roku szkolnego. W ogóle rzadko się go śpiewa. Lewica będzie mówić o militaryzacji młodzieży, prawica o dyscyplinie i patriotyzmie. Niemniej jednak, z prawa czy z lewa, śpiewali wszyscy.

Zaskoczeniom nie było końca. Odśpiewano również hymn szkoły. Szkoły podstawowe w Polsce mają swoje hymny. Najmłodsi jeszcze go nie znają, ale starsze klasy już go śpiewały. Można w nim wyczuć nuty patriotyczne. W klasie nad tablicą wisi polskie godło. Biały orzeł na czerwonym tle. Kto wyobraża sobie rózgi liktorskie w klasie pierwszej we Francji? Może tu i ówdzie tak, ale w Polsce godło w sali lekcyjnej jest obligatoryjne. Ogólnie panowała atmosfera szacunku dla instytucji szkolnej, podczas gdy we Francji przywiązujemy do niej mniejszą wagę, a nawet traktujemy ją jako zło konieczne.

Przejdźmy do tego, co mi się nie podobało. Od czasu reformy edukacji z 2017 r. gimnazja są zlikwidowane, a ich klasy podzielone między szkoły podstawowe i licea. Szkoły podstawowe mają teraz 8 klas, a licea 4, więc dzieci w wieku 7 lat spotykają nastolatków w wieku 14 lat. Niektórzy powiedzą, że to nic złego, że taka mieszanka ma miejsce, i że chroni to 11- czy 12-latków przed nagłą zmianą środowiska. Inni będą ripostować, że nastolatki nie mają nic wspólnego z bardzo małymi dziećmi. Niewątpliwie w obu obozach jest ziarno prawdy.

Do tego dochodzą kwestie harmonogramu. Francuska szkoła działa również jako, nie owijajmy w bawełnę, duża świetlica. W godz. 8.00-16.00 rodzice mogą pracować. W Polsce program wydaje się lżejszy, podobnie jak godziny – 9.00-14.00, w zależności od dni. Na szczęście dzieci można zostawić w świetlicach, ale nie jest to idealne rozwiązanie. Jest jeszcze kwestia religii. Religia jest nieobowiązkowa (istnieje presja, aby dzieci się zapisywały), może zostać zastąpiona lekcjami etyki – z niejasnym i wątpliwym programem nauczania. Czy powinno się to narzucać 7-latkom? Czy szkoła jest najlepszym miejscem na takie lekcje? Wątpię.

Polski wrzesień

Rozpoczęciu nowego roku szkolnego w Polsce zwykle towarzyszy ponura rocznica. 1 września 1939 r. Polskę zaatakowały nazistowskie Niemcy, a dwa tygodnie później podobnie zrobił Związek Radziecki. Był to początek jednego z najgorszych okresów w historii Polski: okupacji niemiecko-sowieckiej. Dwa wielkie reżimy totalitarne podzieliły się krajem i narzuciły mu swoją dyktatorską i ludobójczą politykę.

Podczas II wojny światowej zginęło 6 milionów polskich obywateli, czyli 20 proc. populacji (w tym 3 miliony Żydów z 3,3 miliona). Polska była jednym z krajów, które najbardziej ucierpiały w wyniku działań wojennych i okupacji.

1 września 2024 r., aby upamiętnić 85. rocznicę najazdu, Marszałek Sejmu Szymon Hołownia opublikował tekst na portalu społecznościowym Twitter/X, aby „oddać hołd ofiarom”. „Chcę, byśmy pamiętali w tym dniu również o ludności cywilnej. O Polkach i Polakach, którzy budzili się 85 lat temu ze łzami w oczach, ze smutkiem, ze słowami: a jednak. Dla nich zaczyna się koszmar wojny, okupacji, tęsknoty za wolnością, trwający ponad dwa tysiące dni” – napisał między innymi.

Było to poruszające przesłanie, ale brakowało w nim istotnego elementu: przypomnienia tożsamości agresorów. W żadnym miejscu nie padło słowo „Niemcy”. Ani nawet „naziści”. Od dawna wiemy, że media i elity wolą używać terminu „nazistowski” niż „niemiecki”, aby przyczynić się do „pojednania” i uniknąć „wywoływania poczucia winy u naszych sąsiadów zza Renu lub Odry”. Jest to całkowicie absurdalne, a przede wszystkim niemoralne. Oczywiście nie wszyscy Niemcy byli nazistami, ale żołnierze Wehrmachtu, którzy zabijali, rabowali, gwałcili i torturowali miliony niewinnych ludzi, również nie wszyscy byli nazistami.

Pojednanie może nastąpić tylko wtedy, gdy ofiara odnajdzie sprawiedliwość za popełnione na niej zbrodnie (w tym przypadku ogromne). Pod koniec wojny Francja odzyskała suwerenność, otrzymała strefę okupacyjną w Niemczech, a przede wszystkim mogła skorzystać z planu Marshalla. Polska natomiast przez 45 lat pozostawała pod okupacją komunistyczną, utraciła część terytorium, a jej gospodarka została splądrowana przez Sowietów. Aby wprowadzić porządek w swoim imperium, Stalin zmusił rządy Europy Środkowej do podpisania porozumień, na mocy których zrezygnowały one z żądań reparacji wojennych. Umowy te były nielegalne, ponieważ zostały podpisane przez państwa niebędące suwerenami, ale są teraz wykorzystywane przez tych, którzy chcą, aby Polska, ofiara niemieckiego barbarzyństwa, podporządkowała się i pochyliła głowę.

Pomijając wyraźne wskazanie, kto napadł na Polskę 85 lat temu, wymazuje się cierpienie całego narodu i wypacza się jego historię. Jeśli pamięć o ofiarach ma być szanowana, kaci muszą być wymienieni. W przeciwnym razie śmierć niewinnych ludzi pozostanie bez znaczenia.

Nathaniel Garstecka

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