Zachód

Réflexions na Niedzielę. Zachód pod coraz większą presją

Swoimi refleksjami z Czytelnikami Gazety na Niedzielę dzieli się mieszkający wśród nas dziennikarz Nathaniel Garstecka. Refleksje o Polsce i Polakach, zdziwienia i fascynacje. Tekst publikujemy w językach francuskim i (poniżej) polskim.

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Réflexions na niedzielę

L’Occident sous pression grandissante

Pendant que le gouvernement français  prépare joyeusement les Jeux Olympiques en espérant qu’ils nous offriront ce moment de répit dont nous avons tant besoin (tout en craignant de possibles attentats terroristes qui saboteraient les festivités), l’étau continue à se resserrer sur notre civilisation. Ces dernières semaines, plusieurs évènements inquiétants se sont déroulés, qu’il convient de passer en revue aujourd’hui.

Le pacte migratoire a été voté au Parlement européen, avec les voix de la gauche, du centre et d’une grand partie du centre droit. Il doit encore être approuvé par le Conseil, mais le vote qui y aura lieu se fera à la majorité qualifiée (55% des Etats représentant 65% de la population de l’UE) et il est fort à parier qu’aucune minorité de blocage n’émergera à l’occasion. Certains se réjouissent de l’adoption de ce pacte, en affirmant que nous avons besoin d’un cadre global qui pourra être ensuite renforcé si les conservateurs remportent les élections européennes. Seulement, il est peu probable que la droite effectue une percée suffisante pour menacer le bloc majoritaire allant du S&D au PPE, en passant par Renew. Ensuite, il est peu probable qu’on parvienne à l’avenir à durcir les dispositions du pacte, notamment pour ce qui est du principe de relocation ou de l’attribution généreuse du droit d’asile. Dans son état actuel, il constitue un remarquable appel d’air qui ne se contentera que de légaliser davantage l’immigration illégale massive, sous le prétexte fallacieux du „besoin en main d’œuvre de nos économies”.

La Russie a repris marche vers l’ouest, en mettant en difficulté l’armée ukrainienne dans le Donbass. Tous les rapports nous indiquent que les Ukrainiens manquent de tout, en particulier de munitions. Conscient que le temps joue pour lui, Vladimir Poutine a fait entrer son pays en économie de guerre, tandis que nous refusons obstinément à engager une politique de réarmement ambitieuse. Nos élites continuent à vivre dans le mirage des „dividendes de la paix”, alors que les relais de propagande russe hurlent au „bellicisme” et à la „Troisième Guerre mondiale”. Quel dommage qu’ils n’aillent pas tenir les mêmes propos à Moscou. „La Russie n’est pas une menace pour nous, voyons”, me rétorqueront certains. La Russie est une menace au même titre que la Chine ou que l’Iran. Au même titre que l’Allemagne si nous l’avions traité en 1945 comme en 1918. Les Européens qui eux, connaissent vraiment la Russie, sont évidemment en désaccord avec nos rassuristes de salon.

Pour la première fois, l’Iran a attaqué directement Israël. Les „experts” géopolitiques qui manifestent un peu trop souvent leur sympathie envers „l’Axe de la Résistance” annoncent que tout cela n’était une pièce de théâtre habilement jouée entre Iraniens et Israéliens. Ce qui n’est cependant pas du théâtre, c’est la rhétorique violemment anti-israélienne des dirigeants perses depuis plus de 20 ans, avec de nombreux appels à la destruction d’Israël, en particulier dans le contexte du développement par Téhéran de l’arme atomique. Alors que le Président américain Donald Trump était parvenu à faire avancer la paix au Proche-Orient, notamment en faisant signer les „Accords d’Abraham” par Israël, les Emirats Arabes Unis et Bahreïn, l’Iran est parvenu à saboter ces progrès en activant de la pire des façons possible son proxy palestinien le 7 octobre 2023. Israël est en état de guerre perpétuelle contre plusieurs forces islamiques et islamistes depuis 75 ans et respecter le droit international à la lettre s’avère extrêmement compliqué quand sa survie même est en jeu face à des ennemis qui eux, ne reculent devant rien. Notons au passage que l’Arabie Saoudite et la Jordanie ont aidé à repousser l’attaque de drones et de missiles iraniens dans la nuit du 13 au 14 avril, signifiant qu’Israël est loin d’être totalement isolé dans la région.

Les droites européennes ont bien compris le conflit civilisationnel qui nous oppose à l’islamisme et n’hésitent pas à soutenir ouvertement Israël. C’est le cas de Giorgia Meloni, de Santiago Abascal, d’Eric Zemmour, de Geert Wilders, de Viktor Orban ou de Petr Fiala. La droite polonaise semble être la seule à s’enfermer dans ses querelles, parfois justifiées, avec Jérusalem. Le camp anti israélien correspond, de son côté, bien à l’axe anti occidental : les islamo-gauchistes européens et la Russie en particulier.

Sur tous les dossiers, l’Occident est manifestement sur la défensive. Il ne va pas aider résolument l’Ukraine, son soutien à Israël est timoré, il poursuit sur le chemin de l’immigration massive et du progressisme sociétal. Le signal envoyé à ceux qui souhaitent notre affaiblissement ou notre destruction est extrêmement clair, il indique une volonté de faiblesse et de sortie de l’histoire.

Le droit de vote des femmes, une histoire pas si glorieuse

Le 21 avril 1944, les femmes françaises recevaient le droit de vote et le droit d’être élues, par une ordonnance signée par Charles de Gaulle puis confirmée par le Gouvernement provisoire en octobre de la même année. La gauche continue aujourd’hui à faire de cet évènement son succès personnel, malgré une réalité qui est bien moins évidente.

Sous l’ancien régime, les femmes pouvaient voter au même titre que les hommes afin de choisir leurs représentants locaux. Plus précisément, seuls ceux qui avaient un rôle social étaient concernés, quel que soit leur sexe. Ainsi, les femmes nobles, celles qui exerçaient le rôle de chef de famille ou les directrices d’établissements religieux pouvaient participer à la vie démocratique locale. Ce „droit” (terme anachronique pour l’époque) leur a été retiré par la Révolution, qui estimait que les femmes étaient trop „influencées par l’Eglise” et que la monarchie était un régime „trop féminin”. Les révolutionnaires puis les républicains craignaient que la participation des Françaises aux scrutins ne permette l’élection d’un trop grand nombre de députés monarchistes ou cléricaux. Puis le code civil napoléonien mit les femmes sous tutelle de leurs maris.

En 1918 et 1919, de nombreux pays accordent le droit de vote aux femmes. La Pologne, qui vient de retrouver son indépendance perdue à la fin su XVIIIème siècle, en fait partie. En France, le Sénat, dominé par les radicaux-socialistes, continue de faire barrage tout au long des années 1920 et 1930. Le Pape Benoit XV s’étant prononcé en faveur du droit de vote féminin, les socialistes ne sont que plus méfiants envers ce „progrès”.

Les communistes, quant à eux, appliquent une stratégie différente. Ils voient les femmes comme un potentiel réservoir électoral et commencent à véhiculer les idées d’ „émancipation” et de „libération”. L’objectif est clairement de sensibiliser les femmes à leur cause avant de leur accorder le droit de vote. Le mouvement des „suffragettes” sera d’ailleurs proche des marxistes.

Cette stratégie sera couronnée de succès. L’idéologisation des femmes fonctionne (cocasse, quand on se rappelle que c’est la Révolution française qui avait expulsé les femmes de la vie publique justement par crainte qu’elles soient davantage influençables que les hommes), ce qui mènera à leur „émancipation” dans les années 1970 et un rééquilibrage progressif de leur vote en faveur de la gauche. Au second tour de l’élection présidentielle française de 2022, les femmes ont davantage voté pour Emmanuel Macron que les hommes. De même, aux élections parlementaires polonaises de 2023, elle ont davantage voté pour les partis du centre et de gauche : si seuls les hommes avaient pris part au scrutin, la coalition de centre-gauche n’aurait pas pu obtenir de majorité de gouvernement.

La droite a pourtant toutes les cartes en main pour attirer le vote féminin, en particulier sur les sujets liés à la sécurité, amplifiés par la politique désastreuse de la gauche. A elle de ne pas se laisser piétiner par les progressistes.




Réflexions d’un dimanche

Zachód pod coraz większą presją

Podczas gdy francuski rząd radośnie przygotowuje się do igrzysk olimpijskich, mając nadzieję, że zapewnią nam one bardzo potrzebne wytchnienie, i jednocześnie obawiając się, że uroczystości mogą być sabotowane przez ataki terrorystyczne, pętla wokół naszej cywilizacji wciąż się zacieśnia. W ostatnich tygodniach doszło do wielu niepokojących wydarzeń, które powinniśmy dziś przeanalizować.

Pakt migracyjny został przyjęty przez Parlament Europejski głosami lewicy, centrum i dużej części centroprawicy. Musi jeszcze zostać zatwierdzony przez Radę, ale głosowanie odbędzie się tam większością kwalifikowaną (55 proc. państw reprezentujących 65 proc. ludności UE) i można bezpiecznie założyć, że przy tej okazji nie wyłoni się mniejszość blokująca. Są tacy, którzy cieszą się z przyjęcia tego paktu, argumentując, że potrzebujemy kompleksowych wspólnych ram, które można następnie wzmocnić, jeśli konserwatyści wygrają wybory europejskie. Ale jest mało prawdopodobne, aby prawica dokonała wystarczającego skoku, aby zagrozić większościowemu blokowi od S&D, przez Renew, po EPL. Po drugie, jest mało prawdopodobne, aby postanowienia paktu zostały w przyszłości zaostrzone, szczególnie w odniesieniu do zasady relokacji lub hojnego przyznawania prawa do azylu. W swoim obecnym stanie stanowi on dodatkowy instrument zachęty, służący jedynie do dalszej legalizacji masowej nielegalnej imigracji pod fałszywym pretekstem „zapotrzebowania na siłę roboczą naszych gospodarek”.

Rosja wznowiła swój marsz na zachód, stawiając ukraińską armię w trudnej sytuacji w Donbasie. Wszystkie raporty mówią, że Ukraińcom brakuje wszystkiego, zwłaszcza amunicji. Wiedząc, że czas jest po jego stronie, Władimir Putin przestawił gospodarkę swojego kraju na tryb wojenny, podczas gdy my uparcie odmawiamy podjęcia ambitnej polityki zbrojeniowej. Nasze elity nadal żyją mirażem „dywidendy pokojowej”, podczas gdy nosiciele rosyjskiej propagandy krzyczą o „podżeganiu do wojny” i „III wojnie światowej”. Szkoda, że nie jadą do Moskwy głosić podobnych haseł. „Rosja nie jest dla nas zagrożeniem”, odpowiedzą niektórzy. Rosja jest zagrożeniem w takim samym stopniu jak Chiny czy Iran. Tak jak Niemcy byłyby nim, gdybyśmy potraktowali je w roku 1945 tak samo jak w 1918. Europejczycy, którzy naprawdę znają Rosję, oczywiście nie zgadzają się z naszymi etatowymi uspokajaczami.

Po raz pierwszy Iran bezpośrednio zaatakował Izrael. Geopolityczni „eksperci”, którzy zbyt często sympatyzują z Axis of Resistance, twierdzą, że wszystko to było tylko teatrzykiem między Irańczykami a Izraelczykami. Jednak nie jest teatrem gwałtowna antyizraelska retoryka perskich przywódców od ponad 20 lat, z licznymi wezwaniami do zniszczenia Izraela, szczególnie w kontekście rozwoju broni atomowej przez Teheran. Podczas gdy prezydentowi USA Donaldowi Trumpowi udało się doprowadzić do nadziei na pokój na Bliskim Wschodzie, zwłaszcza poprzez skłonienie Izraela, Zjednoczonych Emiratów Arabskich i Bahrajnu do podpisania porozumień Abrahama, Iran storpedował ten postęp, aktywując swojego palestyńskiego pełnomocnika w najgorszy możliwy sposób 7 października 2023 roku. Izrael od 75 lat znajduje się w stanie ciągłej wojny z wieloma siłami islamskimi i islamistycznymi, a przestrzeganie przez niego prawa międzynarodowego okazuje się niezwykle skomplikowane, gdy stawką jest jego przetrwanie w obliczu wrogów, których nic nie powstrzymuje. Należy przy okazji zauważyć, że Arabia Saudyjska i Jordania pomogły odeprzeć irański atak dronów i rakiet w nocy z 13 na 14 kwietnia, co oznacza, że Izrael nie jest całkowicie odizolowany w regionie.

Europejska prawica wyraźnie zrozumiała konflikt cywilizacyjny, który stawia nas przeciwko islamizmowi, i nie waha się otwarcie wspierać Izraela. Dotyczy to między innymi Giorgii Meloni, Santiaga Abascala, Érica Zemmoura, Geerta Wildersa, Viktora Orbána i Petra Fiali. Polska prawica wydaje się jedyną, która ucichła w swoich kłótniach, czasem uzasadnionych, z Jerozolimą. Obóz antyizraelski z kolei dobrze koresponduje z osią antyzachodnią – europejscy islamo-lewicowcy i Rosja w szczególności.

We wszystkich tych kwestiach Zachód jest wyraźnie w defensywie. Nie udziela zdecydowanej pomocy Ukrainie, jego wsparcie dla Izraela jest nieśmiałe i nadal podąża ścieżką masowej imigracji i społecznego progresywizmu. Sygnał wysyłany do tych, którzy chcą nas osłabić lub zniszczyć, jest niezwykle wyraźny i wskazuje na brak sił.

Prawo kobiet do głosowania – niezbyt chlubna historia

Dnia 21 kwietnia 1944 r. Francuzki uzyskały prawo do głosowania i bycia wybieranymi na mocy rozporządzenia podpisanego przez Charles’a de Gaulle’a i potwierdzonego przez Rząd Tymczasowy w październiku tego samego roku. Dziś lewica nadal czyni z tego wydarzenia swój osobisty sukces – pomimo rzeczywistości, która jest znacznie mniej świetlana.

Za czasów „ancien régime” kobiety mogły głosować na takich samych zasadach jak mężczyźni, aby wybrać swoich lokalnych przedstawicieli. W szczególności kwalifikowały się tylko osoby pełniące rolę społeczną, niezależnie od płci. Oznaczało to, że szlachcianki, kobiety, które były głowami gospodarstw domowych lub stały na czele instytucji religijnych, mogły brać udział w lokalnym życiu demokratycznym. To „prawo” (anachroniczny termin jak na tamte czasy) zostało im odebrane przez rewolucję, która uważała, że kobiety ulegają zbytniemu „wpływowi Kościoła” i że monarchia jest „zbyt kobieca”. Rewolucjoniści, a następnie republikanie obawiali się, że udział francuskich kobiet w procesie wyborczym doprowadzi do wyboru zbyt wielu monarchistycznych lub klerykalnych posłów. Następnie Kodeks cywilny Napoleona oddał kobiety pod kuratelę ich mężów.

W latach 1918 i 1919 wiele krajów przyznało kobietom prawo głosu. Jednym z nich była Polska, która właśnie odzyskała niepodległość, utraconą pod koniec XVIII wieku. We Francji Senat, zdominowany przez radykalnych socjalistów, nadal blokował tę sprawę w latach 20. i 30. XX wieku. Ponieważ papież Benedykt XV opowiedział się za prawem kobiet do głosowania, socjaliści byli tym bardziej nieufni wobec tego „postępu”.

Komuniści zastosowali inną strategię. Postrzegali kobiety jako potencjalny rezerwuar wyborczy i zaczęli promować idee „emancypacji” i „wyzwolenia”. Celem było zideologizowanie kobiet przed przyznaniem im prawa do głosowania. Ruch sufrażystek był na przykład bliski marksistom.

Strategia ta zakończyła się częściowym sukcesem. Ideologizacja kobiet zadziałała ostatecznie po 30 latach (zabawne, gdy pamięta się, że to rewolucja francuska wyrzuciła kobiety z życia publicznego właśnie z obawy, że są bardziej podatne na wpływy niż mężczyźni), prowadząc do ich „emancypacji” w latach 70. i stopniowego równoważenia ich głosów na korzyść lewicy. W drugiej turze wyborów prezydenckich we Francji w 2022 r. kobiety głosowały na Emmanuela Macrona częściej niż mężczyźni. Podobnie w polskich wyborach parlamentarnych w 2023 r. więcej kobiet głosowało na partie centrowe i lewicowe – gdyby w głosowaniu wzięli udział tylko mężczyźni, centrolewicowa koalicja nie byłaby w stanie zapewnić sobie większości rządzącej.

Prawica ma jednak wszystkie atuty w ręku, aby przyciągnąć głosy kobiet, szczególnie w kwestiach bezpieczeństwa, które stają się krytyczne na Zachodzie jako skutek katastrofalnej polityki lewicy. To od prawicy zależy, czy dalej będzie pozwalała na to, by deptali ją progresywiści.

Nathaniel Garstecka

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