demografia

Reflexions na Niedzielę. Kwestia demograficzna powraca

Swoimi refleksjami z Czytelnikami Gazety na Niedzielę dzieli się mieszkający wśród nas dziennikarz Nathaniel Garstecka. Refleksje o Polsce i Polakach, zdziwienia i fascynacje. Tekst publikujemy w językach francuskim i (poniżej) polskim.

francja

Réflexions d’un dimanche

Le grand retour de la question démographique

Les médias polonais (et européens) s’alarment à nouveau: l’économie aurait dramatiquement besoin de bras, le marché de l’emploi aurait un besoin vital de sang frais. „Si nous ne réglons pas ce problème, nous courrons à la catastrophe”, peut-on lire dans les journaux ou entendre sur les plateaux de télévision. Les commentateurs et économistes qui sont sur cette ligne sont visiblement restés mentalement figés dans les années 1970.

On pouvait certes, il y a 50 ou 60 ans, raisonner ainsi. L’industrie reposait encore en majeure partie sur la main d’œuvre humaine en grand nombre. Le progressisme sociétal n’avait pas encore gagné les esprits et le rôle de l’éducation supérieure était de former une élite, non de „réduire les inégalités sociales” ou de produire à la chaîne de bons petits républicains dociles.

Les choses ont bien changé depuis. La civilisation européenne est entrée en stagnation démographique. C’est un processus normal, naturel, puisqu’il touche toute société ayant atteint un certain niveau de développement, marqué dans notre cas par les progrès de la médecine, de la technique et de l’éducation, mais aussi par l’absence de conflit militaire significatif sur le sol européen (à l’exception notable de l’Ukraine, envahie par la Fédération de Russie) et par la déchristianisation.

Toutes les grandes civilisations ont eu à faire face à un moment ou à un autre à une telle situation. L’exemple le plus souvent avancé par les historiens est celui de l’Empire romain. N’entrons cependant pas dans les comparaisons historiques et concentrons-nous plutôt sur le présent. Les Européennes font de moins en moins d’enfants et quand elles en ont, c’est de plus en plus tard. Aucune politique incitative ne peut inverser cette tendance lourde observable depuis les années 1970. Bien évidemment, chaque pays a ses particularités et ses statistiques qui peuvent différer des autres. Par exemple, les pays d’Europe centrale ont connu une phase d’émigration à leur entrée dans l’Union européenne, notamment la Pologne, après avoir vu leur taux de fécondité s’effondrer à la chute du mur de Berlin et de l’URSS. A l’inverse, les pays d’Europe de l’Ouest se sont ouverts à une immigration massive dès les années 1950 et 1960, qui leur a permis de limiter les effets de la baisse de fécondité de leurs femmes.

La question qui se pose est donc la suivante: Est-ce une mauvaise chose? Devons-nous sans cesse chercher à maintenir, même artificiellement, notre croissance démographique, en particulier par l’immigration de travail et, ou, de peuplement? Les responsables politiques, le monde des affaires et les milieux progressistes répondent par l’affirmative, chacun pour des raisons qui lui sont propres. Ils sont pourtant tous conscients que moins une société est homogène ethniquement et culturellement, moins elle est apaisée. Des tensions finissent toujours par apparaître, que ce soit aux Etats-Unis, en France ou plus récemment au Royaume-Uni. C’est l’avenir des nations européennes qui est en jeu, sous prétexte d’obtenir quelques points de PIB en plus, une main d’œuvre docile et bon marché ou un électorat de substitution. Une crise économique ou démographique peut être surmontée, l’histoire de notre civilisation l’a prouvé à maintes reprises. Un „grand remplacement” de population ou une colonisation peut néanmoins être irréversible, les Indiens d’Amérique en savent quelque chose, ou bien se terminer dans un bain de sang comme en Algérie.

S’opposer à la politique migratoire menée depuis des décennies par les pays d’Europe occidentale et depuis quelques années par ceux d’Europe centrale, c’est évident. Mais encore faut-il proposer quelque chose en échange. Ouvrons donc le débat.

Commençons par un constat simple: nos démographies naturelles stagnent. Il faut donc s’y adapter, et non chercher à les corriger de force. Plusieurs pistes de réflexion s’offrent à nous:

Tout simplement attendre. La génération des „baby-boomers” arrive à son terme. L’écrire n’est faire offense à personne. Cette génération, qui a été l’une des plus nombreuses et riches de l’histoire de notre civilisation, a aussi été la première à ne pas assurer pleinement son renouvellement. Autant dire que lorsqu’elle s’éteindra, elle laissera un vide. Cependant, ce vide libérera les finances de l’Etat du poids des retraites et réglera en partie la question du logement, de la santé et de l’emploi. Une augmentation du niveau de vie se fera sentir, ce qui pourra entraîner un sursaut de la natalité.

Prendre les devants. Tout le monde s’accorde sur la nécessité de moderniser et automatiser l’économie, sauf les syndicats d’extrême-gauche qui y perdront leurs troupes, donc leur raison d’être. Certains secteurs peuvent déjà être robotisés, et commencent à l’être, notamment dans l’industrie. Les progrès de l’intelligence artificielle seront, de leur côté, utiles dans les services et la finance. Nul besoin de continuer à importer en masse de la main d’œuvre bon marché, alors qu’au contraire nous avons besoins d’ingénieurs et de spécialistes. Inutile aussi de forcer massivement les jeunes à faire des études. Il faut privilégier la qualité sur la quantité et l’idéologie, donc rehausser drastiquement le niveau de l’enseignement.

Réformer en profondeur. Le modèle social européen est fondé en grande partie sur la répartition. Ce système socialiste montre rapidement ses limites du moment que la démographie stagne. Il provoque la paupérisation des classes moyennes et fait peser une fiscalité écrasante sur les principaux créateurs de richesse, à savoir les entreprises, grandes comme petites. Dans le contexte d’une spécialisation de l’économie et des perspectives de développement technologique, un système par répartition n’a plus lieu d’être. Il faut juste savoir si la réforme doit avoir lieu avant la disparition de la génération 1945-1960 ou après. Le plus tôt sera le mieux.

L’environnement ne s’en portera que mieux. Plutôt que de compliquer la vie des citoyens en multipliant les normes, les interdictions et autres „transformations vertes”, les autorités devraient au contraire tout faire pour maintenir un confort de vie optimal pour leurs populations et tout simplement cesser d’accroître artificiellement la démographie à l’aide de l’immigration. Si les centres-villes sont devenus „irrespirables”, ce n’est que parce que nous avons fait le choix de tout miser sur leur seul et unique élargissement, au détriment des provinces, condamnées à disparaître. C’est le cas notamment en Pologne, avec l’explosion de la construction immobilière (d’une qualité visuelle plus que discutable) à Varsovie. Avec l’amélioration du niveau des infrastructures de transport et des routes, les entreprises n’ont plus besoin de s’agglutiner dans les grandes agglomérations. Des incitations fiscales doivent être instaurées pour ceux qui créent des emplois hors des centres urbains habituels. Nul besoin non plus de poursuivre la construction immobilière intensive, l’offre étant largement suffisante, pour une population stagnante, dans les campagnes et les petites villes.

Accepter les tendances démographiques naturelles, mettre fin à l’immigration de masse extra européenne, robotiser et automatiser les secteurs économiques qui peuvent l’être, redonner leur vitalité aux petites villes et aux campagnes, libérer les forces entrepreneuriales en mettant fin aux délires écologistes, „arrêter d’emmerder les Français” comme le disait le Président Pompidou, combattre le progressisme sociétal… autant d’idées permettant de relativiser la prétendue „crise” démographique que nous vivons, et qui nécessiterait, d’après les „experts” et les lobbies, d’ouvrir toujours plus nos frontières au risque de voir nos nations et nos cultures se diluer toujours plus.




polska

Réflexions na niedzielę

Kwestia demograficzna powraca

Polskie (i europejskie) media po raz kolejny biją na alarm: gospodarka dramatycznie potrzebuje siły roboczej, a rynek pracy świeżej krwi. „Jeśli nie rozwiążemy tego problemu, czeka nas katastrofa”, można przeczytać w gazetach lub usłyszeć w telewizji. Komentatorzy i ekonomiści, którzy tak twierdzą, najwyraźniej mentalnie tkwią w latach 70. ubiegłego wieku.

Z pewnością 50 czy 60 lat temu można było myśleć w ten sposób. Przemysł w dużym stopniu opierał się na pracy ludzkich rąk. Społeczny progresywizm jeszcze się nie przyjął na dobre, a rolą szkolnictwa wyższego było kształcenie elit, a nie „zmniejszanie nierówności społecznych” czy wychowywanie potulnych małych republikanów.

Od tego czasu wiele się zmieniło. Cywilizacja europejska weszła w okres stagnacji demograficznej. Jest to normalny, naturalny proces, który dotyka każde społeczeństwo, które osiągnęło pewien poziom rozwoju, naznaczony w naszym przypadku postępem w medycynie, technologii i edukacji, ale także brakiem jakiegokolwiek znaczącego konfliktu zbrojnego na ziemi europejskiej (z wyjątkiem Ukrainy, napadniętej przez Federację Rosyjską) i dechrystianizacją.

Wszystkie wielkie cywilizacje musiały zmierzyć się z taką sytuacją w takim czy innym czasie. Przykładem najczęściej podawanym przez historyków jest Imperium Rzymskie. Nie wdawajmy się jednak w historyczne porównania i skupmy się na teraźniejszości. Europejskie kobiety rodzą coraz mniej dzieci, a jeśli już, to robią to coraz później. Żadna polityka motywacyjna nie jest w stanie odwrócić tego głównego trendu, który można zaobserwować od lat 70. ubiegłego wieku. Oczywiście każdy kraj ma swoją specyfikę i statystyki, które mogą różnić się od innych. Na przykład kraje Europy Środkowej, w szczególności Polska, przeszły przez fazę emigracji po przystąpieniu do Unii Europejskiej, po tym, jak ich wskaźniki dzietności gwałtownie spadły po upadku Muru Berlińskiego i ZSRR. I odwrotnie, kraje Europy Zachodniej otworzyły się na masową imigrację w latach 50. i 60. XX wieku, co pozwoliło im ograniczyć skutki spadającej dzietności kobiet.

Pytanie brzmi więc następująco: Czy to źle? Czy powinniśmy nieustannie dążyć do utrzymania, nawet sztucznego, naszego wzrostu demograficznego, w szczególności poprzez imigrację zarobkową i/lub osiedleńczą? Politycy, świat biznesu i postępowe kręgi twierdzą, że tak, każdy kraj powinien to robić z własnych powodów. Wszyscy są jednak świadomi, że im mniej jednolite etnicznie i kulturowo jest społeczeństwo, tym mniej jest w nim pokoju. Napięcia zawsze w końcu się pojawiają, czy to w Stanach Zjednoczonych, Francji, czy ostatnio w Wielkiej Brytanii. Stawką jest przyszłość europejskich narodów pod pretekstem uzyskania kilku dodatkowych punktów PKB, potulnej i taniej siły roboczej lub zastępczego elektoratu. Kryzys gospodarczy czy demograficzny można przezwyciężyć, co wielokrotnie udowadniała historia naszej cywilizacji. „Wielka wymiana” ludności lub kolonizacja może być jednak nieodwracalna, o czym wiedzą amerykańscy Indianie, lub zakończyć się krwawo, jak w Algierii.

Sprzeciw wobec polityki migracyjnej prowadzonej od dziesięcioleci przez kraje Europy Zachodniej, a od kilku lat przez kraje Europy Środkowej, jest oczywisty. Ale trzeba zaoferować coś w zamian. Otwórzmy więc debatę.

Zacznijmy od prostej obserwacji: nasza naturalna demografia ulega stagnacji. Musimy się do tego dostosować, a nie próbować korygować to na siłę. Mamy do dyspozycji kilka możliwości:

Po prostu czekać. Pokolenie wyżu demograficznego dobiega końca. Mówiąc to, nie chcę nikogo urazić. To pokolenie, które było jednym z najliczniejszych i najbogatszych w historii naszej cywilizacji, było też pierwszym, które nie zapewniło sobie w pełni odnowy. Oznacza to, że kiedy wymrze, pozostawi po sobie pustkę. Jednak ta pustka uwolni finanse państwa od ciężaru emerytur i częściowo rozwiąże kwestie mieszkaniowe, zdrowotne i zatrudnienia. Odczuwalny będzie wzrost poziomu życia, co może doprowadzić do wzrostu wskaźnika urodzeń.

Wyprzedzić temat. Wszyscy zgadzają się co do potrzeby modernizacji i automatyzacji gospodarki, z wyjątkiem skrajnie lewicowych związków zawodowych, które stracą swoje owce, a tym samym rację bytu. Niektóre sektory mogą być już zrobotyzowane i zaczynają być, szczególnie w przemyśle. Postępy w dziedzinie sztucznej inteligencji będą z kolei przydatne w usługach i finansach. Nie ma potrzeby dalszego masowego importu taniej siły roboczej, podczas gdy potrzebujemy inżynierów i specjalistów. Nie ma też potrzeby masowego zmuszania młodych ludzi do studiowania. Musimy przedkładać jakość nad ilość i ideologię, co oznacza drastyczne podniesienie standardu edukacji.

Dogłębna reforma. Europejski model społeczny opiera się w dużej mierze na systemie repartycyjnym. Ten socjalistyczny system szybko pokazuje swoje ograniczenia wraz ze stagnacją demograficzną. Prowadzi do zubożenia klasy średniej i nakłada miażdżące obciążenia podatkowe na głównych twórców bogactwa, tj. firmy, zarówno duże, jak i małe. Z uwagi na specjalizację gospodarki i perspektywy rozwoju technologicznego system repartycyjny nie ma już sensu. Pytanie tylko, czy reforma powinna nastąpić przed zniknięciem pokolenia 1945-1960, czy później. Im wcześniej, tym lepiej.

Środowisko będzie dzięki temu zdrowsze. Zamiast komplikować życie obywateli poprzez mnożenie norm, zakazów i innych „zielonych transformacji”, władze powinny zrobić wszystko, co w ich mocy, aby utrzymać optymalny standard życia swoich mieszkańców i po prostu przestać sztucznie zwiększać demografię poprzez imigrację. Jeśli centra miast stały się „nie do oddychania”, to tylko dlatego, że zdecydowaliśmy się skupić na ich ekspansji ze szkodą dla prowincji, które są skazane na zniknięcie. Dotyczy to w szczególności Polski, z eksplozją budownictwa (o wątpliwej jakości wizualnej) w Warszawie. Wraz z poprawą infrastruktury transportowej i dróg firmy nie muszą już gromadzić się w dużych aglomeracjach. Należy wprowadzić zachęty podatkowe dla tych, którzy tworzą miejsca pracy poza największymi ośrodkami miejskimi. Nie ma również potrzeby kontynuowania intensywnego rozwoju budownictwa, ponieważ podaż na wsi i w małych miastach jest więcej niż wystarczająca w warunkach stagnacji populacji.

Zaakceptowanie naturalnych trendów demograficznych, położenie kresu masowej imigracji spoza Europy, robotyzacja i automatyzacja sektorów gospodarki, które na to pozwalają, przywrócenie witalności małym miastom i obszarom wiejskim, uwolnienie sił przedsiębiorczości poprzez położenie kresu ekologicznemu delirium, „zaprzestanie irytowania Francuzów”, jak mawiał prezydent Pompidou, walka z progresywizmem społecznym… To tylko niektóre z pomysłów, które mogą pomóc spojrzeć z perspektywy na tak zwany „kryzys” demograficzny, którego doświadczamy, a który według „ekspertów” i lobbystów będzie wymagał od nas coraz szerszego otwarcia naszych granic – z ryzykiem, że nasze narody i kultury jeszcze bardziej się rozrzedzą.

Nathaniel Garstecka

SUBSKRYBUJ „GAZETĘ NA NIEDZIELĘ” Oferta ograniczona: subskrypcja bezpłatna do 31.08.2024.

Strona wykorzystuje pliki cookie w celach użytkowych oraz do monitorowania ruchu. Przeczytaj regulamin serwisu.

Zgadzam się