handel narkotykami

Réflexions na Niedzielę.
Zbawienne przebudzenie?

Swoimi refleksjami z Czytelnikami Gazety na Niedzielę dzieli się mieszkający wśród nas dziennikarz Nathaniel Garstecka. Refleksje o Polsce i Polakach, zdziwienia i fascynacje. Tekst publikujemy w językach francuskim i (poniżej) polskim.

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Réflexions d’un dimanche

Trafic de drogue, un réveil salutaire ?

Enfin. Il a fallu les cris d’alarme lancés par le procureur de Marseille et l’activisme des médias pour que les autorités françaises se décident, tout du moins en apparence, à sortir de leur torpeur face au trafic de drogue et aux guerres de gangs qui minent plusieurs villes françaises, dont Marseille, symbole de cette situation désastreuse.

Depuis le début de l’année, le procureur de Marseille, Nicolas Bessonne, et le préfet des Bouches du Rhônes, Frédérique Camilleri, signalaient que plusieurs étapes avaient été franchies dans la détérioration de la sécurité dans la deuxième ville de France. M. Bessonne avait notamment déclaré que „la France est en train de perdre la guerre contre le trafic de drogue”, tandis que Mme Camilleri pointait la forte proportion d’étrangers parmi les auteurs d’actes de délinquance à Marseille : „Il y a un vrai enjeu de délinquance liée aux étrangers dont l’écrasante majorité est en situation irrégulière. Les étrangers sont responsables de 67% de la délinquance sur la voie publique à Marseille”. Peu après, un remplacement de préfet s’effectuait, Frédérique Camilleri étant remplacée par Pierre-Édouard Colliex.

Agacé par ces signaux inquiétants à quelques mois des Jeux Olympiques, le Président Macron a décidé de réagir en lançant une opération „places nettes XXL” dans plusieurs villes touchées par le trafic de drogue, en particulier Marseille où 47 personnes sont mortes en 2023 dans des affrontements entre bandes rivales. Cette première action a permis l’arrestation de plus de 80 personnes, et le chef de l’Etat a assuré que ça ne sera pas la dernière: „Nous voulons systématiser des opérations places nettes, et c’est le début d’une série d’une dizaine d’opérations”.

Le Président est en effet sous pression. L’insécurité liée au trafic de drogue, aux guerres de gangs et à une certaine forme d’immigration non maîtrisée explose, les sondages sont mauvais à l’approche des élections européennes et l’Elysée a besoin d’un succès d’image après la polémique sur l’envoi de troupes en Ukraine.

La guerre contre les narcotrafiquants peut-elle être gagnée? Ca parait improbable. Plusieurs s’y sont essayés, comme Nicolas Sarkozy en tant que ministre de l’intérieur puis en tant que Président de la République. La délinquance liée à la drogue est désormais profondément ancrée dans de nombreuses villes. Les règlements de compte sanglants sont devenus monnaie courante dans de nombreux quartiers. Des rapports indiquent même qu’à Marseille, certains policiers sont corrompus par les trafiquants. Toute tentative de reprise en main sérieuse de ces „territoires perdus”, où la loi française ne s’applique plus, pourrait se solder par une aggravation de la situation sécuritaire, notamment par le déclenchement d’émeutes urbaines comme celles de juin 2023.Les émeutes sont ce que le gouvernement veut absolument éviter, en particulier dans la perspective des Jeux Olympiques. L’image de la France serait à nouveau abimée. Nous pouvons donc être certains que ces fameuses opérations „places nettes XXL” ne donneront, comme d’habitude, pas les résultats escomptés.

Autour de la question de l’avortement

Tant en France qu’en Pologne, le sujet de l’avortement a fait la une des journaux récemment. Du fait du progressisme ambiant de la classe politique (y compris à droite) et médiatique française, l’interruption volontaire de grossesse a été inscrite dans la Constitution par le Président Macron, sous les applaudissements des activistes. En Pologne, le débat fait rage au sein même de la majorité de centre-gauche au pouvoir depuis quelques mois. L’aile gauche de la coalition désire dans un premier temps une libéralisation totale de l’avortement jusqu’à douze semaines, tandis que l’aile centro-agrarienne préfère temporiser et se contenter de revenir au statu quo rompu par les conservateurs en 2020.

Je ne compte pas entrer dans le sujet complexe et dramatique de l’avortement. Non pas parce que je n’en aurais pas le droit, ce qu’essaient de faire croire les activistes féministes à ceux qui ne sont pas d’accord avec eux, mais plutôt parce que d’autres aspects de la question m’intéressent actuellement davantage.

L’un de ces points est justement l’attitude profondément antidémocratique des milieux favorables à l’ouverture plus large de l’avortement. Une campagne de „sensibilisation”, lancée par ces milieux afin de bloquer l’idée d’un referendum, fait comprendre que les hommes et les politiciens n’ont pas à décider de quelque chose en rapport avec les femmes. Si les hommes ne peuvent donner leur opinion sur les problématiques liées au femme (une activiste féministe serait plus compétente qu’un gynécologue-obstétricien ?), pourquoi pas l’inverse ? Interdisons aux femmes d’étudier, par exemple, le cancer de la prostate ou le chromosome Y. Et pourquoi ne se limiter qu’aux différences de sexe ? Elargissons la proposition: les amateurs de football ne devront plus commenter les matchs de rugby et inversement, les amateurs de cuisine française auront interdiction de juger la cuisine anglaise et les urbains seront empêchés d’évoquer les problèmes des ruraux… C’est le „d’où parles-tu?”, lancé par les trotskistes en 1968.

Après tout, n’est-ce pas l’une des constantes du progressisme ? Pousser toujours plus loin les prétendues „avancées”. Dans les années 1990 en France, les militants homosexualistes nous promettaient que le „PACS” serait leur limite. Quelques années plus tard, la question du mariage homosexuel a été posée sur la table, puis votée sous François Hollande. On nous disait alors que c’était terminé, que nous n’avions plus à nous inquiéter. Puis ce fut le tour de la PMA d’être étendue aux couples de femmes en 2021. Le message n’a pas changé : „On n’ira pas plus loin. Ni adoption, ni GPA”. Il n’a pas fallu attendre longtemps. Les enfants nés de GPA sont désormais reconnus par la France.

On observe la même tendance avec l’euthanasie, sujet que le Président Macron a souhaité saisir après avoir clôturé celui de l’avortement. C’est le deuxième point que je souhaite aborder: la volonté de plus en plus marquée du progressisme de vouloir légiférer sur tous les aspects de la vie, dans le but de contrôler notre existence de la conception (avortement) à la mort (euthanasie), en passant par la pensée (une récente proposition de loi visant à „renforcer la réponse pénale contre les infractions à caractère raciste, antisémite ou discriminatoire” prévoit de punir désormais les propos tenus dans un cadre privé), la santé (comme on a pu l’expérimenter lors de la crise des restrictions sanitaires de 2020) et la consommation (avec la disparition programmée du paiement en espèces).

La projet de réduire l’aléatoire et le tragique, sans lesquels pourtant nous n’aurions pas conscience de notre propre finitude et ne serions donc pas des êtres humains libres, témoigne de cette volonté d’avènement d’un homme nouveau, sans identité, sans racines, sans destin, intégralement modelable par l’Etat et dont le rôle ne serait plus que fonctionnel. Ça serait sans doute la fin de la démocratie et de l’humanité telle que nous la connaissons. C’est ce que désire, consciemment ou inconsciemment, ce progressisme sociétal teinté de marxisme culturel.




Réflexions na niedzielę

Handel narkotykami. Zbawienne przebudzenie?

Nareszcie. Potrzeba było okrzyków alarmowych wydanych przez marsylskiego prokuratora i aktywizmu mediów, aby francuskie władze zdecydowały się, przynajmniej na pozór, obudzić się w kwestii handlu narkotykami i wojny gangów, które podkopują kilka francuskich miast, w tym Marsylię, symbol tej katastrofalnej sytuacji.

Prokurator Marsylii, Nicolas Bessone, i prefekt Bouches-du-Rhône, Frédérique Camilleri, poinformowali o przekroczeniu kolejnych punktów w kierunku pogorszenia bezpieczeństwa w drugim co do wielkości mieście Francji. Bessone oświadczył, że „Francja przegrywa wojnę z handlem narkotykami”, a Camilleri zwróciła uwagę na wysoki odsetek obcokrajowców wśród sprawców przestępstw w Marsylii: „Istnieje prawdziwy problem przestępczości związanej z obcokrajowcami, z których większość ma nieuregulowaną sytuację. Cudzoziemcy są odpowiedzialni za 67 proc. przestępstw ulicznych w Marsylii”. Wkrótce potem Frédérique Camilleri została zastąpiona przez Pierre-Édouarda Colliex.

Zirytowany tymi niepokojącymi sygnałami na kilka miesięcy przed Igrzyskami Olimpijskimi prezydent Macron postanowił zareagować, rozpoczynając operację „places nettes XXL” w kilku miastach dotkniętych handlem narkotykami, w szczególności w Marsylii, gdzie w 2023 r. w starciach między rywalizującymi gangami zginęło 47 osób. Ta operacja doprowadziła do aresztowania ponad 80 osób, a głowa państwa zapewniła nas, że to nie koniec: „Chcemy usystematyzować operacje czystych przestrzeni; to jest początek serii operacji”.

Prezydent rzeczywiście znajduje się pod presją. Niebezpieczeństwo związane z handlem narkotykami, wojnami gangów i pewną formą niekontrolowanej imigracji eksploduje, sondaże są słabe w okresie poprzedzającym wybory europejskie, a Pałac Elizejski musi poprawić swój wizerunek po kontrowersjach związanych z możliwością wysłania wojsk na Ukrainę.

Czy można wygrać wojnę z dilerami? Wydaje się to mało prawdopodobne. Wielu próbowało, w tym Nicolas Sarkozy, jako minister spraw wewnętrznych, a następnie jako prezydent Republiki. Przestępczość związana z narkotykami jest obecnie głęboko zakorzeniona w wielu miastach. Krwawe porachunki stały się codziennością w wielu dzielnicach. Istnieją nawet doniesienia, że niektórzy policjanci w Marsylii zostali skorumpowani przez mafie dilerskie. Każda poważna próba odzyskania kontroli nad tymi „utraconymi terytoriami”, na których nie obowiązuje już francuskie prawo, może doprowadzić do pogorszenia sytuacji w zakresie bezpieczeństwa, w tym do wybuchu zamieszek, takich jak te z czerwca 2023 roku.

Rząd desperacko chce uniknąć zamieszek, zwłaszcza w okresie poprzedzającym Igrzyska Olimpijskie. Wizerunek Francji zostałby po raz kolejny nadszarpnięty. Możemy więc być pewni, że te słynne operacje „places nettes XXL” jak zwykle nie przyniosą oczekiwanych rezultatów.

Wokół kwestii aborcji

Zarówno we Francji, jak i w Polsce temat aborcji znalazł się ostatnio na pierwszych stronach gazet. W wyniku dominującego progresywizmu francuskiej klasy politycznej (w tym prawicy) i mediów dobrowolne przerywanie ciąży zostało wpisane do konstytucji przez prezydenta Macrona przy aplauzie aktywistów. W Polsce debata toczy się w ramach centrolewicowej większości, która rządzi od kilku miesięcy. Lewe skrzydło koalicji żąda pełnej liberalizacji aborcji do dwunastego tygodnia ciąży, podczas gdy centrum woli grać na zwłokę i zadowolić się powrotem do status quo zerwanego przez konserwatystów w 2020 roku.

Nie zamierzam zagłębiać się w złożony i trudny temat aborcji. Nie dlatego, że nie mam do tego prawa, jak chciałyby mi wmówić feministyczne aktywistki, ale dlatego, że obecnie bardziej interesują mnie inne aspekty tego zagadnienia.

Jednym z tych punktów jest głęboko antydemokratyczna postawa zwolenników szerszego dostępu do aborcji. Kampania „uświadamiająca” rozpoczęta przez te środowiska w celu zablokowania idei referendum jasno pokazuje, że mężczyźni i politycy nie mają prawa decydować o niczym, co dotyczy kobiet. Skoro mężczyźni nie mogą wypowiadać się w kwestiach dotyczących kobiet (czy działaczka feministyczna byłaby bardziej kompetentna niż ginekolog-położnik?), to dlaczego nie na odwrót? Zabrońmy kobietom badać na przykład raka prostaty. I dlaczego ograniczać się do różnic między płciami? Rozszerzmy propozycję: fani piłki nożnej nie będą już mogli komentować meczów rugby i vice versa, fani kuchni francuskiej nie będą mogli oceniać kuchni angielskiej, a mieszkańcy miast nie będą mogli dyskutować o problemach mieszkańców wsi…

W końcu – czy nie jest to jedna ze stałych cech progresywizmu? Ciągłe głoszenie tak zwanego „postępu”. W latach 90. we Francji aktywiści homoseksualni obiecali nam, że „PACS” (związki partnerskie) będzie ich granicą. Kilka lat później kwestia małżeństw osób tej samej płci została poddana dyskusji, a następnie przegłosowana pod rządami François Hollande’a. Powiedziano nam, że to już koniec, że nie mamy się już czym martwić. Potem przyszła kolej na PMA (in vitro), co zostało rozszerzone na pary żeńskie w 2021 roku. Przesłanie się nie zmieniło: „Nie idziemy dalej. Żadnej adopcji, żadnego GPA”. Nie musieliśmy długo czekać. Dzieci urodzone przez matki zastępcze (GPA) są już we Francji uznawane.

Ten sam trend można zaobserwować w przypadku eutanazji, którą prezydent Macron chciał się zająć po zamknięciu debaty aborcyjnej. Coraz wyraźniejsze dążenie progresywizmu do stanowienia prawa we wszystkich aspektach życia w celu kontrolowania naszej egzystencji od poczęcia (aborcja) do śmierci (eutanazja), poprzez opinie (niedawny projekt ustawy mający na celu „zaostrzenie kar za przestępstwa rasistowskie, antysemickie lub dyskryminacyjne” przewiduje kary w przypadku wypowiedzi w sferze prywatnej), zdrowie (czego doświadczyliśmy podczas restrykcji sanitarnych w 2020 r.) i konsumpcję (wraz z planowanym zniesieniem płatności gotówkowych).

Projekt ograniczenia przypadkowości i tragedii, bez których nie możemy być świadomi własnej skończoności, a zatem wolnymi istotami ludzkimi, świadczy o pragnieniu stworzenia nowego człowieka – bez tożsamości, bez korzeni, bez przeznaczenia, całkowicie kształtowanego przez państwo i którego rola byłaby czysto funkcjonalna. Byłby to niewątpliwie koniec demokracji i ludzkości, jaką znamy. Tego właśnie, świadomie lub nieświadomie, chce ten społeczny progresywizm zabarwiony kulturowym marksizmem.

Nathaniel Garstecka

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