Réflexions na Niedzielę.
Zamach islamistyczny pod Moskwą. Komisarz Helena Dalli 

Swoimi refleksjami z Czytelnikami Gazety na Niedzielę dzieli się mieszkający wśród nas dziennikarz Nathaniel Garstecka. Refleksje o Polsce i Polakach, zdziwienia i fascynacje. Tekst publikujemy w językach francuskim i (poniżej) polskim.

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Réflexions d’un dimanche

Attentat islamiste en Russie

A l’annonce de l’attentat islamiste à Moscou, qui a fait près de 150 victimes, dont des enfants, plusieurs pensées me sont venues à l’esprit. Malgré l’invasion criminelle de l’Ukraine et les crimes que les Russes y ont commis, j’ai néanmoins refusé de me réjouir. D’un autre côté, je ne jetterai pas la pierre à ceux qui ont des raisons personnelles, en lien avec l’action des troupes russes en Ukraine, de ne pas compatir. Ce n’est pas mon cas.

Les scènes, atroces, de la fusillade dans le Crocus City Hall m’ont fait penser au Bataclan et au festival de Reïm. Ici aussi, il y a eu des égorgements, et personne ne peut rester insensible face à cela. Cet événement nous rappelle que l’islamisme reste une menace, où que ce soit dans le monde, et qu’il ne faut cesser de combattre l’immigration massive, qui importe le terrorisme islamiste dans nos contrées, sous prétexte que c’est un autre conflit qui fait en ce moment la une des journaux.

Bien évidemment, les théories diverses et variées sur les véritables responsables de l’attentat ont essaimé immédiatement. Côté occidental, certains soupçonnent les services secrets russes d’être à la manœuvre, comme ils auraient pu déjà l’être par le passé, en 1999 par exemple. Cependant, c’est du côté du Kremlin et des réseaux russophiles que l’ont peut entendre et lire les théories du complot les plus folles. Dans un premier temps, c’est l’Ukraine qui a été accusée, en particulier „le régime ukronazi de Kiev”, même si l’”Etat Islamique au Khorassan” a rapidement revendiqué l’attentat. La CIA et le Mossad semblent aussi être pointés du doigt, et certains propagandistes pro russes évoquent même les Juifs en général, qui voudraient ainsi détruire „la Grande et Sainte Russie”. Certaines de ces accusations sont tellement absurdes et malfaisantes qu’elles risquent de dissiper la compassion qui anime nombre d’entre nous. En particulier pour ce qui est d’accuser les Juifs, eux qui ont été ciblés par une foule déchainée de Daghestanais à Makhatchkala en octobre 2023.

On peut aussi lire que la Russie fait partie du „bon côté de l’histoire”, car elle est victime d’attentats islamistes, et qu’en conséquence son combat est juste. Rien n’est plus faux. Les islamistes qui frappent en Russie ne sont pas les mêmes que ceux qui frappent en Europe de l’ouest. Moscou n’a en réalité jamais apaisé ses relations avec les communautés musulmanes, notamment tchétchènes, dans ses possessions caucasiennes et dans les anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale, malgré de nombreux „accommodements raisonnables”, et est toujours en conflit avec certaines banches de l’Etat islamique. Rappelons au passage que la Russie et son allié bélarusse ont fait entrer des milliers, voire des dizaines de milliers de clandestins Irakiens et Syriens en Europe, depuis mai 2021, via la frontière avec la Lituanie et la Pologne. Pour le „bon côté de l’histoire”, on repassera.

Les propagandistes diffusent aussi allègrement les sordides vidéos de tortures des terroristes capturés. Est-ce ainsi que devrait se comporter le prétendu „bastion de la civilisation blanche, conservatrice et chrétienne”, en opposition à l’Occident „décadent, progressiste et sataniste” ? Au même moment, l’espace aérien de la Pologne était violé par un missile russe, ce qui signifie sans doute que Moscou continue à tester notre détermination.

Ceux qui, dans tout ça, sont le plus à plaindre sont les civils Ukrainiens qui subissent les bombardements russes depuis 2 ans et les victimes de l’attentat islamiste de Moscou.

La commissaire Dalli refait parler d’elle

La désormais célèbre commissaire européenne à „l’égalité”, Helena Dalli, a lancé à sa façon la campagne électorale pour le scrutin de juin. Habituée des polémiques et des maladresses, il ne pouvait en être autrement cette fois-ci.

Dans une vidéo de deux minutes publiée sur son compte Twitter/X, elle a abordé l’épineuse question de la race. Dès les premiers mots, on sent que ça va être malaisant : „Depuis la première élection européenne, le profil démographique des électeurs a changé”. On nous avait pourtant dit qu’affirmer cela, c’était faire le jeu de l’extrême droite et que ce n’était qu’une théorie fumeuse et… raciste. Elle poursuit en affirmant qu’il faut „chérir et protéger la diversité” avant de prononcer les paroles les plus controversée de son intervention : „Auparavant, les candidats racisés étaient sous-représentés sur les listes, ce qui constituait un déficit démocratique certain. La diversité doit être représentée dans nos institutions démocratiques et donc dans les urnes”. Nous avons ici un appel manifeste à la discrimination raciale, un appel à voter en fonction de la couleur de peau d’un candidat et non pour des idées ou des convictions. On ne voit pas bien comment l’”égalité”, dont elle est commissaire, serait de cette manière respectée. La suite du message concerne la lutte contre le racisme et la „haine”, somme toute du très classique.

Mme Dalli s’était déjà illustrée sur cette question, en décembre 2023, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux : „Les personnes d’origine africaine dans l’UE sont confrontées à des formes structurelles de racisme et de discrimination dans tous les domaines de la vie”. L’ex Miss Malte et candidate à Miss Monde poursuit, dans un insipide langage technocratique: „Le plan d’action de l’UE contre le racisme présente une série de mesures visant à intensifier l’action antiraciste. Le plan reconnaît l’impact néfaste du racisme structurel et la façon dont une approche intersectionnelle aide à comprendre les structures qui alimentent et soutiennent le racisme tout en y répondant plus efficacement”. Elle enjoint les pays européens à se montrer plus entreprenants: „Les Etats membres et les institutions européennes doivent s’approprier l’histoire du colonialisme de l’Europe et son rôle dans la traite transatlantique des esclaves, et en assumer la responsabilité”. De quelle manière devons-nous assumer la responsabilité de la traite négrière (uniquement européenne?) du XVIIIème siècle ? Mme Dalli nous apporte sans doute la réponse dans sa vidéo décrite plus haut…

A plusieurs reprises dans sa carrière (elle a été ministre maltaise socialiste du Dialogue social, puis de l’Egalité), elle a appelé à „inclure” davantage les femmes en politique, dans les conseils d’administration et dans les postes de direction (mais pas sur les chantiers, dans les mines et dans l’armée ?), à lutter contre les „stéréotypes de genre” et à adopter la Convention d’Istanbul.

Son principal fait d’armes a été la publication, en octobre 2021, d’un „guide des bonnes pratiques pour une communication inclusive” à destination des fonctionnaires des institutions européennes. Plusieurs thèmes y sont abordés, notamment le „genre”, l’”orientation sexuelle”, la „race” et la culture. Par exemple, le manuel préconise de ne pas employer l’expression „Mesdames et messieurs” et de la remplacer par des expressions neutres. A l’écrit, employer l’”inclusif” „Mx” au lieu de „M.” ou „Mme”. Il nous conseille aussi d’utiliser des photos d’illustration contenant de la diversité ethnique ou de remplacer „la période de Noël” par „la période des fêtes”.

L’Europe de demain sera-t-elle celle du novlangue orwellien, de l’effacement de notre culture,  de notre histoire, de notre identité? Ce n’est certainement pas avec le projet de Mme Dalli que nous allons remporter le conflit civilisationnel qui nous oppose au bloc anti occidental composé entre autres des islamistes, de la Chine communiste, de la Russie et des progressistes idéologisés de nos campus et de certains de nos gouvernements.




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Réflexions na niedzielę

Zamach islamistyczny pod Moskwą

Kiedy usłyszałem wiadomość o ataku islamistów pod Moskwą, w którym zginęło prawie 150 osób, w tym dzieci, przyszło mi do głowy kilka myśli. Pomimo zbrodniczej inwazji na Ukrainę i zbrodni popełnionych tam przez Rosjan, nie potrafiłem się cieszyć. Z drugiej strony nie będę rzucał kamieniami w tych, którzy mają osobiste powody związane z działaniami rosyjskich wojsk na Ukrainie, aby nie wyrażać współczucia. To nie jest jednak mój przypadek.

Potworne sceny strzelaniny w hali Crocus przypomniały mi Bataclan i festiwal w Reim, gdzie ludziom poderżnięto gardła. Nikt nie może pozostać na to nieczuły. To wydarzenie przypomina nam, że islamizm pozostaje zagrożeniem, niezależnie od tego, gdzie na świecie się znajduje, i że nigdy nie możemy zaprzestać walki z masową imigracją – która importuje islamski terroryzm do naszych krajów – pod pretekstem, że jest to inny konflikt, który jest obecnie na pierwszych stronach gazet.

Oczywiście natychmiast pojawiły się różnego rodzaju teorie na temat tego, kto był naprawdę odpowiedzialny za ten zamach. Po stronie zachodniej niektórzy podejrzewają, że stały za nim rosyjskie służby specjalne, tak jak to miało miejsce w przeszłości, na przykład w 1999 roku. Jednak w sieciach kremlowskich i rusofilskich można usłyszeć i przeczytać najdziksze teorie spiskowe. Początkowo obwiniano Ukrainę, w szczególności „reżim ukronazistowski w Kijowie”, chociaż „Państwo Islamskie w Chorasanie” szybko przyznało się do odpowiedzialności za atak. CIA i Mossad również zostały wytypowane, a niektórzy prorosyjscy propagandyści wspominają nawet o Żydach, którzy chcieliby zniszczyć „wielką i świętą Rosję”. Niektóre z tych oskarżeń są tak absurdalne i złośliwe, że grożą rozproszeniem współczucia, które wielu z nas odczuwa. Zwłaszcza jeśli chodzi o oskarżanie Żydów, którzy byli celem rozwydrzonego tłumu Dagestańczyków w Machaczkale w październiku 2023 roku.

Można również przeczytać, że Rosja jest po „właściwej stronie historii”, ponieważ jest ofiarą ataków islamistów, a zatem jej walka jest sprawiedliwa. Nic bardziej mylnego. Islamiści, którzy atakują w Rosji, nie są tacy sami jak ci, którzy atakują w Europie Zachodniej. Pomimo licznych „rozsądnych dostosowań” Moskwa nigdy nie uspokoiła swoich stosunków ze społecznościami muzułmańskimi, zwłaszcza Czeczenami, w rejonach kaukaskich oraz w dawnych republikach radzieckich w Azji Środkowej, i nadal jest w konflikcie z niektórymi odłamami Państwa Islamskiego. Nawiasem mówiąc, Rosja i jej białoruski sojusznik sprowadzili tysiące, jeśli nie dziesiątki tysięcy nielegalnych Irakijczyków i Syryjczyków do Europy od maja 2021 roku przez granicę z Litwą i Polską. To tyle, jeśli chodzi o „właściwą stronę historii”.

Propagandyści radośnie rozpowszechniają również ohydne filmy przedstawiające torturowanie schwytanych terrorystów. Czy tak powinien zachowywać się tak zwany „bastion białej, konserwatywnej i chrześcijańskiej cywilizacji” w opozycji do „dekadenckiego, postępowego i satanistycznego” Zachodu? W tym samym czasie polska przestrzeń powietrzna została naruszona przez rosyjski pocisk rakietowy, co bez wątpienia oznacza, że Moskwa nadal testuje naszą determinację.

W tym wszystkim najbardziej należy współczuć ukraińskim cywilom, którzy od dwóch lat poddawani są rosyjskim bombardowaniom oraz ofiarom islamskiego zamachu w Moskwie.

Komisarz Helena Dalli ponownie daje znać o sobie

Owiana złą sławą europejska komisarz ds. równości, Helena Dalli, rozpoczęła kampanię wyborczą do Parlamentu Europejskiego na swój własny sposób. Tym razem też nie mogło obyć się bez polemik i wpadek.

W dwuminutowym filmiku opublikowanym na swoim koncie na Twitterze/X zajęła się drażliwą kwestią rasy. Już od pierwszych słów widać, że będzie niezręcznie: „Od pierwszych wyborów europejskich zmienił się profil demograficzny wyborców”. Przecież latami wmawiano nam, że powiedzenie tego było zagraniem na korzyść skrajnej prawicy i że była to tylko niepoważna i… rasistowska teoria. Następnie powiedziała, że musimy „pielęgnować i chronić różnorodność”, a później wygłosiła najbardziej kontrowersyjne słowa swojego przemówienia: „Wcześniej kandydaci rasowi byli niedostatecznie reprezentowani na listach, co stanowiło wyraźny deficyt demokratyczny. Różnorodność musi być reprezentowana w naszych instytucjach demokratycznych, a tym samym przy urnach wyborczych”. Mamy tu do czynienia z wyraźnym wezwaniem do dyskryminacji rasowej, wezwaniem do głosowania na podstawie koloru skóry kandydata, a nie na podstawie idei czy przekonań. Trudno sobie wyobrazić, w jaki sposób „równość”, której jest komisarzem, miałaby być w ten sposób respektowana. Reszta wypowiedzi dotyczy walki z rasizmem i „nienawiścią”, co dla tej komisarz jest bardzo typowe.

Pani Dalli zaznaczyła już swoje zdanie w tej kwestii w grudniu 2023 r. w filmie opublikowanym w sieciach społecznościowych: „Osoby pochodzenia afrykańskiego w UE borykają się ze strukturalnymi formami rasizmu i dyskryminacji we wszystkich dziedzinach życia”. Była Miss Malty i Miss Świata kontynuowała mdłym technokratycznym językiem: „Plan działania UE przeciwko rasizmowi przedstawia szereg środków mających na celu zintensyfikowanie działań antyrasistowskich. Plan uznaje szkodliwy wpływ rasizmu strukturalnego oraz to, w jaki sposób podejście intersekcjonalne pomaga zrozumieć i skuteczniej reagować na struktury, które napędzają i podtrzymują rasizm”. Wzywa kraje europejskie do większej proaktywności: „Państwa członkowskie i instytucje europejskie muszą wziąć odpowiedzialność za historię kolonializmu Europy i jej rolę w transatlantyckim handlu niewolnikami”. Jak mamy wziąć odpowiedzialność za (wyłącznie europejski?) handel niewolnikami w XVIII wieku? Pani Dalli niewątpliwie dostarcza nam odpowiedzi w swoim wideo opisanym wcześniej…

Kilkakrotnie w swojej karierze (była maltańską socjalistyczną minister ds. dialogu społecznego, a następnie ds. równości) wzywała do większego „włączenia” kobiet do polityki, w zarządach i na stanowiskach kierowniczych (ale nie na budowach, w kopalniach i w wojsku?), do walki ze „stereotypami płciowymi” i do przyjęcia konwencji stambulskiej.

Jej głównym osiągnięciem było opublikowanie w październiku 2021 r. „Przewodnika dobrych praktyk w komunikacji włączającej” dla urzędników instytucji europejskich. Przewodnik obejmuje szereg tematów, w tym „płeć”, „orientację seksualną”, „rasę” i kulturę. Podręcznik zaleca na przykład nieużywanie zwrotu „Panie i Panowie” i zastąpienie go wyrażeniami neutralnymi. Podczas pisania należy używać „inkluzywnego” „Panx” (fr. Mx – przyp. red.) zamiast „Pan” lub „Pani”. Radzi również, aby używać zdjęć ilustrujących różnorodność etniczną lub zastąpić „okres Bożego Narodzenia” przez „okres świąteczny”.

Czy Europa jutra będzie Europą orwellowskiej nowomowy, wymazywania naszej kultury, historii i tożsamości? Plan pani Dalli z pewnością nie jest sposobem na wygranie cywilizacyjnej wojny, którą prowadzi przeciwko nam antyzachodni bloki złożony z islamistów, komunistycznych Chin, Rosji i zideologizowanych progresywistów na naszych kampusach i w niektórych naszych rządach.

Nathaniel Garstecka

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