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Réflexions na Niedzielę. Niepokojący program Lewicy

Swoimi refleksjami z Czytelnikami Gazety na Niedzielę dzieli się mieszkający wśród nas dziennikarz Nathaniel Garstecka. Refleksje o Polsce i Polakach, zdziwienia i fascynacje. Tekst publikujemy w językach francuskim i (poniżej) polskim.

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Réflexions d’un dimanche

L’inquiétant programme de la gauche

Quelques jours à peine après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée Nationale par le Président Emmanuel Macron, les partis de gauche sont parvenus à un nouvel accord électoral législatif. Après la „Nouvelle Union populaire écologique et sociale” (NUPES), voici le „Nouveau Front Populaire” (NFP), un attelage d’une vingtaine de partis et mouvements allant du centre gauche à l’extrême gauche. Si ses principaux membres sont les biens connus Parti Socialiste, Europe Ecologie Les Verts, La France Insoumise et le Parti Communiste Français, on y retrouve les marxistes-léninistes du Nouveau Parti Anticapitaliste ou les antispécistes de Révolution Ecologique pour le Vivant. Le NFP a aussi reçu le soutien de divers groupuscules communistes, comme Révolution, et régionalistes.

Les différences idéologiques entre toutes ces organisations sont nombreuses: Europe, économie, immigration, antisémitisme, nucléaire… De même, les querelles d’égo se sont multipliées à l’approche de la date fatidique de l’enregistrement des candidats pour les élections législatives anticipées. Plusieurs membres historiques de La France Insoumise ont, par exemple, été écartés à la dernière minute, déclenchant des réactions virulentes et des annonces de candidatures dissidentes.

Néanmoins, de nouvelles inquiétudes ont émergé après la publication du programme commun du Nouveau Front Populaire. En particulier ses aspects économiques et immigrationnistes.

Parmi les principales mesures économiques et sociales avancées dans les documents officiels et destinées à „décréter l’état d’urgence sociale”, on retrouve le blocage des prix dans l’alimentation, l’annulation de la réforme des retraites forcée par le gouvernement d’Elisabeth Borne, l’augmentation du SMIC à 1 600 € net et des salaires des fonctionnaires de 10%, le blocage des projets de construction d’autoroutes, l’accélération de la construction de logements sociaux, la gratuité intégrale de l’école…

Ces quelques points ne concernent que le „premier temps” (15 jours) d’un éventuel gouvernement de gauche. D’autres points seront appliqués durant les mois suivants : l’indexation des salaires sur l’inflation, le renforcement des filières de production d’énergie renouvelable, un ambitieux programme de „neutralité carbone”, le gonflement du secteur public, l’abrogation de la loi Kasbarian censée lutter contre les squatteurs, le contrôle étatique des loyers, le conditionnement des aides aux entreprises au „respect de critères environnementaux, sociaux et de lutte contre les discriminations”, l’instauration de l’égalité salariale et d’un „congé menstruel”, le passage progressif aux 32 heures…

Cette mise au pas de l’économie serait financée par l’augmentation des impôts et des taxes : suppression de la flat tax, rétablissement de l’exit tax, instauration d’une taxe sur les produits importés, augmentation des taxes sur les transactions financières, „taxation des riches et des superprofits” au niveau européen, renforcement de la taxation des héritages, accroissement de la progressivité de l’impôt sur le revenu, augmentation de l’impôt sur la fortune…

Cet inquiétant programme fait davantage penser à un projet socialiste à la vénézuélienne qu’à celui d’un pays occidental moderne. D’autant plus qu’il est accompagné d’un important volet sociétal et immigrationniste, qui autorise à craindre le pire pour l’avenir de notre nation : renforcer la lutte „contre toutes les formes de racismes, contre l’antisémitisme et l’islamophobie”, déprésidentialiser la France en instaurant une VIème République parlementaire, systématiser les „sauvetages” en mer et sur terre de clandestins, faciliter l’attribution de visas, régulariser les travailleurs étrangers, augmenter la durée des titres de séjour, créer un statut de réfugié „climatique” (ce qui ouvrirait notamment la voie à une augmentation drastique de l’immigration en provenance d’Afrique), renforcer les canaux légaux d’immigration, attribuer de manière plus généreuse l’aide médicale d’Etat (destinée aux illégaux), faciliter l’obtention de la nationalité française, rendre plus difficiles les possibilités pour les policiers de faire usage de leurs armes à feu, faire de l’école un lieu „d’émancipation” plutôt que de transmission des savoirs…

Même le Président Macron a dénoncé ici un programme „immigrationniste”, tandis que le ministre de l’économie Bruno le Maire a mis en garde face à la possibilité d’une mise sous tutelle de la France si un tel programme économique (chiffré à plus de 100 milliards d’euros) devait être appliqué. De l’autre côté du spectre politique, la droite sonne le tocsin contre la „menace de l’extrême gauche”. Désormais, les électeurs de droite ont une raison supplémentaire de s’unir: un adversaire commun. Même certains responsables des Républicains ayant refusé l’alliance avec le RN ont déclaré qu’ils voteraient pour ce dernier en cas de duel contre le NFP. C’est le cas notamment de François-Xavier Bellamy.

Comment vont se comporter les électeurs de gauche ? Les 15% de Français ayant voté socialiste à l’élection européenne se retrouveront-ils dans la radicalité du projet porté par ce Front Populaire ? Accepteront-ils de s’associer avec des candidats LFI maintenant volontairement une dangereuse ambiguïté sur l’antisémitisme et l’antisionisme ? Ou bien saisiront-ils la main tendue par le bloc centriste dirigé par le Président Macron, en particulier l’ancien Président François Hollande, candidat sous l’étiquette NFP ? Le programme excessivement étatiste et dirigiste du bloc de gauche est-il en mesure de faire sortir de l’abstention les millions de Français dégoutés de la politique, le fameux „premier parti de France” ? Ou bien est-ce que le contact du pouvoir et la pression des institutions internationales adouciront immanquablement les mesures les plus controversées ?

Voilà un pari bien audacieux, comme celui lancé par le Président et comme celui lancé par Éric Ciotti. Trois paris dans un pays qui a rarement été aussi divisé qu’aujourd’hui. Trois paris qui peuvent précipiter la recomposition politique et sociétale de la France. Trois paris qui peuvent changer le cours de l’histoire contemporaine de l’Europe.




polska

Réflexions na niedzielę

Niepokojący program Lewicy

Zaledwie kilka dni po tym, jak prezydent Emmanuel Macron ogłosił rozwiązanie Zgromadzenia Narodowego, partie lewicowe zawarły nowe porozumienie wyborcze. Po „Nouvelle Union populaire écologique et sociale” (NUPES) nadchodzi „Nouveau Front Populaire” (NFP), połączenie ok. dwudziestu partii i ruchów, od centrolewicy po skrajną lewicę. Podczas gdy jego głównymi członkami są dobrze znane Partia Socjalistyczna, Europe Ecologie Les Verts, La France Insoumise i Francuska Partia Komunistyczna, obejmuje on również marksistów-leninistów z Nowej Partii Antykapitalistycznej i antyspecistów (fr. antispécisme – antygatunkowość; światopogląd odrzucający pojęcie hierarchii między gatunkami zwierząt, a zwłaszcza wyższość człowieka nad zwierzętami – przyp. red.) z Révolution Écologique pour le Vivant. NFP otrzymała również wsparcie od różnych ugrupowań komunistycznych, takich jak Révolution, oraz regionalistów.

Różnice ideologiczne między wszystkimi tymi organizacjami są liczne: Europa, gospodarka, imigracja, antysemityzm, energia jądrowa… Podobnie personalne rywalizacje mnożyły się w miarę zbliżania się fatalnej daty rejestracji kandydatów do przedterminowych wyborów parlamentarnych. Na przykład kilku historycznych członków skrajnie lewicowej La France Insoumise zostało usuniętych w ostatniej chwili, co wywołało zjadliwe reakcje i zapowiedzi kandydowania dysydentów.

Jednak po opublikowaniu wspólnego programu Nouveau Front Populaire pojawiły się nowe obawy. W szczególności na temat jego aspektów gospodarczych i imigracyjnych.

Wśród głównych propozycji gospodarczych i społecznych przedstawionych w oficjalnych dokumentach i mających na celu „ogłoszenie socjalnego stanu wyjątkowego” znajdujemy zamrożenie cen żywności, anulowanie reformy emerytalnej przeforsowanej przez rząd Elisabeth Borne, wzrost płacy minimalnej do 1600 euro na rękę i pensji urzędników o 10 proc., zamrożenie projektów budowy autostrad, przyspieszenie budowy mieszkań socjalnych, bezpłatną szkołę (wraz ze stołówkami i wyprawkami) dla wszystkich…

Te kilka punktów dotyczy tylko „pierwszej fazy” (15 dni) ewentualnego lewicowego rządu. Pozostałe punkty będą wdrażane w kolejnych miesiącach: indeksacja wynagrodzeń do inflacji, wzmocnienie produkcji energii odnawialnej, ambitny program „neutralności węglowej”, rozbudowa sektora publicznego, uchylenie ustawy Kasbariana mającej zwalczać squattersów, państwowa kontrola czynszów, uzależnienie pomocy dla biznesu od „zgodności z kryteriami środowiskowymi, społecznymi i antydyskryminacyjnymi”, wprowadzenie równych płac i „urlopu menstruacyjnego” (polska odmiana Lewicy proponuje „urlop zwierzęcy”), stopniowe przejście na 32-godzinny tydzień pracy…

Te środki, mające na celu podporządkowanie państwu gospodarki, zostałyby sfinansowane poprzez podniesienie podatków: zniesienie podatku liniowego, przywrócenie exit tax, wprowadzenie podatku od produktów importowanych, zwiększenie podatków od transakcji finansowych, „opodatkowanie bogatych i nadmiarowych zysków” na poziomie europejskim, zwiększenie opodatkowania spadków, bardziej progresywny podatek dochodowy, zwiększenie podatku od majątku itp.

Ten niepokojący program bardziej przypomina projekt socjalistyczny w stylu wenezuelskim niż projekt nowoczesnego kraju zachodniego. Tym bardziej że towarzyszy mu poważny element społeczny i imigracyjny, który daje powody do obaw o przyszłość naszego narodu: zaostrzenie walki „z wszelkimi formami rasizmu, antysemityzmu i islamofobii”, deprezydencjalizację Francji poprzez ustanowienie parlamentarnej Szóstej Republiki, usystematyzowanie „ratowania” nielegalnych imigrantów na morzu i na lądzie, ułatwienie wydawania wiz, uregulowanie statusu zagranicznych pracowników, wydłużenie okresu ważności zezwoleń na pobyt, stworzenie „klimatycznego” statusu uchodźcy (co utorowałoby drogę do drastycznego wzrostu imigracji z Afryki), wzmocnienie kanałów legalnej imigracji, hojne przydzielanie państwowej pomocy medycznej (przeznaczonej dla nielegalnych imigrantów), ułatwienie uzyskania francuskiego obywatelstwa, utrudnienie policjantom korzystania z broni palnej, uczynienie szkoły miejscem „emancypacji”, a nie przekazywania wiedzy…

Nawet prezydent Macron potępił tutaj program „imigracyjny”, podczas gdy minister gospodarki Bruno Le Maire ostrzegł przed możliwością objęcia Francji kuratelą, gdyby taki program gospodarczy (kosztujący ponad 100 miliardów euro) miał zostać wdrożony. Po drugiej stronie politycznego spektrum prawica bije na alarm przed „zagrożeniem ze strony skrajnej lewicy”. Prawicowi wyborcy mają teraz dodatkowy powód do zjednoczenia: wspólnego przeciwnika. Nawet niektórzy republikańscy przywódcy, którzy odmówili zawarcia sojuszu z RN, zadeklarowali, że zagłosowaliby na RN w przypadku pojedynku z NFP. Dotyczy to w szczególności François-Xaviera Bellamy’ego.

Jak zachowają się lewicowi wyborcy? Czy 14 proc. Francuzów, którzy głosowali na socjalistów w wyborach europejskich, będzie identyfikować się z radykalnym projektem Front Populaire? Czy zgodzą się połączyć siły z kandydatami LFI, którzy celowo utrzymują niebezpieczną dwuznaczność w kwestii antysemityzmu i antysyjonizmu? Czy też chwycą dłoń wyciągniętą przez centrowy blok kierowany przez prezydenta Macrona, w szczególności były prezydent François Hollande, kandydat pod szyldem NFP? Czy nadmiernie etatystyczny i interwencjonistyczny program bloku lewicowego jest w stanie skłonić miliony zniesmaczonych polityką Francuzów, słynną „pierwszą partią Francji”, do pójścia wreszcie do urn wyborczych? A może kontakt z władzą i presja ze strony instytucji międzynarodowych nieuchronnie złagodzą najbardziej kontrowersyjne propozycje?

Oto odważny zakład, podobnie jak te podjęte przez prezydenta Macrona i Érica Ciottiego. Trzy zakłady w kraju, który rzadko był tak podzielony jak dziś. Trzy zakłady, które mogą przyspieszyć polityczne i społeczne przekształcenie Francji. Trzy zakłady, które mogą zmienić bieg współczesnej historii Europy.

Nathaniel Garstecka

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